Le seul livre en français qui retrace la carrière de Jeff Beck, l’un des guitaristes les plus influents dans le rock.
En soixante ans de carrière, Jeff Beck (1944–2023) a révolutionné la guitare électrique. Avec les Yardbirds, où ont joué Eric Clapton et Jimmy Page, il dynamite le rock sixties à coups de riffs et de distorsions. Au sein du Jeff Beck Group avec Rod Stewart, il contribue au hard rock naissant. Adepte du feedback, le virtuose britannique n’a cessé de jongler avec les techniques, passant d’un style à l’autre dans un constant souci d’invention. Dans les années soixante-dix, ses disques de jazz rock Blow By Blow et Wired trouvent un large public. Réputé pour son caractère ombrageux, anti rock star par excellence,
dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, il travaille avec Stevie Wonder, Mick Jagger, Tina Turner et Luciano Pavarotti. En 2022, il sort un dernier disque avec Johnny Depp. Récompensé par huit Grammy Awards, admiré par ses pairs, Jeff Beck demeure un “guitar-hero” d’exception.
Revue de presse
“Jeff Beck nous a quittés en 2023. Jeff était un guitariste de légende, qui a profondément marqué l’histoire du rock et de la guitare pendant plus de cinq décennies. Il était le “guitariste des guitaristes”. C’était aussi un personnage très atypique et profondément original, un authentique gentleman. Jean Sylvain Cabot nous raconte l’histoire incroyable de Jeff Beck dans son livre éponyme aux éditions Le Mot et le Reste. Bonne écoute !”
“Jeff Beck nous a quittés en 2023. Jeff était un guitariste de légende, qui a profondément marqué l’histoire du rock et de la guitare pendant plus de cinq décennies. Il était le “guitariste des guitaristes”. C’était aussi un personnage très atypique et profondément original, un authentique gentleman. Jean Sylvain Cabot nous raconte l’histoire incroyable de Jeff Beck dans son livre éponyme aux éditions Le Mot et le Reste. Bonne écoute !”
“Une fois n’est pas coutume, commençons par la fin, ici, celle du guitariste Jeff Beck qui nous aura enthousiasmés tout au long de sa carrière, qui se termine le 10 janvier 2023, après avoir contracté une méningite bactérienne, son décès surprend tout le monde. Jean-Sylvain Cabot a consacré un ouvrage à ce fameux guitariste que fut Jeff Beck. Un immense talent, « une personnalité fantasque, au caractère imprévisible, et on obtient le portrait d’un personnage inclassable, un caméléon impossible à ranger dans une case. D’où sa réputation chez les techniciens de guitariste pour guitaristes, réservé aux connaisseurs, aux initiés ». Jeff Beck fut en effet ce guitariste touche à tout, « sa discographie mélange les genres passant du blues au rockabilly, du jazz-rock à l’électro. Et s’il n’a pas laissé de tube immédiatement identifiable, son jeu reste indéniablement inventif. Il n’est pour s’en convaincre qu’à (ré)écouter les Yardbirds, ou des albums comme Truth et Beck-Ola, tout comme Blow by Blow et Wired qui sont des classiques.(...) Jean-Sylvain Cabot nous conduit de tournées en albums dans l’univers musical de Jeff Beck dont on n’oubliera pas non plus qu’il joua avec un certain Johnny Depp en 2022, univers musical ouvert ici restitué avec minutie, dates et événements indispensables pour une réelle approche du musicien.”
Qui ne connaît pas Jeff Beck ? Son nom est à lui seul un sésame vers le rock. Mais qu’en est-il de la vie et de l’oeuvre d’un des plus grands guitaristes de rock au monde ? Avec ce Jeff Beck, Jean-Sylvain Cabot retrace la vie de l’Anglais mort en 2023 d’une méningite bactérienne fulgurante. Si rapide, que personne ne s’en est jamais tout à fait remis, occupés que nous étions à gérer l’après Covid. Et pourtant, celui qui mit sur orbite les Yardbirds, balisa avec Rod Stewart et Ron Wood le chemin du hard rock pour Led Zep au sein du Jeff Beck Group, pilota pour un disque essentiel le power trio Beck, Bogert Appice, inventa pratiquement le jazz-rock avec son album Blow by Blow… pour finir par poser sa guitare flamboyante sur les albums de Mick Jagger, Tina Turner, Roger Waters, Bon Jovi, Kate Bush… Et tant d’autres que la liste ressemblerait au Bottin Mondain. Un Jeff Beck qui ne trouva pourtant que très rarement le succès. La faute à un tempérament lunatique ? Sûrement. À l’époque, Carmin Appice avait été mis au parfum par Rod Stewart : « Tu feras un album ou deux et ça sera fini ».
Un seul en l’occurrence pour BBA. Qu’importe, tous ont pleuré sa disparition.
“On signalera par exemple une impeccable bio de Jeff Beck aux non-moins impeccables éditions Le Mot et le Reste. Ce livre retrace la carrière du guitar-hero depuis les Yardbirds en passant bien entendu par le Jeff Beck Group, sans rien oublier non plus de collaborations plus passagères.”
”(...) Dans le livre Jeff Beck de Jean-Sylvain Cabot, vous retrouverez tout cela et bien plus encore. L’auteur a réussi le pari de rendre la carrière de Beck, notamment dans sa partie plus terre-à-terre et moins effervescente des années 1980 à 2022, agréable à lire, avec de nombreuses informations sur les sessions, et les réactions des musiciens sur l’homme. Jeff Beck fut un homme profondément humain, indiscutablement sensible, jusqu’à le rendre parfois difficile à suivre. Mais lorsque sa guitare s’exprimait, il émerveillait le monde avec ce sens de la note et de la tonalité juste, jouant essentiellement sur Fender Stratocaster au pouce, le reste de la main sur le vibrato et sur les boutons de volume. Jeff Beck fut un génie qui influença des générations de guitaristes (...). (...) Jean-Sylvain Cabot a parfaitement et tout bien synthétisé dans son ouvrage précis et complet, faisant état de son appréciation des différents disques avec honnêteté. C’est de loin l’ouvrage le plus complet sur le sujet au monde, les deux précédents d’origine anglo-saxonne datant de 2000. Grand fan de l’animal, j’y ai appris de multiples choses, et cela est un signe de grande qualité. Si l’on ajoute la couverture, et puis tout ce que je viens de direavant devrait faire de ce livre un indispensable de la fin de l’année.”
“Il y a cette scène d’un film des années soixante, du cinéaste Antonioni. Le héros – un photographe branché – entre dans un club de Londres. Un groupe joue Stroll On, un repiquage de Train Kept A-Rollin’. Il y a deux guitaristes. L’un tricote le riff sur sa Telecaster. Implacable. Ce jeunot, c’est Jimmy Page ! On entend un solo tout en fuzz. C’est l’autre à droite, le soliste qui traficote son ampli. Le son déraille. Il commence à cogner le Vox puis furieux fracasse sa demi-caisse Höfner sur l’engin. Puis il la piétine et jette le manche à la foule jusque-là impassible. Le public se bat pour la relique que ramasse le photographe. Le nom du groupe ? Les Yardbirds ! Et le superbe frappadingue ? Jeff Beck bien sûr !”
“Curieusement, aucun ouvrage en français n’avait jusqu’alors été consacré à celui que d’aucuns placent dans le Top 10 des plus grands guitaristes électriques de tous les temps (...). Ce vide est désormais comblé par le sobrement titré Jeff Beck de Jean-Sylvain Cabot, que je lisais naguère dans Rock & Folk. (...) nous vous conseillons donc de vous procurer séance tenante cette biographie sans faille et très bien documentée qui ne néglige ni ne méprise aucune période – et elles sont pour le moins contrastées ! – du parcours phonographique joyeusement chaotique de ce génial styliste de la six-cordes dont les fréquents accès de génie n’avaient d’égal qu’un sentiment d’insatisfaction permanente.”