Revue de presse
Alors que la COP 26 désespère les citoyens engagés, je me suis demandé ce que concrètement, je pouvais faire… Comme pas mal de gens, je sais reconnaître un chêne, un marronnier, un saule. Je peux hurler, protester, vociférer quand on coupe un arbre. Mais après ? Est-ce que je suis capable de parler pendant dix minutes d’arbres et de biodiversité ? Est-ce que quand je vois un tronc d’arbre coupé, je suis capable de savoir si c’est pour l’entretien d’une forêt, si l’arbre était malade, s’il risquait de tomber sur un humain, ou si c’est juste de l’exploitation économique ?
C’est au détour d’une discussion sur le saule du parc nord, que j’ai échangé avec David Happe sur Twitter. J’ai alors découvert qu’il était l’auteur d’un ouvrage “Arbres en péril, Nos villes leur dernier sanctuaire”.
Connaître pour agir
La première des choses qui m’a frappée quand j’ai lu les premières pages, c’est que je manquais de vocabulaire. Qu’est-ce qu’un organisme corticole ? C’est quelque chose qui vit dans l’écorce. Quand on abat un arbre, l’impact ne se limite pas à une seule espèce (l’arbre abattu) mais à tout un écosystème.
À la fin du livre, un glossaire évite d’avoir à rechercher sur Wikipédia les mots que l’on n’entendra jamais sur une chaîne info. Quand on termine le dernier chapitre, “connaître pour agir, agir pour sauver”, on se sent moins bête. […]
Voyage sur les 5 continents
Le livre comporte de nombreuses références, en particulier sur les sites référençant les espèces menacées, mais aussi sur des articles de presse.
Il est abondamment illustré, ce qui rend le voyage très agréable pour la néophyte que je suis, même si on peut regretter que les photos soient en noir et blanc. […]
A l’heure où chacun admire les couleurs automnales, le livre “Arbres en péril, Nos villes leur dernier sanctuaire” de David Happe, permet de prendre conscience de la richesse et de la fragilité de ce patrimoine. Jane Goodal est très optimiste en disant que chacun de nous fait des choix à chaque instant, qui détruisent ou préservent la planète. Elle a confiance en l’espèce humaine. Se documenter sur les arbres en lisant un livre comme celui-là me semble un bon choix… Il ne changera pas le bilan de la COP 26, mais permet de regarder la planète autrement, par exemple de s’émouvoir parce qu’un énorme saule a été coupé à quelques centaines de mètres de arboretum de l’université Paris Saclay.
Un article à retrouver en intégralité sur La vie, l’univers, et le reste…
Dans cet épisode, on accueille David Happe, expert arboricole, auteur du livre Arbres en péril aux éditions Le mot et le reste.
Son livre est conçu comme un voyage botanique à travers les cinq continents pour découvrir la situation écologique des arbres que l’on connaît bien chez nous. Le platane, l’érable, le pin, le marronnier… font partie de nos paysages français. Mais savez-vous d’où ils viennent ? Avez-vous conscience qu’un grand nombre de ces espèces sont inscrites sur la liste rouge mondiale des espèces menacées ?
Avec David, on parle de son métier de « docteur des arbres » mais surtout de la situation alarmante des forêts à travers le monde.
“Les arbres sont les poumons de la planète.”
Ouest France : En quoi consiste le métier d’expert arboricole ?
David Happe : L’expert arboricole est en quelque sort un conseiller concernant les arbres dans le milieu urbain. Il ne faut pas confondre notre métier avec celui d’expert forestier qui, par logique, est concerné par les arbres en forêt. Nous essayons au mieux de préserver les arbres dans les parcs et les jardins ou encore en bord de route. Je n’ai pas la prétention d’être médecin mais dans l’idée, cela se ressemble. En tant qu’expert arboricole, je regarde si les arbres sont sains ou malades, s’ils sont fragiles ou dangereux. Personnellement, je travaille beaucoup avec les collectivités publiques et les communes, et un peu avec les particuliers.
Ouest France : Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?
David Happe : J’aime communiquer sur les sujets qui me passionnent. Ce dernier en est un. Lors d’un voyage en Californie en 2018, j’ai assisté aux grands feux de forêts. J’étais à 40 kilomètres et j’ai été plongé dans un brouillard irrespirable. J’ai alors pris la mesure de l’ampleur du sujet. Pourquoi parle-t-on beaucoup du nombre d’incendies dans le monde mais jamais du nombre d’espèces d’arbres menacés à cause de ces derniers ? Par la suite, j’ai publié plusieurs articles sur ces événements et les retours étaient bons. Alors je me suis dit pourquoi pas en écrire un livre.
Ouest France : De quoi parle-t-il ?
David Happe : Les arbres sont les poumons de la planète. Il y en a 3 000 milliards aujourd’hui sur la Terre. D’ici un siècle, ce chiffre sera réduit de moitié. 50 % des espèces sont menacées de disparaître à court ou moyen terme. Arbres en péril est conçu comme un voyage botanique sur les cinq continents, où l’histoire des arbres qui agrémente nos parcs et nos jardins et dont l’avenir est menacé dans leur milieu naturel, tel que le marronnier, est racontée.
Ouest France : En plus de leur espace naturel mis à mal par le réchauffement climatique et l’action de l’Homme, pourquoi les arbres dans l’espace urbain sont menacés ? En quoi est-ce un danger ?
David Happe : Les habitudes ont évolué. Il y a un siècle et plus, pour planter un arbre, une surface sous sol d’environ une trentaine de mètres lui étaient dédiés. Aujourd’hui, seuls quelques mètres lui sont accordés sous sol et très peu de hauteur à la surface. Alors quelques années plus tard, ils ne poussent pas droit et ils dérangent, donc on les élague.
Les arbres sont nos premiers régulateurs climatiques. Ils stockent certains gaz à effet de serre. Ils régulent aussi les régimes d’eaux. Ils sont essentiels pour l’industrie du bois ou encore l’économie d’un pays dont ils sont les principaux atouts touristiques. Enfin, ils peuvent aussi contribuer au bien-être de l’être humain. Sans eux, certaines grandes villes ne pourront plus être habitables d’ici un siècle.
Ouest France : Comment remédier à cela ?
David Happe : Il faut savoir que la France n’est pas le pire élève en matière de santé des arbres. On estime que la surface forestière en France augmente de 0,7 % chaque année. On remarque aussi que de nombreuses collectivités vantent le fait de planter un certain nombre d’arbres. C’est une bonne chose, mais il faudrait s’écarter de cette politique de chiffre. Beaucoup d’arbres sont plantés dans de mauvaises conditions et des choix d’espèces trop homogènes. Ainsi, il faudrait augmenter la qualité et la diversité des plantations. Les collectivités locales, les grandes métropoles et les communes ont un rôle essentiel à jouer dans ce changement.
Une interview à retrouver sur Ouest France
Voilà un inquiétant voyage botanique planétaire ! Lorsque j’ai refermé le livre de David Happe, mon regard sur les arbres a vraiment changé ! Très vite, je me suis aperçu que ces grands arbres familiers, fiertés de nos parcs et jardins botaniques depuis si longtemps, ont commencé à me raconter une autre histoire : celle de ces arbres à l’état sauvage sur leur terre d’origine, là où ils tentent de survivre ou sont tellement menacés que la question de leur survie se pose : « Combien de cèdres, de séquoias, de marronniers et de milliers d’autres espèces subissent les nuisances causées par les hommes », s’interroge Happe, qui a le regard aiguisé du forestier et de l’écologue : Un arbre sur deux menacé dans le monde … grâce à nous !
Les causes de ce déclin d’un arbre sur deux sont trop bien connues : surexploitation forestière, sécheresse, stress hydrique, pathogènes, urbanisation, tout cela sur fond de changement climatique. « Ce déclin massif, écrit l’auteur, affecte près de la moitié de la diversité agricole de la planète ». La France n’est pas épargnée, spécialement dans les territoires ultra-marins, dont la biodiversité naturelle est exceptionnelle.
Dans ce livre de 200 pages, illustré de centaines de notes historiques et de photographies en noir-et-blanc – timbres-poste ou pleine page – David Happe nous raconte l’aventure de ces arbres à la manière d’un voyage planétaire botanique : les plus grands arbres du monde (un séquoia en Californie), les plus hauts (75 mètres environ), ceux dont le tour de taille est imbattable (50 mètres) ou encore les grands vétérans toujours en vie : des pins américains (jusqu’à 5.000 ans).
Les performances de ces arbres sont une chose, leur survie en est une autre : ils sont victimes d’une « tempête silencieuse », selon la formule dramatique de Claudine Richter (Office national des forêts), citée par Happe. « Tempête silencieuse », car nous n’imaginons pas ce qui se passe vraiment pour ces grands arbres dans leur milieu naturel, et non pour ceux qui ont été transplantés dans les parcs occidentaux, au retour de grandes expéditions. L’auteur nous conte en détail l’histoire de ces géants sur les cinq continents, ces « migrants végétaux » qu’il décrit comme « des survivants des forêts (…), témoins du déclin de la nature planétaire ».
Une chronique à retrouver sur l’Association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l’Ecologie
Chaque semaine, la blogueuse paloise Julie Laussat décortique une question du quotidien version écolo.
Chaque année, la situation de la forêt à travers le monde se dégrade. Que ce soient les conséquences de la déforestation, les feux gigantesques en Californie ou en Australie ou simplement les dommages causés par des ravageurs, ce sont des centaines d’espèces d’arbres qui sont menacés dans leur état naturel. Au Brésil, 7 000 km2 de forêts primaires sont détruites chaque année et l’incendie de l’hiver 2019 en Australie a ravagé près de 12 000 000 ha. Cette situation émeut de plus en plus le public qui prend conscience de la fragilité extrême de ces espaces.
Pourtant, nous avons encore peu conscience des variétés d’arbres menacées et encore moins de leur présence dans notre région. Le marronnier, le cyprès, le peuplier ou le cèdre sont des arbres que l’on connaît bien en France. Plantées au bord de nos routes, dans les cours d’écoles ou au sein des parcs, ces espèces ne nous paraissent pas en danger. Pourtant, elles figurent toutes sur la liste rouge mondiale des espèces menacées par l’Union internationale pour la conservation de la nature !
Nous avons en effet oublié que de nombreuses espèces ne sont pas natives de nos contrées et sont en grand danger dans leur espace naturel. Prenez le marronnier, il fait partie des essences les plus plantées en France, derrière le platane, mais il est en voie de disparition à l’état naturel, notamment en Albanie ou en Bulgarie.
Découvrir le patrimoine béarnais
Il serait illusoire de penser protéger ces espèces uniquement en les plantant dans nos régions. S’ils sont moins confrontés à certaines problématiques des forêts primaires, ils sont bien plus fragiles face aux ravageurs, tel que certains champignons.
Et surtout, qui a conscience des arbres remarquables autour de lui ? Saviez-vous que le Béarn compte de nombreux arbres aux mesures exceptionnelles, d’espèces particulièrement en danger dans leur espace naturel ? C’est le cas d’un cèdre de l’Atlas à Narcastet qui culmine à 46 m de hauteur pour 6 m de circonférence, d’un séquoia de 52 m de haut à Laruns, d’un platane de 200 ans et de 45 m de haut dans le parc du château à Pau.
Leur présence dans notre région nécessite des mesures de protection, notamment en raison de leurs incroyables dimensions, afin de sensibiliser le public à leur disparition à l’état naturel. Une chouette idée de balade en famille pour trouver tous ces géants béarnais. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, je vous conseille le livre de David Happe « Arbres en péril » aux éditions Le mot et le reste.
Un article à retrouver sur La Rép des Pyrénées
David Happe est technicien forestier et ingénieur écologue, basé pour l’instant en Auvergne même si son fil Twitter m’informe qu’il va partir pour la Bretagne (excellent choix, comment lui en vouloir ?). Depuis de nombreuses années il étudie les populations d’arbres aux quatre coins de la planète et dans ce livre il nous fait part de ses recherches et observations, en prenant pour exemple plusieurs essences d’arbres plus ou moins connues du grand public. Il nous alerte sur l’imminence du danger qui guette certaines d’entre elles, au travers d’un “voyage dendrologique” sur les cinq continents.
Les premières pages du livre évoquent les constats et mobilisations internationales concernant la biodiversité, où les espèces animales semblent souvent retenir l’attention plus que les espèces végétales. Mais depuis quelques années, notamment en raison des “megafires”, de la déforestation galopante et du réchauffement climatique, le grand public autant que les pouvoirs publics (certains) commencent à ouvrir les yeux sur la situation de nos arbres, qui n’est pas brillante.
[...]
J’ai trouvé l’angle choisi par David Happe particulièrement intéressant, ce parallèle entre l’origine exotique d’un arbre et sa destinée urbaine. Je vais garder précieusement ces informations pour m’y référer lorsque je croiserai un bel arbre à l’arboretum de Royat, afin de connaître son histoire lointaine. Il évoque à la fin du livre l’arboretum de Balaine, dans l’Allier, que je n’ai toujours pas (honte à moi) visité. Tout cela donne envie de regarder les arbres avec un peu plus d’attention, ce que je ne manque jamais de faire lorsque je randonne, mais j’ai envie de mieux connaître leur nom, leurs origines. Je précise qu’ Arbres en péril est accessible au plus grand nombre, agrémenté de notes, de photos (en noir et blanc malheureusement) et d’un glossaire qui permettent aux non-spécialistes de ne pas se perdre en route.
On a parfois l’impression que nos agglomérations urbaines font des choix un peu aléatoires, lorsqu’elles plantent des arbres. Aujourd’hui encore, j’ai vu à côté de chez moi un petit tilleul (? va falloir que je vérifie plus précisément) flanqué d’un panneau de la ville annonçant son “remplacement” prochain, arguant que parfois, les arbres doivent être remplacés, ainsi va la vie etc… J’ignore s’il est le seul à faire les frais de cette opération, car ils sont quelques-uns alignés dans cette rue et c’est le plus chétif. J’espère qu’ils ne vont pas tous les couper. Dans tous les cas, on gagnerait à prendre conseil auprès de personnes qualifiées car il ne s’agit plus désormais de faire de l’ornement, mais d’armer nos villes contre les épisodes de canicules et de trouver un forme de végétalisation pérenne.
Une chronique à retrouver sur The Magic Orange Plastic Bird
David Happe nous fait prendre conscience des arbres en péril à travers le monde.
C’est super intéressant mais aussi interpellant car on parle souvent d’extinction d’espèces en pensant aux oiseaux ou autres espèces animales mais la flore et les arbres en particulier en font partie intégrante.
Dans ce livre on découvre avec de nombreuses photos et croquis à l’appui les différentes espèces, comment celles-ci on été découvertes, introduites dans d’autres contrées mais surtout on prend conscience des menaces, des gestes que l’on pourrait poser pour éviter ou ralentir ces disparitions.
Saviez-vous que sur les cinq continents, ce sont 60.000 espèces à travers le monde qui sont menacées ?
Saviez-vous qu’un tiers des conifères est en régression tout comme un tiers des érables, la moitiè des magnolias, 80 espèces de chênes, 60 de bouleaux ?
Saviez-vous que des arbres remarquables comme les séquoias géants sont eux aussi menacés pour cause de sécheresse, d’abandon d’anciennes pratiques ancestrales de brûlis, de vulnérabilité aux insectes, d’un environnement de sapins plus inflammables ?
Ce livre est très bien illustré, de nombreuses photos (juste dommage qu’elles soient en noir et blanc), planches ou documents nous racontent l’histoire d’espèces, leur découverte, leur introduction dans d’autres continents.
Après avoir parcouru diverses espèces et les menaces pesant sur elles ; comme le peuplier noir victime de pollution, se développant le long des cours d’eau de plus en plus enfouis, les sorbiers de Serbie, victime collatérale de la guerre, la menace du bois de rose en Afrique, du Gingo Biloba ou des magnolias en Asie , on se penchera sur les causes et solutions pour enrayer le mouvement.
Les causes de disparition :
Les grands incendies liés souvent aux changements climatiques, à la sécheresse.
Les abattages urbains, diminution de nouvelles plantations comme le marronier par exemple en ville, les arbres ététés, élagués, mutilés pour des raisons de sécurité qui les fragilisent en cas de sécheresse et tempête.
L’exploitation intensive comme la biomasse aux Etats-Unis
La déforestation et l’apparition de nouveaux parasites suite à cela
L’intensification de la sylviculture
La pollution urbaine
L’imperméabilisation des sols etc…
A nous d’agir en étant plus conscient de cela et en changeant nos comportements, en créant des banques de graines et en conservant des arbres remarquables dans les arboretum, jardins et parcs botaniques, en élevant certains arbres ex-situ pour les réintroduire après dans les pays d’origine.
A nous d’être responsables.
Une chronique à retrouver sur Le coin lecture de Nath
Une catastrophe silencieuse
Depuis plusieurs années, les arbres du monde entier souffrent de multiples agressions en lien avec le réchauffement climatique, la disparition des milieux naturels, la fonte de la biodiversité et la consommation humaine de bois. David Happe, technicien forestier et ingénieur écologue, est l’auteur d’un livre qui fait un état des lieux inquiétant. “Arbres en péril”, c’est son titre, vient de paraître aux Editions “Le mot et le reste”. On en parle dans H2O aujourd’hui.
Une interview à réécouter sur France Bleu Pays d’Auvergne
Conçu comme un voyage botanique qui emmène le lecteur sur les cinq continents, Arbres en péril déploie l’histoire de ces migrants végétaux qui au fil des siècles ont agrémenté les parcs et jardins, et dont l’avenir à l’état sauvage est largement menacé.
Communément plantés dans nos paysages du quotidien, certains arbres d’ornement peinent à subsister dans leur milieu naturel. Combien de cèdres, de séquoias, de marronniers et de milliers d’autres espèces subissent les nuisances causées par les hommes? Surexploitation forestière, sécheresse, pathogènes, urbanisation galopante entraînent un déclin massif qui affecte près de la moitié de la diversité arboricole de la planète. A travers l’exemple des végétaux qui occupent nos parcs, bords de route et autres jardins d’agrément, ce livre propose au lecteur d’aller à la rencontre de ces végétaux en sursis dont l’avenir à l’état sauvage est devenu très incertain.
Retrouver l’annonce de parution du livre sur Tela Botanica
Communément plantées dans nos paysages du quotidien, les arbres les arrbes d’ornements sont souvent des migrants végétaux qui peinent à subsister à l’état naturel. Combien de cédres, de séquoias, de marronniers, et de milliers d’autres espèces subissent les nuisances causées par les hommes ? urexploitation forestière, sécheresse, pathogènes, urbanisation galopante entraînent un déclin massif qui affecte près de la moitié de la diversité arboricole de la planète. Tout au long d’un voyage botanique qui emmène le lecteur sur cinq continents, cet ouvrage évoque l’histoire de ces essences qui agrémentent nos parcs et jardins et dont l’avenir à l’état sauvage est devenu très incertain. Si le constat est sombre, ce témoignage montre qu’il est aussi possible d’utiliser ces végétaux “déracinés” pour mieux comprendre le déclin silencieux mais néanmoins massif de la biodiversité.
“Rares sont aujourd’hui les citoyens qui demeurent totalement insensibles à la beauté d’un arbre. Profitons-en ! Appuyons-nous sur les arbres pour montrer à l’ensemble de nos semblables que que l’Humanité et la Nature ne peuvent s’opposer.” explique l’auteur
David Happe a écrit une tribune sur les arbres, sujet de son livre Arbres en péril, Nos villes, leur dernier sanctuaire pour Reporterre.
L’effondrement du vivant est enfin reconnu comme une menace environnementale majeure, nous dit l’auteur de cette tribune, mais l’appauvrissement de la flore, et notamment des arbres, est un sujet qui demeure peu médiatisé. Pourtant, dans le monde, près de quatre espèces d’arbres sur dix sont menacées de disparition.
Au cours des deux dernières décennies, les forêts mondiales ont subi de multiples ravages, qui n’ont pas manqué d’attirer l’attention des médias et de sensibiliser le grand public à la vulnérabilité des écosystèmes forestiers. Dans de nombreuses régions du monde (Portugal, Californie, Amazonie, Sibérie, Australie…), des incendies gigantesques – désormais désignés sous le terme de mégafeux – ont eu des conséquences colossales sur la biodiversité locale et, plus globalement, sur l’ensemble des composantes de l’environnement (du fait du relargage massif de gaz à effet de serre, de l’érosion des sols, de la dégradation de la qualité de l’eau…).
En Australie, de l’été à l’hiver 2019–2020, une surface équivalente à celle de la forêt française a été rayée de la carte. En Europe, et notamment dans l’Hexagone (dans le Morvan, en Champagne ou en Lorraine, par exemple), de nombreux peuplements forestiers ont subi des dépérissements au cours de ces trois dernières années, révélant ainsi la fragilité de nos forêts dites de climat tempéré face au changement climatique.
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Une tribune à lire en intégralité sur Reporterre