« C’est un grand bonheur de lecture que cette promenade à pied sur les côtes de Bretagne nord. La qualité de l’observation est magnifiée par une très belle écriture, à la manière des plus grands comme Nicolas Bouvier. Un écrivain extrêmement sympathique à suivre ! »
Gilbert de la librairie Mots et images (Guingamp)
Revue de presse
“Rémi Huot est ornithologue de profession. Il a laissé tomber son boulot pour partir en solo, à pied, de Saint-Malo à Ouessant. Il raconte son périple contemplatif sur la côte nord bretonne, dans les embruns, avec, pour seule compagnie, le granit, les falaises, les oiseaux. Et ses pensées. Au plus près de la nature, à la façon d’un Henry David Thoreau.”
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Fils d’un couple de Cypriotes, Rémi Huot s’est lancé dans l’écriture comme il aborde la nature, et comme il part à l’aventure. Avec passion, il trouve les mots appropriés, la bonne réflexion, pour entraîner ses lecteurs dans ses observations, ses découvertes, et ses marches solitaires. […]
Avec pour attirail une tente, un sac de couchage, un réchaud, du linge, un sachet de riz et une boîte de biscuits, Rémi Huot a passé toutes ses nuits contre vents et marées. Le trésor qu’il
emportait avec lui se composait de ses jumelles et de son carnet de notes. Au cours de son errance en solitaire, Rémi Huot a essuyé toutes les averses possibles, les embruns, et les bruines. Il en retient un grand moment de silence, de la lenteur, un autre espace-temps qui s’opposait aux bruits de l’activité humaine et aux vies à 100 à l’heure. Les lumières de la côte bretonne étaient aussi exceptionnelles, et le jeune écrivain s’est ainsi ouvert à la mer. […]
Ces contemplations et ces progressions permettent à Rémi Huot de servir la littérature. On garde de ses écrits des phrases simples, mais belles comme de la poésie.
Un article à retrouver dans Sud Ouest
Quand un ornithologue partage sa joie de marcher en bord de mer de Saint-Malo à Ouessant, cela donne un ouvrage étonnant : « à fleur d’eau ». Un récit précis, poétique qui sent bon le vent marin de Bretagne ! […]
« A fleur d’eau » est un récit de voyage. Non d’un aventurier mais d’un ornithologue. Vous verrez au fil des pages que ces deux profils de voyageur sont en fait assez proches. Émotions à fleur de peau, œil vif, oreilles aux aguets… Rémi Huot, spécialiste des oiseaux partage sa passion des volatiles, au cœur de l’automne, de Saint-Malo à l’île d’Ouessant, pas après pas.
Faire ce voyage à pied par procuration est un délice pour tout lecteur ou toute lectrice qui aime prendre son temps, observer, sentir, écouter la nature. Bien évidemment le décalage est grand entre le confort de votre canapé pour découvrir ce périple, réalisé lui dans le plus grand dénuement (un sac à dos et une toile de tente à rafistoler dès la première nuit). J’en salue d’autant plus l’exploit.
Rémi Huot est un contemplatif érudit. Ses phrases à la précision chirurgicale sur la faune et la flore sont empruntes de poésie. Si le « slow tourisme » est à la mode, nulle doute que le roman « A fleur d’eau » serait un « slow récit » s’inscrivant dans une recherche de sensations au plus proche de la nature.
L’auteur place son lectorat hors du temps tout en décrivant à merveille son ressenti, ses petits gestes répétés des centaines de fois la plupart du temps sous la pluie le long des Côtes d’Armor et le Finistère : envoyer valser ses chaussures, s’enfoncer dans la vase, sentir la pluie sur son visage, guetter la marée, se réjouir de l’apparition d’un rayon de soleil, écouter les oiseaux…. Rémi Huot aime également mettre en avant les couleurs et les ambiances qu’il traverse. De quoi se mettre aussi à l’aquarelle !
Sauvage, telle est la nature traversée mais aussi l’âme de l’écrivain.
Une chronique à retrouver en intégralité sur le site Un livre dans ma valise
Rémi Huot est parti à pied, de Saint-Malo à Ouessant. Un road-trip littoral de 800 kilomètres. Un long chemin en solo, à creuser le chemin granitique d’une randonnée physique et intellectuelle. L’ornithologue est à l’affût de tout. Bien entendu, en levant le nez, il retrouve la compagnie familière des oiseaux. La compagnie humaine est plus rare. Il voyage et cohabite avec lui-même. La pluie n’est pas tendre avec le marcheur, le vent se joue de lui, le paysage, sauvage,
montre les dents.
Mais le marcheur au bout de la terre poursuit sa route au nord de la Bretagne, avec des calepins plein de mots, de phrases, d’odeurs, de sel marin et peut-être de chiure de mouette rieuse.
Depuis Henry David Thoreau, le « nature writing » permet d’écrire non plus sur, mais dans la nature. Rémi Huot n’est pas resté dans sa cabane d’observateur, il embrasse le monde extérieur en nous prenant par la main. Un beau voyage.