RENTRÉE LITTÉRAIRE
Sarah Serre nous offre un mythe moderne, inspiré et vertigineux, qui interroge le sens que l’on donne à l’existence, à l’effort et au vivre ensemble.
Première sélection du Prix Révélation d’automne pour un premier roman de la SGDL
Mots de libraires :
« Sous forme de fable, Sarah Serre raconte la vie d’une cité minérale en perpétuelle érection. Avec maîtrise et brio, elle décrit la fascination, l’obsession, l’utopie d’une telle entreprise. Et nous montre comment une idée, jusqu’à son absolu (et dans ses paradoxes), peut s’incarner. »
Coup de cœur de Christophe, L’Atelier Paris 20e
« La narratrice grandit à l’ombre d’une haute montagne, le regard toujours tourné vers elle.
À sa majorité, elle part à l’ascension. Au sommet, elle y découvre des mosquées, des ponts adossés aux toits des cathédrales, des arches grandioses et des temples effondrés.
La construction frénétique et incessante de ces monuments précaires, amoncelés les uns sur les autres, prend tous les montagnards. Qu’ils soient architectes, bâtisseurs ou sculptrices, il faut construire.
Pourquoi braver les intempéries extrêmes ou risquer les accidents ? Pourquoi aller si haut ? Pour qui construire autant ?
A essayer d’atteindre le ciel, c’est une tour de Babel aux multiples vérités que l’on bâtit, quelque soit l’époque ou les gens qui l’habitent.
Ce roman à deux voix – deux époques – nous plonge à la recherche de nos propres croyances, des civilisations que l’on construit sur les fondations des autres,
et décrit avec poésie un monde mouvant, étrange et fascinant. »
Coup de cœur de Marion, Librairie Maruani Paris 13eme
« Un roman fort bien amené sur la légende de la Tour de Babel pour parler de la cupidité des hommes ! En créant ce monde fait de pierre et d’art, Sarah Serre rappelle l’importance de se souvenir de ce qui fait les fondations. Un roman sur l’ambition, la force du passé et les dangers de la vanité ! »
Coup de cœur de Lucie, Les nouveautés Paris 10e
« J’ai été absorbée dès le début du roman par le désir de cette jeune femme de fuir Salve pour découvrir l’Ile (un écho au Bord du monde vertical de Simon Parcot). Je retiens de cette lecture les multiples interprétations et symboles qui résonnent avec les comportements actuels : le sens que l’on donne à sa vie en réalisant certains choix plutôt que de rester dans l’immobilité, la passion dévorante pour un métier, la folie humaine pour le bâti (au delà de l’art) en ignorant l’impact environnemental pour le toujours plus. »
Géraldine, Vents de terre, Les rousses (39)
« J’ai passé un excellent moment en lisant ce premier roman. Je me suis laissée entraîner dans cet univers à la fois onirique et cruel, aux côtés de cette jeune narratrice. »
Laura, La Folle Aventure, Trevoux (01)
Revue de presse
”Bâtir le ciel remporte sans conteste le prix du titre qui laisse entrevoir le plus de belles promesses, et de mystères. On y suit la trajectoire d’une jeune femme qui va tenter de s’élever dans tous les sens du terme…
—> Un premier récit dont la beauté formelle se trouve intimement liée à la métaphore développée par son autrice, propre à stimuler et interroger la lecture et l’imaginaire qui s’y construit.
“En plus de visiter nos manières de faire société, de consommer et de nous consumer, de questionner nos rapports au réel, à l’action, l’inaction, à l’art, la spiritualité et enfin, à nos façons d’habiter et de construire l’espace, “Bâtir le ciel” propose une expérience métaphysique, sensorielle et esthétique.
“Dans ce premier roman, Sarah Serre fait interagir les humains avec l’air. Ainsi, un groupe dénommé les Baires a un rapport à la pesanteur inédit: ses membres n’ont jamais touché le sol, et n’en connaissent donc pas la sensation. Ils et elles sont nés sur l’Île au-dessus, dans le Vide, à mille lieues de l’élément terre. (...) Avec “Bâtir le ciel”, Sarah Serre aspire à insuffler de la poésie et du fabuleux dans nos vies et nos imaginaires. Elle fait sans nul doute partie de ces jeunes autrices et auteurs qui ne se contentent plus de constater la nécessité de raconter et se raconter de nouvelles histoires, mais tentent de construire d’autres narratifs, d’autres mythes, pour faire naître une autre humanité.”
Entretien disponible en replay
“Pour son premier roman Sarah Serre s’est souvenue de sa fascination de banlieusarde pour Paris. Avec «Bâtir le ciel», elle imagine l’attirance ressentie par une jeune femme par une île et son architecture en perpétuelle mutation. Une fascination qui n’est pas sans risques.”
“Sarah Serre déploie un nuancier grandeur nature orné par un univers onirique très plaisant. Un voyage immobile en toute conscience qui ne manque pas de désarçonner parfois.”
“Bâtir le ciel est aussi brut que doux, un petit roman que l’on quitte avec un sentiment de travail bien fait.”
Chronique à retrouver sur le site d’ActuaLitté
“Ce roman court va nous questionner sur ce qui peut animer toute une communauté à aller toujours plus loin et plus haut, nous questionner sur notre rapport au sacré aussi d’une certaine façon puisque nous nous poserons souvent la question de savoir si cette volonté de développement verticale n’est pas une volonté de se rapprocher de la déité. (...) Il sera donc question dans ce récit de la vanité d’une part de l’humanité qui cherche toujours plus à se rapprocher d’un but inatteignable… Sarah Serre nous déploie sa fable à la chute finalement prévisible avec beaucoup de talent.”
“La dynamique du récit impose que la ville s’effondre au rythme de sa construction, infléchissant la lecture vers la recherche des sens possibles sur le terrain de l’allégorie : démesure d’une humanité qui prétendrait « bâtir le ciel » ? volonté de puissance, faute d’élévation ? délire absurde qui impose, pour construire plus haut d’arracher la pierre plus bas ? tour de Babel ? Enfin, au terme du voyage, une leçon de sagesse… Un texte poétique stimulant.”