« Lire Belle de mai est une chance. Pour les amoureux du genre, l’enquête policière est efficace, l’enquêteur est attachant et les dialogues savoureux. Mais l’expérience ne se réduit pas à l’enquête. Lire Belle de mai, c’est découvrir le quartier le plus pauvre de France en plein cœur de la seconde ville de France. C’est analyser comment certaines politiques de ville amènent à la pauvreté la plus totale et incontrôlable. C’est un cri d’alarme contre les politiques de centre ville qui visent à cacher nos pauvres plutôt que les accompagner. C’est un grand roman noir. »
Thomas, Librairie du Pincerais, Poissy (78)
« Pascal Escobar. Un nom à retenir. Car ce premier roman est une réussite et je suis ravi de savoir qu’il y aura des suites. Belle de Mai. Quartier de Marseille où la jeunesse s’oublie, le banditisme est omniprésent, la pauvreté est reine, mais qui restera à jamais empreint d’une âme authentique, palpable. Palpable dans ces lignes. Escobar dépeint sa ville avec un rare talent, brossant beaucoup de personnages, mais jamais il ne déborde, jamais n’en fait trop, le ton reste toujours juste. De bitume et de violence, le quartier de Belle de Mai sera toujours une zone bien plus complexe et plus subtile qu’elle ne le paraît. Surtout maintenant, grâce à cet auteur capable d’en transmettre toutes les nuances. Et là je ne parle même pas de la trame. »
Marcos, La manœuvre, Paris 11e
« Belle de mai est le roman d’une ville de contrastes, d’une ville de lumière, vivante, vibrante, mais aussi désespérante et d’une violence crasse, qui attire autant qu’elle révulse. Dans ce contexte, le personnage principal de Pascal ESCOBAR oscille entre la noirceur des quartiers les plus pauvres de Marseille, [...] et les petites douceurs quotidiennes tels que la cuisine locale, la vie de famille et la splendeur des paysages méditerranéens. Mais Belle de mai est avant tout le roman des habitants de Marseille, des démunis, des engagés, des drogués, des dominants, des asservis, des passionnés : mille facettes d’une société vacillante qui a bien besoin du recul offert par la littérature pour remettre un peu d’humanité au cœur de ce foutoir. »
Laura, Bibliothèque Pauline Rollard, Le Pradet (83)
« Avec Belle de mai, Pascal Escobar nous plonge dans les méandres des trafics marseillais. On y suit Stanislas Carrera, ancien éducateur reconverti en détective privé, qui est engagé par une jeune femme d’origine comorienne pour l’aider à retrouver son plus jeune frère.
Et voilà le lecteur embarqué pour une pérégrination dans différents quartiers de Marseille, des cités confinées à la Côte Bleue. Pascal Escobar interroge avec finesse l’évolution de cette ville aux multiples facettes, le sort réservé aux sans-papiers, la violence d’une jeunesse désabusée dans des quartiers laissés à l’abandon. C’est noir, prenant et efficace, mais c’est surtout l’histoire d’une ville racontée par l’un de ses habitants. »
Julie, Librairie Goulard, Aix-en-Provence (13)
Revue de presse
Guitariste au sein d’une multitude de groupes emblématiques de la scène rock marseillaise des années 2000, Pascal Escobar a définitivement tourné la page musicale. Son premier roman, publié aux éditions Le Mot et le reste, se veut une exploration de la topographie sociale de la ville aux 111 quartiers. Direction la Belle de Mai, un des quartiers les plus pauvres d’Europe, pour ce premier volet d’une trilogie à venir.
“Marseille, centre et héroïne de cette aventure, se déploie ainsi dans sa diversité tant architecturale qu’humaine.”
Une chronique à lire ici
“L’histoire est parfaitement maîtrisée de bout en bout. On découvre le quartier petit à petit. Une ambiance, un language, des normes. On respire un peu de cette atmosphère pesante et particulière. Pas de faux pas pour l’enquêteur et pour l’auteur qui nous transportent au cœur du quartier. Parfait.”
“Belle de Mai est symptomatique de ce que ressentent la plupart des marseillais vis-à-vis de leur ville et Pascal Escobar a su tirer profit de cette relation qui rappelle parfois le rapport qu’entretiennent les cubains avec leur île dans les romans de Leonardo Padura. Chargé d’histoire sans être pesant, nostalgique sans être poussiéreux, éminemment contemporain dans ce qu’il raconte, le roman de Pascal Escobar est une réussite à laquelle ne manquent ni la tchatche ni les saveurs propres à la cité phocéenne.”
Chronique et interview à lire ici
“Du rock au roman noir
Il partage son patronyme avec un célèbre baron de la drogue mais la comparaison s’arrêtera là. Pascal Escobar, travailleur social et membre actif de la scène rock marseillaise, auteur notamment d’une Histoire du rock à Marseille (Le mot et le reste, 2019) se lance dans la fiction avec le roman noir Belle de mai (Le mot et le reste, septembre 2023). Le natif de Saint-Henri y fait montre de fines capacités d’observation et d’une connaissance rare des différents mondes qui composent sa ville.”
“Quelques scènes fortes (dont un final où le héros est agenouillé devant un homme qui le tient en joue) ponctuent une intrigue fine et sensible, révélant une ville complexe, peuplé d’hommes et de femmes aussi complexes. Même si elle est fortement ancrée dans une cité précise, décrite avec soin, et qui sera appréciée par ceux qui la connaissent, l’intrigue joue aussi avec des éléments plus éternels et traversant les frontières : l’empathie, la violence, les relations amicales et la solidarité, l’égoïsme, la dureté, pour continuer cette exploration de la Tragédie humaine (parfois peuplée de comédie) qu’est notre pauvre humanité. Annoncé comme le premier volet d’une trilogie, Belle de mai est un roman qui nous laisse sur notre faim et dont on attend avec impatience la suite.”