Constitution
ou poèmes de la faillite
« Ses poèmes de la faillite, outre d’un sens de l’échec, témoignent d’une culture littéraire assez rare chez un jeune auteur. Il a lu les Anciens (les Grecs sûrement), il fréquente les Américains (de Pound, aux Beatniks et à la New York School). Il écrit parfois tordu et souvent brisé, parce que ça ne lui coule pas de cette source où tant de Narcisse s’épanchent. Il ne cède pas davantage à l’un de ces petits formalismes systématiques qui, loin de tirer la langue, aident surtout à tirer à la ligne. La différence, est que ce type ressent l’histoire (la réelle, pas la symbolique ou imaginaire) et qu’il a plus d’expérience que de discours. Il y a dans son livre de l’épique sans y croire, du lyrisme qui se réfrène, mais qui sont là tous les deux à s’agiter. Enfin ! »
Jacques Demarcq