Lauréat du Prix Landerneau Polar 2024
Finaliste du Prix Noir Vézère 2024
Sélectionné pour le Prix des lecteurs de la Foire de Brive
Sélectionné pour le Prix des lecteurs du Festival du Polar VLA
Sélectionné pour le Grand Prix du Festival des littératures policières de Libourne 2024
Sélectionné pour le Prix Robin Cook 2025
Sélection Prix Polar Libr’à nous
Retours de lecture :
De neige et de vent est le genre de texte aussi âpre que poétique, écrit dans une langue envoutante, qui m’a subjugué page après page. Une plume remarquable que j’ai pris grand plaisir à découvrir. [...] Ce roman est l’histoire d’une situation qui va complètement déraper. Au fur et à mesure que le décor se recouvre de neige, le vernis des normes sociales, de l’humanisme va s’écailler, les bas instincts s’éveiller, le pire se produire. Des personnages incarnés, un rythme bien dosé, une langue travaillée sensible percutante. Un véritable bijou enchâssé dans un écrin d’obscurité.
Coup de cœur de Loïc, Le failler, Rennes (35)
« La plume de Sébastien sait autant rendre de la tempête des éléments naturels que de celle des âmes humaines en proie à la douleur, au doute, à la culpabilité. Car seuls les tragiques événements révèlent le pire ou le meilleur des individus. Son écriture s’attache à décrire les lumières, les tons et les bruits des montagnes, [...] en une poésie picturale qui nous émeut autant que le destin des personnages et l’intrigue romanesque. Chapeau bas ! »
Coup de cœur de Corinne, Le domaine des murmures, Champagnole (39)
« Huis clos dont les murs sont tempête et accès bloqués. Huis clos où le danger doit frapper à n’importe quel moment. Huis clos où l’Homme se révèle dans sa nature la plus brute, la plus animale. [...] La tension de ce roman est addictive et il est difficile de refermer ces pages sans être curieux de son issu. Bravo à l’auteur et merci aux éditions Le Mot et Le Reste ! »
Marcos, Librairie La Manoeuvre, Paris 11e
« Avec De neige et de vent, l’écriture de Sébastien Vidal est au plus près des colères de la nature et des tourments humains. L’auteur corrézien confirme les espoirs placés en lui et, roman après roman, perfectionne son art. Ce huis-clos montagnard devrait finir de faire tomber les dernières réticences et lui offrir une place de choix sur la scène du polar en France. »
Yann, Alpha Bureau, Monistrol sur Loire (43)
« Roman noir, roman rural, roman social, un peu tout cela à la fois mâtiné de nature writing grâce à une plume talentueuse et un style fluide [...] Au final un page turner très efficace Bravo ! »
Christelle, L’Indépendante, Saint Gaudens (31)
« C’est un vrai bijou que ce roman noir écrit au cordeau d’une plume magnifique. C’est Rio Bravo qui aurait croisé Fargo sans oublier la poésie et la sauvagerie de la nature. C’est une plongée au plus noir de l’humanité dans le blanc infini de la neige pour faire briller ce qui reste de plus beau. »
Coup de cœur à la librairie La Droguerie, Saint Malo (35)
« Un huis-clos en pleine montagne qui questionne : que reste-t-il de notre discernement et de notre humanité en plein tumulte ? Une plume talentueuse qui rend hommage aux paysages sauvages ! À découvrir ! »
Géraldine, Librairie Vents de terre (Les Rousses)
« Violence des éléments mais surtout des hommes dans un village coupé du monde et gangréné par la xénophobie. On pense à “La poursuite impitoyable” ou encore des scènes de western pleines de tension où l’on se toise longuement avant de dégainer son arme. Prix Landerneau du Polar 2024 amplement mérité pour ce texte à l’écriture riche et généreuse. »
Coup de cœur de William, Espace culturel Leclerc de Vannes (56)
Revue de presse
“Après 25 ans de service en gendarmerie, Sébastien Vidal s’est lancé dans l’écriture. Son troisième roman, De neige et de Vent, a été récompensé par le prestigieux Prix Landerneau. L’histoire se déroule dans le village de Tordinona, près de la frontière italienne. Alors que celui-ci est coupé du monde par une tempête, la fille du maire est retrouvée morte. Les tensions montent. Tandis que le maire et certains habitants accusent un étranger de l’assassinat et cherchent à se faire justice eux-mêmes, Marcus et Nadia, deux gendarmes, s’efforcent de maintenir l’ordre.”
“Quel est le point commun entre François Hollande et Franck Thilliez ? Ils ont chacun écrit un livre cette année… et c’est à la Foire du Livre de Brive que vous pouvez les rencontrer.(...) Mais l’ancien président et le roi du polar ne sont pas seuls sur notre plateau. Vanessa Finot (France 3) et Valérie Delos (France bleu) sont bien entourées. (...) Les auteurs invités : Sébastien Vidal, auteur corrézien, prix Landerneau du polar 2024 pour son roman noir “De neige et de Vent” (éd. Le mot et le reste) (...)”
“Proposé par un éditeur dont le champ de prédilection se situe en dehors de la littérature policière, et signé par un auteur encore confidentiel, De neige et de vent s’impose comme un des romans surprise de l’année. Les péripéties imaginées par Sébastien Vidal, dans une ambiance western assumée, nous égarent dans un dédale de références cinématographiques. Si le décor évoque le Tarantino des Huit salopards (2015), l’intrigue rappelle le scénario de Rio Bravo (1959), de Howard Hawks. Et, bien plus encore, celui de son remake de 1976, Assaut, de John Carpenter.
Loin de l’exercice gratuit, ces clins d’œil aèrent un huis clos suffocant, brillante variation sur le thème de la peur et du rejet d’autrui. La richesse du style – plus d’une fois on se surprend à relire une phrase magnifiquement ouvragée –, saisit au plus près la violence de la nature, métaphore de celle des hommes, dont Sébastien Vidal restitue si bien les abysses. (...) « Le vernis de la civilisation est bien mince, qui cache la bête qui sommeille en chacun de nous », écrit l’auteur, amèrement lucide, et qui signe là un grand roman, forcément inconfortable, sur notre propre barbarie…”
Chronique à lire sur le site d’Options
De passage à Quimperlé samedi 13 juillet, l’écrivain de polar Sébastien Vidal est venu rencontrer son public et présenter De neige et de vent.
“Dehors, la colère gronde, les villageois réclament vengeance. L’effet de masse amplifie la bêtise, et la violence foudroie ce roman choral, lauréat du prix Landerneau. Dans ce nouveau fort Alamo se déploie un grand western social porté par une écriture fiévreuse, précise, fidèle à la tradition du nature writing.”
Chronique à retrouver en ligne sur Le Point
« C’est l’hiver. Un marcheur, sac à dos et chien, arrive dans un bled de montagne bien paumé pas très loin de l’Italie où il veut se rendre. La neige tombe à gros flocons et ce qui se prépare, c’est une tempête, une vraie, la pire de toutes. La pire des tragédies va avoir lieu. Et croyez-moi, vous êtes loin d’imaginer le degré de cruauté dont certains hommes sont capables par ignorance, bêtise et préjugés stupides ! »
découvrez l’ensemble de la sélection
“Avec ce thème classique du roman, et du roman noir en particulier, Sébastien Vidal nous offre une communauté soudée plus par la haine que par l’amitié, une meute hurlante qui voit arriver à la fois un étranger et un événement dont il sera injustement accusé. Certains en profiteront pour se dresser contre le pouvoir, d’autres pour fonctionner en meute sanglante. Le récit est mené de main de maître par l’auteur qui joue avec les codes pour écrire une histoire simple, limpide, présentant des personnages bien dessinés, qui ne sont pas des silhouettes mais acquièrent une grande force dans cette variation au cordeau qui emporte tout dans ce décor de neige de manière réussie et éblouissante.”
Retrouvez la chronique sur le site de K-Libre
“Sébastien Vidal entraîne le lecteur dans un récit haletant. On est partagé entre l’envie de connaître la suite de l’histoire et celle de tourner les pages à l’envers afin de savourer des descriptions de paysages féeriques.
L’ouvrage est également constellé de formules qui « tuent » telle « la vengeance vient comme la brise, elle repart comme le tonnerre ». L’intrigue, le scénario et le style servent une histoire captivante qui porte une morale.”
Chronique et interview à lire sur le site du Populaire du Centre
“Quand il écrit, ce fan du CAB s’astreint à une discipline quotidienne. 2000 mots par jour, pas moins. Et ça marche, puisque après le Prix du Roman Noir de Cognac pour son précédent opus, il vient de gagner le prestigieux Prix Landerneau du polar, pour son récit autour d’un meurtre dans un village de montagne reculé, et en pleine tempête.”
“Excellente histoire par la qualité psychologique du huis clos de la mairie entre un journalier un peu anar, une gendarmette miraculée et son collègue rongé de culpabilité. Les jurés du Prix Landerneau ne s’y sont pas trompés.”
“Un western, en effet, mais qui se déroule en France, dans un petit village des Alpes et soulève, avec une belle puissance, une série de questions : Que se passerait-il si la peur du gendarme n’existait plus ? Si les règles de droit étaient mises entre parenthèses, si chacun sentait, à la faveur d’une sorte de chaos général, qu’il pouvait agir à sa guise, régler lui-même ses comptes en toute impunité ?
Que se passerait-il alors ? Quel serait le visage du monde ? Et que deviendrait notre humanité ?
Autant de questions qui traversent cette histoire plutôt rocambolesque.”
“L’écriture de Sébastien Vidal offre une immersion totale dans ce huis clos oppressant, où les émotions et les doutes des personnages s’entrelacent avec la force de la tempête qui fait rage à l’extérieur. Même dans cette lumière épuisée, l’auteur souligne la résilience de ces trois personnages retranchés, déterminés à vaincre la folie des hommes. « C’est Soulages qui doit être aux manettes, et dont Marcus acquiert la certitude qu’il y aura, à un moment donné, un trait de lumière sublime. » Si la lumière semble faible ou éteinte, elle offre pourtant un contraste saisissant avec l’obscurité d’une situation sombre et désespérée.
Découvrir la plume de Sébastien Vidal c’est comme se laisser envelopper par les rayons d’une flamme douce et apaisante dans un paysage enneigé et déchaîné. Chaque mot est une étincelle de poésie qui réchauffe l’âme et éclaire les recoins les plus sombres de l’histoire.”
Article à retrouver sur le blog d’Aude Bouquine
“L’inspiration pour ses romans trouve souvent sa source dans des images évocatrices : «Une scène initiale me vient en tête un peu comme une vision, quelque chose de très cinématographique, qui dure quelques secondes. Et c’est à partir de cette scène que je laisse grossir, qu’au fil des mois des personnages émergent, des lieux, jusqu’à donner naissance à une véritable histoire », confie-t-il, ajoutant que son parcours en gendarmerie l’inspire beaucoup pour ses personnages.
C’est d’ailleurs grâce à une de ces visions qu’est né “De neige et de Vent”, son troisième roman, publié chez la maison d’édition Le mot et le reste. « En 2020, j’ai eu cette scène initiale où je voyais un homme avec un sac à dos qui marchait sur une route de montagne, dans une tempête de neige, accompagné de son chien. Ça a été la scène fondatrice. »
“Un roman noir au style fluide — avec un vocabulaire riche, des phrases longues et une syntaxe soignée, ce qui ne gâche rien, bien au contraire. Le lecteur navigue au fil d’une intrigue où les interactions ambiguës entre les personnes creusent le malaise. L’omerta est de mise.
Un page-turner efficace alliant une intrigue policière maîtrisée à une plume talentueuse.”