Que les lecteurs précis ou pressés qui s’en iraient tout à l’heure fureter dans leur librairie préférée n’hésitent pas à commencer à feuilleter le livre par la fin. Ils pourront y découvrir les constellations tournoyantes de mobiles et d’images qui animent ce livre, dont l’auteur leur a malicieusement dessiné la carte.
Sereine Berlottier – Remue.net
Revue de presse
Journal du regard autant que tentative d’inventaire de l’espace urbain, Fenêtres, Open Space procède par répétitions, déclinaisons, diffractions de ce qui se donne à voir et à comprendre, dans la brièveté et le mouvement, pendant les quelques minutes passées chaque jour à prendre le métro sur le même parcours, entre les stations Colonel Fabien et Barbès.
Une écriture qui dialogue sans cesse, on l’aura deviné, avec une autre tentative d’épuisement célèbre autant qu’avec Paysage Fer, pour ce que le visible sans cesse y reste à construire, à conquérir, à arracher à la torpeur, à l’habitude, à l’emportement.
Que les lecteurs précis ou pressés qui s’en iraient tout à l’heure fureter dans leur librairie préférée n’hésitent pas à commencer à feuilleter le livre par la fin. Ils pourront y découvrir les constellations tournoyantes de mobiles et d’images qui animent ce livre, dont l’auteur leur a malicieusement dessiné la carte.