Sélectionné pour le Prix Paul Emile Victor 2025 organisé par la Fondation”
Retours de lecture :
“Un style magnifique, de l’humour et une belle réflexion sur notre société.”
Pascal, Librairie Jaubert (Riez)
“Vous ne connaissez pas Karin Huet ? Cette bourlingueuse à plus bourlingué que Cendrars, a plus usé le monde de ses semelles de vent que Bouvier et Rimbaud. Aujourd’hui avec “Cannabis” elle relève le défi de Stevenson, mais dans la direction opposée, avec sa soif de découvertes et sa bonne humeur contagieuse.”
Laurent, Librairie Colibri à Voiron
“Randonner dans les traces des moutons et des bergers qui ont fait la Routo, tel est le défit de Karin, grande voyageuse et aventurière. Partie d’Arles avec l’âne Panettone, la marche se transforme en une suite de péripéties. Il faudra même en changer car la route est longue jusqu’à l’Italie. Un récit pittoresque, haut en couleurs, émotions, rencontres où l’on apprend beaucoup sur la transhumance et sur l’auteure, son humour, sa volonté et son enthousiasme.”
Sophie, Le Bleuet (Banon)
“Un livre très joyeux sur l’itinérance, avec ses beautés et ses aléas. Karin Huet raconte au jour le jour ses déboires avec son premier âne, ses rencontres, sa vision de la transhumance et du pastoralisme d’hier et d’aujourd’hui. J’aime aussi cette idée du voyage lent, où l’on se réapproprie le territoire en marchant.”
Magali, Librairie La Géosphère (Montpellier)
“Fût une époque où les bergers partaient pour une marche de plusieurs semaines, allant de Provence jusqu’aux Alpes pour monter leurs troupeaux en estive.🐑🐑⛰ Cet itinéraire, c’est la Routo, sentier qui s’est perdu dans les méandres de l’espace et du temps et que nous fait revivre Karin Huet au cours d’une randonnée au long cours. Accompagnée d’un bourricot, elle chemine au travers ces anciens chemins de transhumance tout au bonheur de paysages magnifiques, de bivouacs improvisés et de rencontres riches de partage.”
Ludovic, La Géolibri (Bordeaux)
Samedi 5 octobre, 18h, apéro-voyage avec Karin Huet !
“En 2021, à bientôt soixante-dix ans, Karin Huet est partie faire “la routo”, une des plus anciennes piste de transhumance entre la Crau et le piémont italien, longue de 500km. Elle est accompagnée par Panetonne, puis par Cannabis, des ânes robustes, parfois récalcitrants :) Le paysage défile au rythme de leurs sabots, des rencontres, des bivouacs. Karin Huet a une écriture qui déborde de vie, de malice, c’est un régal de la suivre.”
Stéphanie, Librairie Dans la forêt (La Chaise-Dieu)
“Un récit décalé, Karin Huet a 68 ans quand elle décide de partir sur les traces de la transhumance historique La Routo. Souvent cocasse, toujours musclé, ce récit aux accents humoristiques, nous donne le goût d’avancer, et de ne pas renoncer.”
Emma, Librairie de Paris (Saint-Étienne)
Revue de presse
“Deux auteurs, une autrice participent au prix littéraire “Curieux voyageurs”. C’est le cas de Karin Huet avec son livre L’âne et la routo publié aux éditions “Le mot et le reste”. Le lecteur la suit sur cette fameuse routo, fait connaissance avec les deux ânes qui successivement accompagneront son parcours, partage ses rencontres. Un récit plein de sensibilité, de chaleur humaine, mais aussi d’humour. Un vrai plaisir de lecture !”
“Dans L’âne et la Routo, Karin Huet, grande aventurière et plume acérée, nous embarque dans un périple hors du commun à travers les anciennes drailles de transhumance. Accompagnée de deux ânes aux caractères bien trempés, elle nous livre un récit aussi drôle qu’émouvant. De la Provence aux Alpes, entre défis de terrain et rencontres insolites, son voyage est une ode à la lenteur et à la résilience. Une aventure littéraire pleine d’humour et d’authenticité à découvrir sans modération.
« L’ÂNE ET LA ROUTO », 500 KM À SABOTS ET À PIED DE FONTVIELLE À VALENSOLE, DIGNE, SEYNE, JUSQU’À VINADIO ITALIE
C’est un « coup de pied de l’âne » que donne fort loyalement Karin Huet dans la pile chancelante de la rentrée littéraire. Pas moins de 600 ouvrages, au nombre desquels ne figurera pas son réjouissant récit de voyage « L’âne et la routo ». 217 pages réunissent pour le meilleur et le pire, deux ânes routiers : Panettone et Cannabis et une sacrée cheminote Karin Huet, 68 ans aux prunes ! Cette aventurière à la plume aiguisée de grande reporter, nous a déjà conté ses exploits : « À même la mer, un voyage en kayak aux Tuamotu », chez Glénat, « Passage aux îles Féroé avec des bottes en caoutchouc », « Un périple en Patagonie » chez La Part commune, etc.
GR 69, 500 km dans les traces des bergers, « far la routo », un itinéraire séculaire et contemporain…
Journal de bord tenu à l’automne 2022, il mène des plaines de la Basse-Provence aux vallées alpines sur les anciennes drailles de transhumances ovines. Jonchées de difficultés « narrables » – pas de balisage dans les Bouches du Rhône, incertain ou inexistant ici ou là, visibilité compromise par une météo redoutable, chute de rocher – le périple n’est pas de tout repos ! Cavalière certes mais piétonne ânière psychologiquement « directive » d’un âne rétif, puis d’un âne docile, c’est une autre aventure. Son récit détaillé de l’interface : équidé, femina sapiens est édifiant.
Quelques bons apôtres sur son parcours, beaucoup de pharisiens ! Des rencontres restituées avec humour, à lire par-dessus son épaule et l’échine, est un plaisir à prendre chez soi à l’abri, sans que le bât ne blesse… On retrouve une certaine trivialité sensuelle assumée, signe de santé, comme dans ses opus précédents, mais l’art de se torcher était déjà décrit par Rabelais qui recommandait l’usage d’un poussin. Karen se contente de végétaux dignes des manuels de survie. Mais ici, il s’agit de la vie tout court, une vie au petit trot. Des gratouilles…
La traversée de Digne à âne est un moment d’anthologie, l’urbanisme un obstacle à vaincre, sans compter avec les « admirateurs » qui gratouillent les fronts, les joues, les cous, exception faite de ceux de la narratrice. Elle rend un hommage vibrant à Patrick Fabre, directeur de la Maison de la Transhumance à Salon de Provence qui a travaillé pendant quinze ans à établir le parcours de la « Routo » mais aussi à Bernadette et Bruno de Provenc’Ânes et bien sûr aux anonymes rencontrés en chemin. Santons, sonnailles, tardons (agneaux nés au printemps), pasteurs du néolithique, espigaou, le boutoir de sangliers, caraïres, Giono, patous, vétérinaires, le Bleuet, Banon, cassoir à amandes, pèbre d’ase, Pierre Magnan, coussouls de la Crau sèche, aide-bergère, n’en jetez plus ! La lecture est aussi une randonnée, alors en route ?”
“La seconde, pétillante quasi-septuagénaire, (en)traîne une sacrée tête de bois sur une ancienne
draille de transhumance, entre basse Provence et alpages italiens, pour une délectable découverte du monde pastoral.”
👣 On n’est pas sérieux, quand on a soixante-dix ans ! Ainsi pourrait commencer le récit plein d’allégresse que Karin Huet fait de sa Routo, un sentier de Grande Randonnée très officiellement inauguré en juin 2020 (le GR69 de la FFRP), suivant le traditionnel parcours des troupeaux de moutons entre la Provence et l’Italie. « Far la routo », en occitan, signifie transhumer. Pour Karin Huet, écrivaine-voyageuse dont la bougeotte est depuis longtemps chevillée au corps, l’appel de cette aventure était irrésistible. D’autant qu’elle s’avoue fascinée et émue par le #pastoralisme – une fascination et une émotion joyeusement tournées en dérision !
👣 Néanmoins, la fougue de l’âge mûr n’allant pas de pair avec une musculature à toute épreuve, le périple se fera avec un âne, vaillant compagnon porteur de barda. Avec tous les déboires que cela impliquera : lenteur, tentatives d’évasion et autres sources quotidiennes de découragement. Cela n’empêchera pas l’autrice de garder intactes sa verve et sa capacité d’émerveillement, dont elle fera preuve face à chaque personne rencontrée, face à chaque panorama admiré. Partageuse, elle nous donne à humer les joies du grand air sans jamais, au grand jamais, se prendre au sérieux.