“Une vallée, une cordée, une mission et la folie d’un homme. Grimper toujours plus haut comme pour toucher le ciel jusqu’à perdre la raison. Et pourtant il faut redescendre ou peut-être pas. Alors oui pour Simon Parcot le bord du monde est vertical et son premier roman, vertigineux.”
Rémi, Librairie L’Utopie (Paris)
“Un air frais de nature, une cordée d’amoureux de la montagne et un objectif : atteindre le sommet de la Grande ; cette montagne qui fait dire à tout le monde que le bord du monde est vertical.
Ce premier roman court mais puissant nous emporte dans une incroyable aventure au milieu des plus beaux paysages. L’auteur, professeur de philosophie, nous invite au voyage et au calme dans ce petit livre aux personnages attachants et plein de caractère.
Un petit bijou. ”
Librairie Gutenberg (Strasbourg)
• Lauréat du Prix Fiction du festival Écrire la nature en partenariat avec L’Express
• Lauréat du Prix du Récit de l’Ailleurs 2023
• Lauréat du prix Isère Habitat
• Sélection Prix Jean Giono 2022
• Sélection Prix Jean-René Huguenin 2022
• Sélection Prix Première Plume 2022
• Finaliste Prix Hors Concours 2022
• Sélection Prix des Lecteurs 2023
« S’il ne devait rester qu’un sentiment en refermant Le Bord du monde est vertical, c’est la capacité de l’auteur à montrer l’imperceptible et saisir l’insaisissable. Simon Parcot appréhende et restitue parfaitement les motivations qui nous poussent vers les montagnes et leurs mystères. »
Jean-Claude Ostorero (producteur du _Sommet des dieux, César du meilleur film d’animation 2022)_
« Le premier roman de Simon Parcot touche par sa singularité et son univers affirmé. D’une écriture poétique et charnelle, il investit l’univers de l’alpinisme en s’affranchissant des codes du genre. À une certaine “littérature de l’exploit montagnard”, il préfère la méditation métaphysique, danse à la lisière du fantastique. Les phrases sont fluides, la plume élégante. Le Bord du monde est vertical offre un délicat plaisir de lecture. »
Clara Arnaud (autrice de La Verticale du fleuve, Actes Sud)
« C’est un bien bel hommage à la montagne et surtout un magnifique roman sur les rêves qui nous habitent et sur le dépassement de soi! De quoi faire vivre et alimenter de futures légendes… »
Myriam Mazeaud, Rayon Littérature Française, Fnac Nantes
« J’ai aimé l’écriture et le cheminement d’un récit de montagne très concret et réaliste à une forme de récit plus légendaire. La réflexion autour du rêve, de l’imaginaire, de la force du récit. Et cette frontière finalement si ténue entre le rêve et la réalité [...]. Et puis, je pense que c’est un texte dont je n’ai sans doute pas encore perçu toutes les subtilités. Un livre bref, mais qui recèle bien des questionnements, à la fois sur la nature humaine et sur celle – plus intime – du lecteur. »
Nadège, Librairie Antigone (Gembloux, Belgique)
« J’ai beaucoup aimé, cela rappelle les ouvrages de Paolo Cognetti, les personnages sont ancrés et le décor très incarné. »
Sylvia, Librairie Au coin des Mots Passants (Gap)
« Une vallée, une cordée, une mission et la folie d’un homme. Grimper toujours plus haut comme pour toucher le ciel jusqu’à perdre la raison. Et pourtant il faut redescendre ou peut-être pas. Alors oui pour Simon Parcot le bord du monde est vertical et son premier roman, vertigineux. »
Rémi, Librairie L’Utopie (Paris)
« Quel livre merveilleux ! Il faut sans plus attendre se laisser entraîner par cette cordée au fin fond de la vallée. On vit dans ce roman un grand moment d’aventure, de rêve humain et de dépassement de soi. On est tenté, ébloui, un brin ensorcelé par cette montagne et son mystérieux sommet. On est bercé par l’amitié, l’amour et la chaleur partagée. On est porté par cette écriture poignante qui souffle sur les pages comme un vent de neige. »
Muriel, Vivement Dimanche (Lyon)
« Ce roman est inclassable : à la fois récit de montagne, conte philosophique et roman d’apprentissage. [...] On pense bien sûr au Sommet des Dieux de Jirô Taniguchi, mélange d’aventure, de réflexions philosophiques et de poésie. La nature est bien sûr au centre de ce récit avec cette question : doit-on se fondre en elle ou la dominer ? Et quel doit être le rôle de l’homme dans ce décor : arrivé au sommet, il redescend ou il continue vers les cieux ? Un court roman surprenant et qu’on ne lâche pas tant on est saisi par la beauté de ce texte qui nous parle de dépassement de soi. »
Valérie, Un monde à soi (Roanne)
« Une cordée, la montagne, le refuge et la tempête, les chiens, la neige, le vin, le sommet… Ce premier roman envoûtant vous sortira de votre quotidien pour une aventure en haute montagne entourée de mystère et de magie, un brin fantastique mais au pari poétique très réussi, je vous le conseille vivement ! »
Sophie, Le Bleuet (Banon)
« Immense coup de cœur pour Le Bord du monde est vertical. Un roman d’une poésie infinie, sur le dépassement soi. Un livre aux allures de conte initiatique, aux accents philosophiques sur le désir et la mort. Des personnages allant au bout d’eux-mêmes. Une pépite qui se ressent ! Vertigineux ! Foncez ! »
Valérie Schopp, L’arbre à mots (Rochefort)
« Un premier roman magnifique, nourri d’imaginaires qui peuplent les cimes et de métaphores, buriné d’histoires laminées au vent qui façonnent les destinées. […] Simon Parcot, en funambule magnifique, signe une parabole somptueuse, ciselée de poésie, comme de clins d’œil, sur les crêtes et les mystères qui agitent l’existence, les songes abrités des grands sommets. Quel beau roman scintillant d’échos, d’hommages, qui résonnent d’entre les parois. »
Mathieu Lartaud, Decitre Grenoble
« Histoire d’une aventure, aventure en montagne, aventure humaine, plongée dans la nature, plongée en soi. Exigeant comme la montagne, attirant comme la montagne, beau comme la montagne, intriguant comme le mystère de la montagne, un premier roman philosophique d’aventures en altitude éclairé par une poésie à la hauteur de la rudesse de l’aventure. »
Max, Vaux-livres (Vaux-le-Pénil)
“Le Bord du monde est vertical c’est un conte hypnotique qui entraine le lecteur dans le sillage d’une cordée qui s’en va faire l’ascension d’un mont sans fin. Simon Parcot nous offre un moment de lecture hors du temps dans lequel on s’engage avec délectation. Tout en délicatesse, ce texte est une ode à la vie et à la littérature qui nous étreint le cœur.
Plus qu’un premier roman, Le bord du monde est vertical est un petit bijou de poésie.”
Léa, Decitre Bellecour
Coup de cœur : “Conte initiatique et philosophique qui allie la splendeur de la montagne et ses mystères. Un premier roman singulier, d’une richesse absolue hymne à la légèreté et à l’exaltation de la vie.”
Katia, L’embarcadère (Saint Nazaire)
“Ce roman initiatique nous plonge au cœur de la montagne, la découverte, l’exploration, la performance ou encore le dépassement de soi avec lesquels se mêlent réflexions philosophiques et voltiges poétiques. Beauté, merveille et fatalité sont au rendez-vous.”
La librairie du voyage (Rennes)
“Conte des sommets, ce livre est un hommage à celles et ceux qui arpentent les limites verticales et enneigées du monde, à leur sagesse et à leur folie. Pour se tenir au bord du monde, il faut parfois devenir animal ou végétal, affronter la mort pour savourer la vie, trouver l’équilibre entre l’humilité et la fascination. Cette cordée vous emmènera vers les plus hautes cimes…”
Émilie, Librairie Pantagruel (Marseille)
« Un roman initiatique, parfois onirique, qui résonne en chacun. Un hommage à la montagne et à l’ascension. »
Lisa, Librairie Adrienne (Lyon)
« Voilà un roman de montagne. De Grande Montagne. La Cordée franchit les cols pour venir en aide à ceux qui sont coupés de tout, en hiver. Mais là leur mission en cache une autre. Un récit qui parle de l’essence même de l’ascension et du besoin de grimper. Un premier roman très réussi. »
Christelle, Librairie Elkar
« Récit de voyage, d’initiation, comme un écho à une autre expédition, une autre horde, un autre roman. Cette cordée-là ne cherche pas l’origine du vent, mais à atteindre le sommet de la montagne, au bord du monde que personne n’a jamais vu. Aventure, dépassement de soi et poésie se rencontrent dans ce conte philosophique aérien. »
Coup de cœur de la librairie Un moment chez Mémé (Mougins)
« Voici un sublime premier roman. S’y mêlent l’âpreté de la montagne, son mystère sévère et parfois impitoyable, sa majesté bien sûr et les émotions qu’elle inspire. L’admiration, la crainte, la fascination, l’obsession même…
[...] En creux, l’onirisme obstiné de Gaspard dont la quête secrète est d’atteindre le Sommet, que personne n’a jamais vu. Ou en tous cas, si quelque fou y est parvenu, il n’est jamais redescendu. Simon Parcot nous offre cette œuvre inspirée, parfois onirique et vraiment réussie. »
Coup de cœur de Bénédicte, Le Failler (Rennes)
« Une belle littérature comme j’en raffole. Un écrit simple et élaboré, sobre et fourni en même temps. Une sorte de fable des cimes où se côtoient des individus bien plantés, mais habités par des rêves. Des lieux grandioses qui ne se laissent pas amadouer, et surtout cette montagne sans fin que personne n’a jamais su gravir. Au centre de l’histoire ? La Cordée, qui est là pour réparer et retaper les maisons de ces hameaux abandonnés du monde… Soi-disant… Depuis le Reculoir, au pied de l’immense paroi, une autre quête se dessine, celle du graal qu’on appelle le quartz de l’âme. Chut ! C’est mon Goncourt à moi. »
Benoît, La Géothèque (Nantes)
Coup de cœur de Pierre Bovet à la Procure Étincelle à Annecy
Sélection des romans de la rentrée de Dialogues Brest
L’ivresse de la montagne… la présence à soi et au monde… L’aventure d’un premier de cordée en quête d’absolu nous révèle toute la rudesse et la beauté de la montagne enneigée et inatteignable… Entre réel et imaginaire, une merveilleuse épopée d’un héros à l’assaut de la « Grande » : Réussira-t-il à l’atteindre ? Un délicieux premier roman, empli de poésie.
Marithé, Une page à écrire (Janville)
« On plonge comme dans un rêve dans ce roman aux allures de conte spirituel qui nous parle de l’Homme, de dépassement de soi, de recherche de quelque chose de plus grand… Simon Parcot a compris et rendu avec talent et poésie la dimension spirituelle de l’ascension en montagne. On vous conseille ce petit roman envoûtant et inspirant ! »
Librairie UOPC (Bruxelles)
« Simon Parcot signe un premier roman d’une beauté rare et manie l’écriture comme un alpiniste manie le piolet, avec grâce et précision. Grand coup de cœur pour ce récit d’aventure au cœur d’une montagne hostile et d’une nature impitoyable, où la volonté de l’Homme est tout. »
Marie, La librairie polinoise (Poligny)
Au coeur de la Vallée des glaces, une cordée de deux chiens (Moïra, Zéphyr), une femme (Ysé) et trois hommes (Gaspard, Solal et Vik) affronte une tempête de neige pour rejoindre le Reculoir, l’ultime hameau avant le Bord du monde, cette gigantesque montagne dont nul n’a pu voir le sommet. Initialement dépêchée pour une mission de routine, l’équipée découvre que son chef a un autre dessein. Embrasé par le prêche du Père Salomon, un mystique abreuvé de brûle-gorge qui dit connaître le moyen de s’élever jusqu’au sommet de la montagne, Gaspard a décidé de tenter la grande Ascension. Fraîchement recruté, le jeune Solal devra suivre son mentor dans sa quête d’absolu ou écrire son propre destin.
Revue de presse
“Le Bord du monde ? Une fin du monde verticale, une « interminable pyramide de pierre qui s’élève jusqu’à ce que son supposé sommet se dilue dans l’espace » : voici le cadre, aux dimensions inconnues (un sommet jamais aperçu culminant « à neuf mille, tantôt quatorze mille mètres »).”
Retrouvez la chronique sur le site d’Alpine Mag
“Pour son premier roman, Simon Parcot, écrivain et « philosophe des sentiers », comme il se définit lui-même, use d’une écriture minérale, qui retranscrit la morsure du froid, la chaleur d’un feu et l’ivresse des cimes vécues par les grimpeurs. Au sommet, que trouve l’alpiniste ? « Un surplus d’éther, la marque de l’esprit. » Toute ascension est intérieure, nous dit ce récit happant.”
“Une lecture poétique, un roman initiatique et une quête personnelle autant physique que philosophique.”
”À retrouver dans Le Dauphiné Libéré”
“La notion de vertige a nourri la réflexion de deux auteurs, Simon Parcot et Arthur Lochmann, qui lui accordent une place centrale dans leurs ouvrages respectifs.”
Un article à retrouver dans son intégralité ici
“Laruns, bourgade de 1 400 âmes situé dans la vallée d’Ossau, organise en effet du 1er au 4 juin son 2e Festival pyrénéen de littérature, sobrement baptisé “Ecrire la nature”.”
Un article à retrouver dans son intégralité ici
Au commencement donc était la montagne. Sa beauté. Sa cruauté. Fascinante. Terrifiante. Sublime. Dans la vallée sauvage du Vénéon (Oisans) où s’est installé l’auteur. Au cœur de la Vallée des Glaces, une cordée. Sorte de brigade d’intervention, dont le rôle et la fonction au cœur des tempêtes et des vents de l’hiver est de relier entre eux des vivants dispersés, isolés les uns des autres, coupés du monde. La cordée affronte une tempête de neige alors qu’elle est en route pour rejoindre le Reculoir, ultime hameau avant le Bord du monde, cette gigantesque et mystérieuse montagne dont nul n’a pu atteindre le sommet, dont nul ne connait le sommet. A la tête de la cordée, deux chiens pisteurs, suivie d’Ysé la Bergère, la tête chercheuse du groupe ; puis vient Vik le Buffle, le porte-traîneau, ensuite Solal, le plus jeune, sorte de commis et enfin Gaspard, le chef mythique de la cordée, l’étrange personnage qui incarne à la fois la longue tradition des colporteurs, l’alpiniste du groupe et le héros brûlant du désir de tenter la grande Ascension. L’équipée initialement dépêchée pour une mission de routine découvre que son chef a un autre dessein. La cordée est menacée dans son unité, traversée de tensions, confrontée aux contradictions des uns et des autres, au désaccord entre ses membres, à la pluralité des projets parfois divergents, parfois convergents d’individus formant une société.
Alors que les fêtes approchent, L’Express a sélectionné huit histoires qui sauront faire mouche, à condition d’être offertes à la bonne personne… Nos conseils cadeaux.
Le Bord du monde est vertical y est présent.
Nous vous proposons cette semaine de vous offrir des brèves de lectures qui vous aideront peut-être à faire de chouettes cadeaux littéraires !
Le Bord du monde est vertical apparaît dans es choix de Papier crépon
La chronique est accessible ici
Rencontre au Grand Bivouac d’Albertville avec Simon Parcot, auteur du Bord du monde est vertical.
« Notre histoire commence dans un nuage, bien au-delà de la Terre, bien au-delà des montagnes. En ce nuage logeait un ange.» Ainsi débute Le Bord du monde est vertical, premier roman de Simon Parcot, rencontré lors du Grand Bivouac d’Albertville. Le jeune auteur – qui a une formation de philosophe (il a enseigné un an avant de «fuir les quatre murs d’une classe» et anime désormais des «philo-randos») – habite dans une maison de famille dans la vallée du Vénéon dans le massif des Ecrins. L’occasion d’évoquer avec lui la montagne et l’altitude, le symbolisme des cimes ou les pistes damées trop sages.
[…]
Des paysages à couper de souffle
Simon Parcot nous projette au cœur de la tourmente avec cet équipage auquel ses mots parviennent à nous intégrer. Il est vrai qu’il connait et aime la montagne, où il a en partie grandi, le froid (il a voyagé dans le Spitzberg et au Népal) et la marche (il a parcouru les Chemins de Compostelle).
Face à la neige qui recouvre quasiment toute trace d’humanité, ces hommes et cette femme opposent un calme et une attention constante. Le danger est palpable, l’effort physique également, mais ils ne font, de leur point de vue, que leur travail. Pas de fierté mais des compétences essentielles, un attachement viscéral à la vie et la conscience de la fragilité humaine.
Nul besoin d’être un adepte de l’escalade ou des hauts sommets pour être transporté par cette nature sauvage et ces personnage simples autant que fascinants.
Un texte poétique et philosophique
L’auteur aime les mots et la philosophie, qu’il pratique en marchant. Il se définit lui-même comme un « poète de sentiers » ou un « métaphysicien aux pieds ampoulés ». Si l’objectif de son livre était de nous donner envie de le suivre dans ses tribulations oniriques autant que dans ses réflexions sur l’amitié, la transmission ou la mort, il est parfaitement atteint.
En 160 pages à peine, ce roman d’aventure nous dépayse, nous fait côtoyer l’extrême, nous divertit et nous propose, sans jamais l’imposer, de nous interroger sur la vie. Il nous donne aussi une folle envie de découvrir les prochaines « promenades littéraires » de ce nouvel auteur.
Retrouvez la chronique en intégralité
À la fin de l’émission Mauvais Genres sur France Culture, Elise Lépine recommande le livre de Simon Parcot, qu’elle qualifie comme “l’héritier d’Alain Damasio”.
[…]
Je sais. J’ai balancé un long exergue. Mais c’est à dessein. Pour que tu saisisses la profondeur de ce court texte. Et aussi la beauté de l’écriture. T’as bien lu la dernière phrase ? C’est pour croiser des phrases de cet acabit que je lis. Le poids du cercueil, tu le sens aussi quand tu lis ce passage. L’arête de bois qui pèse sur l’os de l’épaule et qui fait mal, tu la sens la douleur ? Voilà.
Je ne m’attendais pas à un conte. C’est comme ça que je l’ai ressenti. Un conte, avec tout ce que ça trimballe d’imaginaire, de légendes, de mythes. […]
Je ne vais pas te raconter, franchement, ce serait un gros gâchis. Je préfère te causer de ce magnifique travail qu’à fait Simon Parcot. Un travail d’imagination, pour inventer ce monde attirant, onirique (je sais, je l’ai déjà dit, mais j’enfonce l’idée comme on enfonce un point d’encrage dans une faille, en escalade). Mieux, l’auteur n’a pas eu peur de convoquer la poésie, elle est à l’œuvre souvent dans ces lignes et dans la bouche des personnages, et il n’a pas eu peur non plus de surprendre avec une narration étonnante. Par moment, on sait que c’est Gaspard qui parle, et d’autres fois, on ne sait pas, on imagine, et c’est très excitant, ça maintient le niveau de lecture.
Pas besoin de connaître ni d’aimer l’alpinisme pour apprécier ce roman. Le sujet n’est pas là. Le cœur du récit c’est la cupidité, l’avidité, le coeur c’est l’hubris, l’orgueil. Le coeur c’est la Nature, omniprésente, à la fois témoin et juge intraitable. […]
Il y a aussi, dans ce roman, la volonté de dire que pour goûter la joie de la vie, ce que l’on appelle à tort les « petits plaisirs de la vie », il faut se mettre à l’épreuve, risquer de les perdre pour les savourer vraiment. Ou s’en éloigner pour mieux revenir. Une philosophie Saint-Exupérienne à laquelle j’adhère totalement. Partir courir dans l’hiver furieux pour se régaler de la chaleur du poêle au retour. Tu vois ce que je veux dire ?
Bon, je te laisse avec un autre passage, pour être sûr que tu vas l’acheter et le lire ce roman. C’est Ysé, la femme de la Cordée qui parle : « Ma langue c’est un chant : ça se dit, ça se vit, c’est fini. »
Une chronique à retrouver en intégralité sur Aires libres
Un fragile cortège tente de se frayer un passage dans une vallée escarpée. La cordée se compose de trois chiens, d’une femme, Ysé, et de trois hommes, Gaspard, Solal et Vik. L’équipée part à l’assaut d’une montagne dont nul n’a jamais vu le sommet. Bravant une tempête, elle se dirige vers le Reculoir, ultime hameau avant le Bord du monde. Les y attend le père Salomon, un prêcheur exalté. D’une grande pureté formelle, ce premier roman d’un philosophe-marcheur baigne dans une atmosphère mystique et onirique. Une fascinante quête métaphysique placée sous les auspices du “Mont analogue” de René Daumal.
Un article à retrouver dans L’Obs
[…] “Car la montagne est un exhausteur de goût, un exhausteur de vie!” Tout comme Le Bord du monde est vertical, condensé d’aventures, d’amitiés, d’altitudes gigantesques, de conquêtes de l’inutile, de poésie et de métaphysique. Sous la plume de son auteur, Simon Parcot, philosophe, organisateur de « randos-philo » ou encore « colporteur de pensée», la montagne se fait magique et l’homme extravagant. […]
Mais laissons le mystère se lever au seul lecteur de ce premier roman« vertigineux » d’ores et déjà acquis par Le Livre de poche.
Un article à retrouver en intégralité dans L’Express
L’HISTOIRE. La cordée, composée de deux chiens, une femme et trois hommes, part à la conquête de « la Grande », cette montagne qui délimite le bord du monde. Mais Gaspard, chef de l’expédition, ne parvient pas à dépasser le corridor de gel qui permet d’y accéder. Sans doute parce que cette ascension, avant tout spirituelle, le mènerait vers les portes de l’Éternel…
UNE COULEUR : blanc, comme les paysages lunaires qui campent le décor de ce roman et la pureté de la prose de Simon Parcot.
UNE MUSIQUE : un air de Philip Glass résonne ici, tel un écho entre les glaciers et les cieux.
ON AIME : ce remarquable premier roman, à la croisée du récit d’alpinisme et du conte philosophique, marque le début de l’ascension d’un écrivain qui semble être déjà au sommet de son art.
Pour vaincre la Grande, une montagne jamais mesurée, Simon Parcot conduit une cordée là où «Le bord du monde est vertical ».
La montagne est, en littérature, une valeur constante. De Jean-Christophe Rufin à Erri De Luca, de Sylvain Tesson à Paolo Cognetti, les écrivains sont nombreux ces dernières années à grimper sur des pentes sévères – et à en descendre, quand tout va bien –, solitaires ou accompagnés. Une nouvelle cordée les rejoint, que Simon Parcot conduit vers la Grande dans un premier roman très remarqué en cette rentrée, Le bord du monde est vertical. Sauf les chiens qui forment l’avant-garde, tous ses membres ont un prénom et un surnom : Ysé la Bergère, Vik le Buffle, Solal le Gamin et Gaspard Chef. […]
À la différence des écrivains cités plus haut et de beaucoup d’autres, Simon Parcot s’invente un décor selon son goût et son besoin de romanesque poétique à défaut de l’avoir trouvé dans les repères géographiques connus. C’est grandiose et effrayant. Pour décider la cordée à dépanner le Père Salomon privé d’électricité suite aux intempéries, et surtout pour obtenir de celui-ci le secret nécessaire au rêve ultime d’un alpiniste, Gaspard fait preuve d’une grande conviction – et de duplicité, puisqu’il cache aux autres le véritable but de leur expédition aux confins du monde. Dans bien des représentations anciennes de l’univers, on ne s’approchait du bord du monde qu’en tombant. Alors qu’ici, la paroi se dresse vers le haut. Avec un mystère enrichi des nombreuses histoires qui courent à son sujet. Il y a là les fantômes de ceux qui n’en sont jamais revenus et des peurs irraisonnées qui conduisent à la limite de la folie. Ou au-delà, sans la protection du quartz-à-âmes. À moins que celui-ci fasse basculer définitivement son détenteur de l’autre côté – un mystère de plus.
Simon Parcot mène sa petite troupe à travers toutes les embûches, la lecture est une manière d’avancer avec eux et d’oser toucher l’interdit.
Un article à retrouver dans Le Soir
[…] Défier le Bord du Monde. S’approcher des étoiles. La destination importe moins que le chemin à accomplir : encore faut-il y parvenir.
Emportées dans des montagnes qui imposent le dépassement de soi, les neiges où Simon Parcot nous emporte abritent la vie et la mort. La Horde du Contrevent d’Alain Damasio avait marqué les lecteurs pour sa dimension surhumaine. Le Bord du monde est vertical va plus loin encore. Membres de cette cordée, impuissants et acteurs pourtant, nous vibrons, hurlons, souffrons : rarement il fut donné de ressentir le souffle glacé et la chaleur de l’existence.
Porté par un texte splendide, qui ira jusqu’à puiser dans les ressources du fantastique — Maupassant lui-même, pardon du peu… —, ce premier roman palpite. La roche, dure et froide y devient vivante, alors que « chaque flocon qui tombe gomme un peu plus les contours du monde ». Et dans ce flou, trouver sa voie.
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Le premier roman de Simon Parcot, jeune prof de philo épris de paysages montagneux, est un doux mélange d’épopée alpine et de quête mystique, très rafraîchissant en cette fin d’été caniculaire.
Pas besoin de faire très long pour réussir un voyage littéraire. En moins de 150 pages, Simon Parcot parvient à nous embarquer dans une aventure dense et captivante, servie par une écriture fluide et jamais pédante. L’écrivain-philosophe suit la trace de Gaspard, chef de cordée aguerri qui ne rêve que de sommets enneigés, ceux qui surplombent la Vallée des glaces et que personne n’a encore jamais domptés. Épaulé par quelques compagnons de fortune et guidé par un vieux sage, le Père Salomon, il est prêt à prendre tous les risques pour aller au bout de sa quête, aussi sportive que spirituelle. Mais gare à l’ivresse des cimes…
Tout ici a le charme de l’authenticité, des rudes relations humaines qui se réchauffent autour d’un ragoût de chamois arrosé de brûle-gorge aux sublimes étendues blanches, dont la beauté survit aux caprices météorologiques. La progression du récit vers un dénouement incertain s’appuie sur deux ressorts solides : une veine poétique qui stimule l’imaginaire, et aussi un travail de transmission symbolisé par l’initiation du jeune Solal. Un Platon moderne plus attiré par les mystères célestes que par les profondeurs de la Terre.
Un article à retrouver dans Le Télégramme
Rentrée littéraire : les 8 romans coups de coeur
PODCAST – En partenariat avec les libraires Furet du Nord et Decitre, ActuaLitté propose de découvrir leurs 8 coups de coeur de la rentrée. Des romans qui seront prochainement à découvrir, et que les libraires ont décidé de chroniquer devant un micro. Une sélection éclectique d’oeuvres qui rythmeront assurément cette rentrée… Et dont nous vous aurons parlé un peu avant tout le monde…
Le Bord du monde est vertical de Simon Parcot fait partie des coups de cœur !
Découvrez ce qu’en disent les libraires sur ActuaLitté