Les libraires vous en parlent
”À l’image de Stevenson avant elle, Gwenaëlle Abolivier s’est lancée dans une traversée des Cévennes au moment où la France se confinait. Plus qu’une simple évasion, la marche devient une revendication de liberté, une nécessité vitale de répondre à l’appel du “Grand Dehors” pour se reconnecter au vivant. On AIME ce récit de voyage intérieur autant que cévenol !
Azélie, Le Comptoir des Lettres (Paris 5e)
“Un plaisir de lire ce récit pour commencer l’année, à la fois un bon bol d’air, une source de réflexions intéressantes et de sensations vivifiantes.”
Nadège, Librairie Antigone (BE)
“Cheminons à travers les grands espaces Cévenoles avec Gwenaëlle Aboliver […] Inspirons-nous de sa poésie, son enthousiasme et sa liberté. En ce qui me concerne ce texte lyrique m’a transportée et apaisée.”
Gwénaëlle, Sauramps Odyssée (Montpellier)
“Ce récit qui se déploie au fil de la marche est une incitation à la méditation, il donne l’envie de prendre le temps de parcourir les sentiers. Heureux ceux qui peuvent s’échapper des villes pour goûter au privilège d’une plongée en pleine nature.”
Alain, Sauramps (Montpellier)
“Gwenaëlle Abolivier imprime ses pas dans ceux de Stevenson et tisse le ciel de ses rêveries afin de débusquer “la beauté sans la simplicité des choses”. Une très belle – et vive – échappée dans les Cévennes pleine d’enseignements et de poésie.”
Lionel, Librairie des Signes (Compiègne)
“Un récit qui donne envie de chausser ses chaussures de rando et de partir sur les chemins.. À la fois carnet de voyage écrit au fil de la marche, au gré du vent, de la pluie et du soleil, Marche en plein ciel est aussi un récit philosophique, introspectif et poétique. Un récit passionnant, une très belle lecture!!!!”
Lydie, Librairie Le Coureau (Marennes)
“Au rythme de ses pas, de la nature et des rencontres, l’auteure nous offre un très beau récit de voyage qui vient comme une caresse au cœur de l’hiver. Cette évasion sur les plateaux des Cévennes est une ode à la vie.
Le récit procure un sentiment de liberté tout en ouvrant les portes de notre propre introspection.”
Muriel, Vivement Dimanche (Lyon 4e)
“Ce livre donne envie de faire son sac et de partir sur les sentiers d’une grande randonnée. Attention ! Ne pas oublier d’emporter comme compagnes quelques œuvres littéraires.”
Quai des brumes (Strasbourg)
“De belles pages d’évasion, portées par une écriture lumineuse.”
Blandine, Librairie des Halles (Niort)
“Gwenaëlle Abolivier nous emporte par sa plume déliée et poétique, sur les chemins de Stevenson. Elle nous emmène dans son expérience du chemin, c’est vivifiant et enthousiasmant !”
Fanny Librairie Curieuse (Saint-Briac-sur-Mer)
Coup de coeur : “Voilà un récit qui va vous donner envie de chausser vos chaussures de rando et de partir sur les chemins…. au gré du vent, de la pluie, du soleil…et de belles rencontres sur les chemins de l’Auvergne jusqu’aux sublimes paysages Cévenoles…
C’est aussi un récit philosophique et poétique. Passionnant!”
_ Maison de la presse à Lanet_
Revue de presse
Gwenaëlle Abolivier a choisi le voyage à pied, de Clermont en Provence, pour se ressourcer et (re)découvrir l’œuvre de Stevenson qui l’a précédé sur ces chemins. Un cheminement érudit et revigorant!
Qui n’a pas ressenti ce besoin, après le confinement, de prendre l’air, de sortir de son quotidien, de s’ouvrir au monde. La narratrice de ce court mais savoureux roman ne tergiverse pas. Nourrie des écrits de bon nombre de glorieux prédécesseurs, de Stevenson à Bouvier, elle prend le train pour Clermont-Ferrand. Depuis le cœur de l’Auvergne, elle entend marcher jusqu’en Provence en essayant d’éviter les routes asphaltées et les grands centres urbains. […]
Tout à la fois ode au voyage à pied et bréviaire de la lenteur, ce roman est aussi un guide pour observer la nature et la respecter. Au-delà de la performance, ces pas sur les chemins d’une autre France sont aussi un appel à s’émerveiller, à échanger Un rendez-vous avec le meilleur de ce sentiment à redécouvrir sans cesse, l’humanité.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Ma collection de livre
Dans l’émission Entre les lignes, on parle de Marche en plein ciel ou la marche comme antidote !
Historiquement Vôtre réunit 3 personnages qui marchent seuls : le naturaliste John Muir, un pionnier de l’écologie qui a traversé une partie des Etats-Unis, seul et à pied, pour rencontrer ce qu’il aime plus que tout autre, et peut-être que tout être : la nature. Puis un autre écrivain, écossais comme le premier : Robert Louis Stevenson qui, lui, a choisi d’arpenter les Cévennes, avec un âne ! Et un chanteur a marché seul aussi, et qui s’en fout “de tout, de ces chaînes qui pendent à son cou” : Jean-Jacques Goldman.
Les invités :
– Alexis Jenni, écrivain, prix Goncourt 2011 pour “L’Art Français de la Guerre” et auteur de “J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond: Une vie de John Muir” (Editions Paulsen)
– Gwénaëlle Abolivier, directrice artistique et littéraire de la maison Julien Gracq et auteure de “Marche en plein ciel” (Le Mot et le Reste)
Réécouter l’émission sur Europe 1
“Marcher, c’est comme une petite machine à vapeur, ça aère.”
Infatigable voyageuse, l’ancienne grande reporter propose une promenade méditative au cœur du vivant, dans les Cévennes.
[…]
La marche comme revendication d’une liberté, la marche comme une nécessité vitale de se reconnecter au vivant… Gwenaëlle Abolivier, ancienne grande-reporter et productrice à France Culture et France Inter, a fait siens les mots de Nietzsche : “Il faut marcher pour penser.”
Chez elle, le mouvement provoque l’écriture, et son récit de la traversée des Cévennes est une merveilleuse ode lyrique et apaisante qui donne envie de s’élancer à son tour sur les chemins. Un très beau récit philosophique, introspectif et éclairé.
Une interview à retrouver en intégralité dans Midi Libre
Sans qu’elle le dise clairement, Gwenaëlle Abolivier a brusquement décidé de fuir les contraintes du confinement en se lançant dans une marche à travers les Cévennes pour retrouver le contact avec la nature et la liberté de penser. Pour bagage, un sac à dos et un carnet de notes. Cependant son récit n’est ni un guide touristique, ni un carnet de voyage – elle ne cite que rarement le nom des villages traversés -, c’est plutôt un recueil de réflexions et de descriptions de la nature vivante. Aux sons de ses pas qui martèlent le sol, son regard se nourrit de ce qui l’entoure, de l’insecte bourdonnant à l’oiseau dans le ciel, comme le milan, « grand voilier aux longues ailes rousses ».
À 11 ans, elle avait découvert la marche durant une randonnée en colonie de vacances. Depuis elle a toujours voulu recommencer. Dans les Cévennes elle met ses pieds dans les traces laissées par les anciens et dans celles de Robert Louis Stevenson, cet auteur écossais qu’un amour contrarié a lancé sur les chemins en 1878, faisant de lui le pionnier des écrivains de la Beat Generation.
Doit-on la croire quand elle dit avoir croisé un homme qui a soudain mis la clé sous le paillasson pour partir lui aussi à l’aventure, et qu’il a rencontré une ânesse en mal d’affection ? Peu importe. Ce personnage lui permet de développer la courte carrière de Stevenson, qui a fui la raideur de l’époque victorienne et découvert l’importance de la marche et son rapport avec les mots. Car le rythme pédestre et l’ivresse de l’air pur font naître la pensée et alimentent l’imaginaire.
C’est ainsi que l’auteure évoque les marcheurs pour des causes comme le climat, l’écologie, l’égalité, en grandes foules, ou des migrants à la recherche d’un Eldorado. La marche permet aussi de se relier aux hommes premiers qui ont foulé ces territoires, et tout autant de se sentir faisant partie d’un grand Tout. Gwenaëlle Abolivier nous le dit avec des mots simples et évocateurs nés sous ses pas, les yeux dans le bleu du ciel.
Une chronique à retrouver sur Zibeline
L’écriture à l’épreuve de la marche, la contemplation à l’assaut de l’effort physique : toutes les raisons sont bonnes pour croiser la route de Stevenson ! Gwenaëlle Abolivier arpente et conte dans Marche en plein ciel son expérience du chemin cévenol, accompagnée de la poésie, camarade fidèle des rêveuses solitaires.
Voyage au centre de la terre cévenole
Il est un chemin sillonnant les Cévennes qui titille pieds et esprits vagabonds depuis qu’un écrivain rebelle au cœur abimé par les tourments de l’amour fut piqué d’un besoin viscéral d’y marcher. C’est inspirée par ce trajet solitaire, doublé d’un désir de le mettre en mots, que Gwenaëlle Abolivier se lance le défi d’arpenter cette route qui a le vent en poupe. Le mouvement de ses pensées chevauche les sentiers. C’est ainsi que le fantôme de Stevenson l’écossais débroussailleur du chemin fait un bout de route en compagnie de celui d’un pionnier de l’écologie John Muir. L’errance paisible du marcheur Marvejols croise la trajectoire déterminée d’un milan venu chasser. Les chaussures fatiguées par les drailles sinueuses emboîtent la cadence avisée des ânes, incontournables compagnons du chemin depuis les déboires de la pauvre Modestine. Les étoiles sonnent quant à elles la fin de l’effort, s’invitant aux portes des songes des marcheurs qui les scrutent comme un grand récit à déchiffrer. Les rencontres réelles et fictives sont partagées dans une délicatesse de l’instant, le temps d’une marche.
Un périple à coucher dehors
Ce n’est pas un journal de bord que nous propose Gwenaëlle Abolivier. La performance liée aux étapes successives du parcours, désormais tout tracé, importe peu. L’autrice nous convie au plaisir simple de voyager. Elle marche dans ce sens dans les traces de Stevenson, qui affirmait voyager non pas dans un but précis mais pour le plaisir de la marche. Le succès de vagabonder en sentier cévenol se joue peut-être dans cet état de plaisir de l’instant mêlé à la volonté d’avancer au grand air. Gwenaëlle Abolivier prend sa place dans cette tradition de l’écrivain voyageur. « Je suis une femme du Grand Dehors », décrit-elle. Le dehors, ce terrain de découvertes dans lequel les récits féminins s’inscrivent, enfin, de plus en plus. Belle est cette ode au mouvement, cette démonstration poétique sans revendication que l’espace physique ouvre l’espace mental.
En pleine nature
S’il faut accompagner tout effort de réconfort, les plaisirs de la sieste sont des plus délicieux après une longue marche et ceux de la propriété viticole de la Grande Sieste sont des plus enivrants pour accompagner cette lecture. Comme ils l’indiquent si justement dans la présentation de leur travail : « On ne boit pas un vin, on le partage ». Parmi leurs vins, il en est un qui, par son nom et son goût, est complètement enrôlable pour faire un bout de route, le gourmant En pleine nature.
Le chemin n’est pas quelque chose que l’on dompte, on ne fait pas « le Stevenson », il nous fait et nous défait au gré de nos contemplations du vivant, infiniment vaste. Il suffit parfois de regarder le ciel où s’inscrit une route éphémère dessinée par le vent et se laisser porter.
Un article à retrouver en intégralité sur Ventilo
[…] En décidant de s’engager sur les traces de Robert Louis Stevenson, Gwenaëlle Abolivier réussit ainsi à concilier ses deux passions pour la marche et l’écriture. À travers ce récit poétique, de sa plume aérienne, presque aussi légère qu’une plume d’oiseau, elle nous interpelle aussi sur cette « Terre qui suffoque » et ce monde de plus en plus formaté, qui ne prend plus vraiment le temps d’apprécier la beauté naturelle des éléments qui nous entourent. « Aujourd’hui, cette envie est une impatience qui s’est transformée en nécessité : bouger, être en mouvement pour me sentir physiquement vivante, voilà tout, écrit-elle. Il m’est devenu urgent de m’éloigner des écrans et des réseaux sociaux que nous a imposés une vie qui finit par donner la nausée. »
Clin d’œil à Stevenson, que l’on considère aujourd’hui comme le père de la littérature de voyage, elle accomplira une partie de sa marche méditative en compagnie de Marvejols, qui a lui aussi décidé de quitter l’urbanité pour se lancer sur les chemins, et de son ânesse Luce, un animal qu’il a sauvé de la solitude et de l’abandon. Dans ce dialogue intime avec la nature, l’auteur retrouve ainsi sa place au « juste milieu des choses. » « Merveilleuse sensation d’ivresse et de délivrance. Au grand air, la marche me permet de reprendre la me-sure de la vie et d’atteindre une paix intérieure. » Une très belle ode à la liberté.
Lire l’article sur Centre Presse
Dans l’agenda culturel en fin d’émission, Gladys Marivat présente Marche en plein ciel de Gwenaëlle Abolivier.
Revoir l’émission sur France 2
Philippe Bertrand conseille le récit de Gwenaëlle Abolivier dans son émission Carnets de campagne ! Pour lui, c’est “Une longue marche aussi intérieure qu’extérieure entre l’Auvergne et la Provence.”
Le chemin de Stevenson n’a peut-être jamais été autant mis en avant que ces dernières années. Avant Marche en plein ciel, il y eut le film de Caroline Vignal, Antoinette dans les Cévennes, dans lequel Laure Calamy partait en expédition sur un coup de tête et de cœur, sans préparation mais avec un âne capricieux nommé Patrick. Gwenaëlle Abolivier, dont on connaît la voix longtemps entendue sur France Inter, raconte dans son livre comment elle a suivi le même parcours, par amour éperdu de l’art de marcher (au passage, lisez donc le livre de Rebecca Solnit sur le sujet), mais aussi par envie de coucher sur le papier le récit de son trajet.
«Au départ de mon trajet, écrit Abolivier, je pensais juste évoquer rapidement Stevenson.» Deux raisons principales à cela: elle estime que Voyage avec un âne dans les Cévennes, livre écrit par Stevenson à propos de son propre périple, est une œuvre mineure de l’auteur, mais surtout, elle rejette avec vigueur le comportement de Stevenson vis-à-vis de l’âne avec lequel il a marché. «Pendant tout son périple, l’explorateur va martyriser la pauvre bête, lui donnant des coups de badine, encouragé par les habitants qu’ils croisent.» Le livre est comme ça: direct, franc du collier, empli de respect et d’empathie pour les êtres (et d’ailleurs pour les lieux).
C’est aussi un carnet de contemplation: par endroits, Gwenaëlle Abolivier glisse du récit vers la poésie, au gré de textes qu’on imagine dictés par l’exaltation due à la marche et aux paysages. Un livre court, ramassé, qui donne des envies d’introspection champêtre, invitant à toutes les formes de voyage. On n’a nul besoin de Stevenson pour ça.
Une chronique à retrouver sur Slate
Patrice Perrin présente ses coups de cœur de la rentrée et parle du récit de Gwenaëlle Abolivier, Marche en plein ciel.
Ôde à la marche, introspection et quête d’une écriture mêlant mouvement et nature, Gwenaëlle Abolivier fait le récit de son voyage dans les Cévennes dans “Marche en plein ciel” (ed. Le mot et le reste). Ecriture intérieure et introspective, c’est aussi une écriture aux accents poétique que l’autrice propose. Sensible à la cause environnementale, elle l’évoque en rappelant les feux, et l’urgence climatique à l’œuvre, mais nous transporte aussi dans son récit de voyage qui prête à l’émerveillement. Ce récit de voyage est aussi l’occasion de mieux connaître Stevenson, auteur de « Voyage avec un âne dans les Cévennes », jeune écossais voulant s’émanciper de son père et amoureux transit et contrarié d’une américaine repartie vers le nouveau continent.
Alta Braco, Chasseradès, Saubt Enimie, les Causses Méjean en Sauveterre, Massif d’Aigoual, Meyrueis, plateau du Larzac sont autant de lieux traversés par l’autrice.
Retrouvez l’interview de Gwenaëlle Abolivier sur France Inter
Un beau vert tendre en couverture et un titre poétique pour accrocher. On notera la main de la dame de dos posée sur la lointaine colline. Et ce geste donne à mon avis une bonne idée du livre. Peut-être un peu court, on a à peine le temps de s’installer, de trouver la bonne position que c’est déjà fini. Une ballade dans les Cévennes en compagnie de Robert Louis Stevenson, lui aussi parti se promener dans cette région. Il est surtout question des bienfaits de la marche. Physiques et intellectuels. L’auteure dit qu’elle marche contre la déminéralisation de l’esprit. Imaginez un esprit qui se sclérose, se rigidifie, se minéralise. Et rappelez-vous que la marche aère les poumons et l’esprit. Elle ne voyage pas seule. Elle a rencontré un certain Marvejols et son ânesse Luce. Robert Louis aussi était avec un âne. Et elle échange avec Marvejols des informations sur les lieux traversés, les personnes qui les ont fréquentés. Mais aussi et surtout elle laisse les mots qui lui viennent à l’esprit s’emparer de sa pensée. Et elle reconnaît le bienfondé d’une notation de Friedrich Nietzsche : ‘Il faut marcher pour penser’. Je ne pense pas que vous allez lire ce livre en marchant, ce qui serait pourtant une bonne chose, mais si vous en faites la lecture d’une traite vous allez trouver par endroits le rythme, l’exaltation nés de la marche. Ne rêvez pas, il vous faudra malgré tout faire un peu d’exercice. Faites l’expérience d’en lire en marchant et à haute voix un court passage. Et ne vous étonnez pas de la parution de ce livre en hiver. En été il eut été redondant et vous n’auriez pas pris plaisir de sa chaleur et du soleil. Conseil de lecture : notez les passages qui vous plaisent à la première lecture puis relisez-les quelques temps plus tard, en principe ils devraient encore vous plaire. Si ce n’était pas le cas, relisez le passage, c’est peut-être vous qui aurez changé.
Idéal pour les transports en commun et se donner envie d’être.
Une chronique à retrouver sur Daily Passions
Dans Tu m’avais dit Ouessant (Le Mot et le reste, 2019), la journaliste Gwenaëlle Abolivier racontait, dans la tradition du « nature writing », un séjour de trois mois sur l’île du Finistère. Aujourd’hui, elle relate une longue marche à travers les Cévennes, commencée au début du confinement de mars 2020. Suivant l’itinéraire emprunté par Robert L. Stevenson (Voyage avec un âne dans les Cévennes, 1879), elle décrit de manière sensuelle et onirique cette région tout en gouffres et en sommets et mêle les ressorts de sa propre entreprise – échapper aux contraintes de l’enfermement à Paris – à ceux de Stevenson – un chagrin d’amour et une rébellion familiale. Elle livre un texte tellurique et céleste, tantôt récit de voyage, tantôt poème en prose, exprimant le désir ardent de venir à bout d’un sentiment d’étouffement et de renouer, dans des paysages superbes, avec la liberté et la vie dans son expression la plus simple.
Un article à retrouver dans Le Monde
Pour débuter cette nouvelle année d’interviews, nous entrons dans les carnets de Gwenaëlle Abolivier. Ecrivaine et journaliste, elle nous entraîne dans le bonheur du carnet de voyage, et dans la réflexion autour du lien passionnant entre marche et écriture. Son dernier roman, Marche en plein ciel, vient de paraître aux éditions Le Mot et le Reste. Entretien.
À la fois écrivaine et journaliste, comment utilisez-vous vos carnets au quotidien entre vos deux activités ?
“Tout s’entremêle. Après vingt ans à France Inter de manière assidue et quotidienne, je me suis désormais tournée vers l’écriture littéraire. Cependant, je continue mon activité journalistique pour des revues ou la radio suisse (RTS). J’ai gardé mes carnets de reportage de l’époque où je racontais et notais mes impressions. Pendant près de vingt ans, je suis partie à l’étranger, toujours un carnet avec moi. J’entreprends d’ailleurs d’en utiliser certains pour des écrits littéraires à venir. En fait, c’est une base d’archives pour la suite. Aujourd’hui, et depuis une dizaine d’années, quand je pars en voyage en France et à l’étranger, je tiens des carnets plus personnels que j’alimente, à base de collages, de dessins, d’aquarelles, d’écrits. Depuis dix ans environ, quand je pars en voyage, je complète un carnet italien (format paysage) dans son intégralité.” […]
Découvrez l’interview de Gwenaëlle Abolivier en intégralité sur le blog de l’Atelier d’Albion
Après la mer, la montagne. Gwenaëlle Abolivier offre à ses lecteurs une escapade dans les Cévennes d’où elle a rapporté des souvenirs qu’il fait si bon de partager. […]
De réflexions en citations, de découvertes en émotions, le lecteur devient à son tour charmeur. Il progresse le long des chemins escarpés, passe la nuit à la belle étoile et s’étourdit de paysages fabuleux. C’est une autre vie, réaliste et poétique à la fois, pimentée d’échanges qui chargent le cœur en émotions. Ce sont aussi, bien sûr, de belles pages consacrées à Robert Louis Stevenson, l’explorateur aventurier qui ne manquait pas de caractère. […] Marche en plein ciel se parcourt aussi tranquillement que Gwenaëlle marche dans la montagne. Il y a les temps de lecture, de silence aussi, sans oublier une sorte de dialogue que l’on prend plaisir à engager.
Un article à retrouver sur Ouest France
Journaliste et productrice sur France Inter, Gwenaëlle Abolivier est partie sur le chemin de Robert Louis Stevenson, dans les Cévennes. Elle n’avait pas, comme lui, un âne, mais un carnet pour écrire afin de regrouper deux passions : la marche et l’écriture. […]
Son récit de voyage n’est pas un journal de bord jour après jour. Ce sont des réflexions, des partages, des anecdotes. Cette expérience a été enrichissante. La marche apaise, on revient à l’essentiel, et on le sent dans son texte avec la place de la nature, des animaux, qui s’intensifie au fil des pages. Plus on marche, plus on s’allège, les pensées négatives s’estompent, les mots, les phrases qui viennent à l’esprit rythment les pas, les cadencent. C’est une méditation contemplative parfois à l’arrêt, parfois en mouvement. L’auteur sent qu’elle se recentre sur l’instant présent, sur ce qu’elle ressent au plus profond, pour le vivre à fond. […]
Gwenaëlle Abolivier profite de son recueil pour nous parler de Stevenson mais également de Johan Muir, un homme peut-être moins connu mais à découvrir. Il est né en Ecosse en 1838, il n’était pas très courageux et passait plus de temps dehors qu’à se préoccuper de ses études. En 1849, avec sa famille, il est parti aux Etats-Unis et sa vie a été transformée. Il a été un des premiers naturalistes modernes et n’a cessé de militer pour la protection de la nature. Gwenaëlle en parle si bien qu’elle m’a donné envie de découvrir ce qu’il a écrit.
Cette lecture est agréable, elle repose. On visualise les paysages, les scènes, on entend les bruits de la nature et une fois la dernière page tournée, on se sent reposé, revigoré, prêt à se saisir de son sac à dos et de ses bâtons pour parcourir les chemins et vivre à son tour une belle aventure.
Une chronique à retrouver en intégralité sur le blog de Cassiopée
Poésie foudroyante.
Avec ce petit livre (par son nombre de pages), nous renouons avec la plume poétique de Gwenaëlle Abolivier. Elle émane de l’observation de ce qui l’entoure, combinée avec la force des émotions qui l’habite. À la fois très concrète et précise, elle met à jour des sentiments/émotions décrites elles aussi avec une vérité première, nue. Ces descriptions s’avèrent précieuses car elles sont parfaitement justes, compréhensibles, universelles aussi. Nous nous y retrouvons totalement parce que jamais elles ne sont évoquées « à blanc ». Elles reposent toujours sur une surprise du vécu, de l’instant, et cela touche sa cible avec grâce.
Marche en plein ciel (titre évocateur du sentiment de légèreté provoqué par la marche assidue et répétitive) nous plonge avec délice dans cette pérégrination presque mystique. Comme pour son précédent livre, il mélange récit et caractère romanesque (par l’utilisation de la poésie) et nous donne une seule envie : chausser de bonnes chaussures et emprunter un chemin qui nous conduira juste ailleurs, mais toujours au plus près de qui nous sommes au fond de nous. Et son humanité, son regard posé sur le monde, sans être moraliste ou autre, en fait un grand livre. Magnifique.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Litzic
Reporter de métier, Gwenaëlle Abolivier met son art narratif au service des paysages cévenols pour une promenade méditative qui, malgré son manque d’aspérité, réconcilie la nature humaine avec son environnement naturel dans ce qu’il a de plus sauvage.
Journaliste de radio chevronnée et infatigable voyageuse, Gwenaëlle Abolivier revient en librairie en ce début d’année. Un peu plus de deux ans après « Tu m’avais dit Ouessant », elle met cette fois le cap sur les Cévennes, pour une longue marche à travers le décor arboré et montagneux qui caractérise ce haut lieu du tourisme vert. L’occasion aussi de suivre les pas de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson, dont le passage dans le Massif central, à la fin du XIXe siècle, n’est pas passé inaperçu. Et puis surtout de prendre du recul, loin des affres du monde moderne, pour une introspection salutaire.
Distillé lentement et par fragments, à la manière d’un carnet de voyages, le récit agit comme une infusion détoxifiante. Le lecteur est invité à partager les observations d’une narratrice qui évite habilement l’écueil de l’inaction par une prose soignée et bien rythmée. S’il n’en ressort rien de transcendant, la balade philosophique et poétique vaut tout de même le détour. À dos d’âne ou à pied, c’est selon.
Un article à retrouver dans Le Télégramme