Lauréat du Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac 2023
Les libraires vous en parlent :
“Sébastien Vidal entrecroise habilement deux histoires d’amitiés qui racontent le passage à l’âge adulte et la difficulté d’être un adulte. Sur un fond de nature omniprésente au pouvoir immense où les silences se déploient pour mieux communier avec elle et les hommes. Un beau roman porté par une écriture travaillée qui sait susciter des émotions, des images, des sons.”
Valérie, Librairie Préférences (Tulle)
“Un roman qui mêle les codes du thriller et le roman d’apprentissage, qui puise dans ces paysages corréziens pour offrir un écrin magnifique à des histoires parfois douloureuses. Un roman qui célèbre aussi cet âge adolescent, celui de tous les possibles et ce moment particulier de la vie où tout peut basculer. Passionnant et impossible à lâcher !”
Aurélie, Page et plume (Limoges)
Revue de presse
“Sébastien Vidal a trouvé deux tons, deux voix, deux mesures, pour raconter deux mondes antithétiques, deux destins parallèles qui ne peuvent pas cohabiter, dont la rencontre ne peut être qu’un choc, un fracassement.
Et tout dans ce roman, le vocabulaire, les caractères, les milieux respectifs, annoncent un dénouement violent inévitable que l’auteur, avec virtuosité, déclenche quasi à la dernière page (à la manière d’un roman policier ou d’un épisode des Cinq Dernières Minutes!) pour surprendre tout un chacun : les bons ne sont pas que bons, les mauvais ne sont pas que mauvais.”
“Sur la première page blanche du roman, il y a un joli dessin de Sébastien. Un dessin, qui, quand tu regardes mieux, forme des lettres, et puis des mots, et puis des phrases.
Des jolies phrases.
Des phrases qui disent que bizarrement, il espère que ce roman va trouver moins de graisse à mes yeux.”
L’intégralité de l’article ici
J’appréhendais un peu de retrouver Sébastien Vidal après le coup de cœur que j’avais eu en début d’année dernière pour son précédent roman Ça restera comme une lumière, déjà paru aux éditions Le mot et le reste. Derrière cette appréhension, il y avait l’espoir, l’envie, et je dois dire une certaine excitation à l’idée de me laisser embarquer par un roman qui serait peut-être au moins aussi bon que le précédent. Je n’ai pas été déçu.
Sous la chaleur de l’été de 1987, l’année où l’humanité dépasse les 5 milliards d’individus et où l’ONU publie pour la première fois un rapport qui aborde la question du développement durable, baptisé “Our Common Future”, deux braqueurs amateurs sont en cavale après avoir tué l’un des convoyeurs. Alors que les forces de l’ordre sont à leur poursuite, ils s’enfoncent au coeur de la France pour essayer de disparaître tout en semant derrière eux les cadavres, dans une descente aux enfers que rien ne semble pouvoir arrêter. La presse les surnommera rapidement Les Tueurs au losange, référence aux véhicules qu’ils utilisent dans leur cavale.
En Corrèze, Vincent, Johanna, Franck et Christophe sont une bande de copains qui ont grandi ensemble et sont inséparables. Alors qu’ils explorent les forêts environnantes, ils arrivent sur le territoire de celui que le village appelle l’Indien et qui vit reclus dans sa cabane depuis des années. Alors que René s’avère beaucoup plus sympathique que la légende d’ermite qu’il s’est forgé et que son étang devient le point de rafraîchissement de la petite bande, les quatre adolescents vont être confrontés à des drames qui viendront sonner la fin de l’innocence. D’autant plus que les Tueurs au losange ont été aperçus non loin de là...
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ Quel plaisir que de retrouver la plume de Sébastien Vidal, quel bonheur que d’être littéralement happé par ce roman au point de repousser encore et encore le moment d’aller se coucher. Une fois encore, l’auteur vise juste avec ses personnages qui portent tous en eux l’ombre et la lumière, dans des proportions variables. J’ai retrouvé le même plaisir de lecture que lorsque je me plonge dans un David Joy, aussi je ne peux que vous inciter à réclamer ce titre à vos libraires pour vivre à votre tour cette formidable aventure.
“Ce roman touche la magnificence quand il évoque la nature, il fait preuve d’une formidable justesse dans son évocation des relations entre adolescents, et surtout il évite d’en faire trop, invente des scènes simples qui ne peuvent que nous rappeler celles que nous avons vécues. Et j’espère que vous aussi, si vous avez lu ce billet jusqu’au bout, vous aurez envie d’acheter ce livre pour la bouffée de nostalgie qu’il procure.”
À lire dans son intégralité ici
Sébastien Vidal en impose, avec une écriture aussi travaillée que son histoire, rendant son récit authentique, à travers une belle galerie de personnages, au cœur de la campagne qui l’inspire tant. Un véritable page-turner, qui ne manque pas d’émotions, ni d’intrigues, laissant la noirceur éteindre la lumière pour découvrir enfin Où reposent nos ombres.
Du rural noir comme j’aime en trouver sur mon chemin.
Où reposent nos ombres de Sébastien Vidal éd Le mot et le reste coup de cœur de Corinne du Domaine des murmures à Champagnole !
Elle en parle au micro !
“La beauté d’un monde qui vole en éclats, voici ce qui vous attend dans Où reposent nos ombres. [...] Sébastien Vidal a su trouvé une justesse des mots, jusqu’au parfait positionnement de la moindre virgule.”