« Poète, romancière, essayiste, autrice d’une œuvre de trente-cinq ouvrages traduits dans quinze pays, Hélène Dorion est une écrivaine du collage, qui rapièce les fragments de vie de ses personnages avec une prose poétique vibrante d’émotion pure. »
Gladys Marivat, Le Monde des livres
« Une belle écriture poétique, pour un roman empli de douceur et de nostalgie.»
Marion D. – Librairie Garin à Chambery
« Magnifique ! Entre mère et filles, dans les flots tumultueux du fleuve et des souvenirs, un roman d’une immense poésie et infiniment inspirant!»
Juliette – Librairie Montbardon à Bourg en Bresse
Revue de presse
[…] La thématique de l’eau court tout le long de ce récit fragmentaire. L’eau, source de vie ou de mort évoquée dans une écriture sensible et poétique. L’auteure québécoise avance pas à pas et dans le désordre pour recréer l’essence d’une vie, avec des allers-retours entre différentes époques et différentes villes. Au lecteur de reconstituer le puzzle. L’enquête est poignante parsemée de réflexions sur la vie et l’amour, ressuscitant les destins imbriqués de familles marquées par des tragédies qui pèsent sur les générations suivantes. Seule issue, les mots et la poésie qui sauvent de tout.
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[…] Evidemment, tout dépend du texte originel. Littéraire et peu oralisé ou “typé”, il ne subira guère de remaniements. Ainsi de Pas même le bruit d’un fleuve (Le Mot et le Reste), le nouveau roman de la poétesse (Mes forêts, Bruno Doucey) et autrice renommée Hélène Dorion, dont seuls une dizaine de mots ont été substitués tels shopping, parking ou condo (appartement) ; et puis, note Hélène Dorion avec une pointe d’ironie, “on ne traduit pas chez nous les livres des auteurs français qui regorgent de “du coup”, une locution inusitée au Québec”. […]
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[…] J’ai volontairement choisi ce début assez long pour entamer ma chronique, car ce début est si juste, si clair dans ce qu’il dit, qu’il résume parfaitement le sujet de ce roman extrêmement poétique; il contient en germe tout le sujet, la beauté de l’écriture et l’intense mélancolie, voire la tristesse du propos.
Je dois le dire, cette lecture n’a pas été simple pour moi, côté émotions. J’ai écrit il y a quelques années un article sur les romans qui abordent le thème de la relation mère/fille et c’est précisément selon moi ici le cœur du sujet: la filiation, mais aussi la façon d’être mère de ou fille de. […]
La nature est ici omniprésente, l’eau et les arbres, leur force et leur capacité à résister, une puissante métaphore de la vie qui malgré les naufrages continue à se perpétuer.
Beau livre, infiniment poétique, dans lequel le portrait de Simone domine par son caractère froid, mutique et finalement plus triste que déplaisant. On finit par l’adopter. Et on est tout de même bouleversé quand on apprend toute l’histoire de Simone, et celle d’Hanna qui contre sa volonté en est imprégnée. Savoir enfin le pourquoi sur Simone sera pour sa fille non pas une consolation, mais un chemin vers la compréhension et le pardon.
J’ai découvert par cette occasion l’histoire de ce naufrage dû à une collision avec un autre bateau. L’Empress of Ireland, paquebot canadien rentrant au Québec sur le Saint Laurent en 1914 coule près de Rimouski, avec 1012 victimes sur les 1477 embarquées. Ce naufrage est parmi les plus importants après le Titanic et le Lusitania.
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Triant les affaires de sa mère, Simone, qui vient de mourir, Hanna déterre des secrets : la photo d’un amour de jeunesse disparu dans un accident de voilier ; des coupures de journaux qui retracent le naufrage de l’ Empress of Ireland , en 1914, dans l’estuaire du Saint-Laurent (1012 victimes, c’est un drame, mais en quoi cela concerne sa famille ?), enfin, le journal intime de Simone, qui révèle une inconnue. Hanna parcourt chaque document archivé par la défunte. Tous mènent au fleuve, et à “la tristesse venue de nulle part” qui la ronge. Poète, romancière, essayiste, autrice d’une œuvre de trente-cinq ouvrages traduits dans quinze pays, Hélène Dorion est une écrivaine du collage, qui rapièce les fragments de vie de ses personnages avec une prose poétique vibrante d’émotion pure.
Patrice Perrin présente son coup de cœur pour le roman d’Hélène Dorion, Pas même le bruit d’un fleuve.
[…] Elle apprend que les femmes de sa famille sont unies par une même tragédie et que les survivants sont parfois les vrais naufragés. Sur cette route qui la conduit vers elle-même, elle devra composer avec le poids des secrets et des douleurs enfouies , que même les eaux chargées n’ont su emporter.
La première fois que Simone rencontre Antoine, elle sait qu’elle l’aimera d’un amour inconditionnel. Ils ont vingt ans d’écart mais elle s’en moque. Elle veut tout découvrir avec lui. Elle lui donne tout son corps, son cœur. Plus rien ne compte. C’est lui. Mais Antoine est marin et il doit repartir car la mer est toute sa vie. Malheureusement dans une nuit de tempête le bateau d’Antoine sombre au large. Pour Simone plus rien ne sera comme avant. Alors elle écrit des poèmes. […]
Le poids des mots.
Mais les poèmes peuvent-ils nous sauver du naufrage ? Peuvent-ils souffler sur le brouillard qui a effacé l’horizon et dévoiler ces montagnes qu’on n’avait pas encore vues, dont on ne soupçonnait pas l’existence ? Avec une écriture poétique Hélène Dorion nous entraîne dans sa quête de vérité. Connaît-on vraiment la vérité entière de nos parents ?
Je me suis laissé emporter sur les vagues de cette histoire d’amour d’une puissance incroyable. Tout donner à l’autre jusqu’à s’oublier, mais comment survivre après un tel drame. Un roman qui interpelle par la force de son récit que je recommande vivement. D’ailleurs, Hélène Dorion sera présente en France au mois de juin, ce qui fait une excellente raison de découvrir son roman pour pouvoir aller la rencontrer et en parler avec elle.
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