Albert Ayler occupe une place singulière dans l’histoire du jazz. Figure de l’avant-garde dans les années soixante, son style et son intransigeance suscitent tantôt la jubilation, tantôt la confusion. Admirée par John Coltrane, qui voyait en cet autre saxophoniste la relève de ses propres expérimentations, sa musique reste pourtant le secret d’amateurs éclairés.
De son enfance dans l’Ohio, à sa disparition dans l’East River, en passant par son parcours européen et son triomphe à la fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence, en 1970, ce récit retrace la vie de ce musicien qui n’a pas encore été redécouvert pour ce qu’il est : un artiste d’une extraordinaire dimension.
Relevant tout autant du mystère que de la séduction, la musique d’Albert Ayler nous pousse à nous interroger sur les raisons de notre fascination à l’égard de l’Amérique noire et du jazz, cette forme d’art intensément vivante que nous ne pouvons aimer si nous n’en épousons pas la cause.
Revue de presse
“La biographie que consacre Emmanuel Clerc à l’oeuvre de ce jazzman hors norme est riche et inspirée. Nous y sentons ce qui fait l’homme, l’étincelle qui nous meut vers un tout plus grand.”
Chronique à retrouver dans la Revue des Deux Mondes d’octobre 2023
“Emmanuel Clerc fait revivre avec justesse les évènements sociologiques qui traversent l’Amérique des années soixante ainsi que leur impact au sein de la communauté afro-américaine. Albert Ayler apparaît comme habité par un paradigme qui lui fait survoler les complexités de la réalité : seule sa trajectoire musicale compte.”
“Ce livre c’est aussi une histoire de fraternité comme il en existe de nombreuses dans le monde du jazz. ”
Extrait : [...] Mais le message de ce musicien est toujours d’actualité, frémissant, engagé, précieux, universel. L’effet d’un trou noir cosmique pour le jeune écrivain qui a réussi son envol : un coup de maître que ce Vibrations, assurément!
À lire dans son intégralité ici
En quelques mots :
“Le jazzman Albert Ayler trouve enfin son biographe, Emmanuel Clerc, pour lui redonner la place qu’il mérite.”
L’article ici