Revue de presse
CET ÉTÉ ENCORE, DES DIZAINES D’ARTISTES LOCAUX SERONT À L’AFFICHE DES DIFFÉRENTS FESTIVALS BELGES… JEUNES PREMIERS OU NON, EVENTAIL.BE VOUS PRÉSENTE CEUX QU’IL FAUDRA SUIVRE “EN PRIORITÉ”. COUPS DE COEUR.
On n’avait plus trop de nouvelles d’Arno depuis la parution de son dernier album, Future Vntage, en 2012. Et ça nous manquait. 2015 semble être ainsi l’année du grand retour. Après l’excellent ouvrage Putain, Putain, Une biographie de Gilles Deleux paru aux éditions Le mot et le reste au printemps, le Flamand sera de passage aux Francofolies de Spa le vendredi 17 juillet. Une excellente nouvelle pour tous les amateurs – on sait qu’ils sont nombreux – du grand gourou de la scène belge, dont on attend avec impatience le nouvel album début 2016.
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Réédition augmentée de la première monumentale biographie du journaliste belge Gilles Deleux consacrée à Arno voilà onze ans (Arno, un rire et une larme, Ed. Ramsay), Arno: putain, putain, une biographie détaille le parcours tortueux et parfois chaotique du Belge d’Ostende né le 21 mai 1949 «vers quinze heures». L’ouvrage comble ainsi le vide entre la période discographique French Bazar (2004) et Future Vintage (2012) pour s’arrêter deux ans au-delà en compagnie de celui qui aime à se considérer «comme un chanteur raté», harmoniciste mué par hasard en interprète grâce au souffle du blues. Avant d’avouer s’inscrire plutôt dans un continuum musical qui va de Lightning Hopkins à Johnny Rotten, en passant par Captain Beefheart et Kevin Coyne.
En compilant près de 200 témoignages de musiciens et artistes qu’Arno – Arnold Charles Ernest Hintjens pour l’état civil – a côtoyés dès la fin des années 1960 (Adamo, Michel Piccoli, l’auteur et parolier Boris Bergman ou Stephan Eicher), mais aussi les souvenirs de proches, amis et relations professionnelles, Gilles Deleux éclaire méticuleusement l’itinéraire de cette figure ultra-singulière à la diction cabossée du paysage rock: l’enfance (l’handicapant bégaiement qui s’efface heureusement devant un micro), l’adolescence (les filles, la bringue) et le parcours musical polymorphe (Freckleface de 1969 à 1971, Tjens Couter entre 1973 et 1975 et surtout T.C. Matic entre 1980 et 1986).
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Vous l’attendiez ? La voilà la biographie d’Arno Hintjens, Arno pour les amis. Ancien leader du groupe TC Matic et dont le timbre de voix, rocailleux, est reconnaissable entre tous. Flamand (il est né à Ostende), francophone (la langue de ses chansons) ? Non, Belge avant tout. Ce pays qu’il défend bec et ongles. «La Belgique ? On ne fait pas assez de bruit et ça c’est notre malheur. S’il se passe quelque chose ici, le reste du monde n’en sait rien» dit-il.
Rédigée par Gilles Deleux et publiée aux éditions Le mot et le reste, bien connues des amateurs de pop-rock, Arno. Putain, putain, une biographie retrace les grandes étapes de la carrière de cette incarnation musicale de la belgitude. Avec l’accent, façon couleur locale. Certains artistes ont voulu perdre le leur, pas Arno, qui le porte comme un étendard. Pour lui, il est une preuve de ses liens à ce petit royaume, déchiré par les problèmes communautaires. Flamand, il n’a pas de mots assez durs pour exprimer son mépris pour les petits esprits qui veulent scinder le pays. Comme celui qu’il nomme «l’Anversois» (alias Bart De Wever, ndla) : «la Flandre, c’est tout au plus quelques rues à Los Angeles. Et ils (la N-VA) veulent quand même scinder le pays.»
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Ne raconte pas qui veut la vie d’Arno. Il fallait le talent de Gilles Deleux pour dresser tour à tour, le décor ostendais, l’enfance d’Arno avec Maurice et Lulu, ses parents.
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Gilles Deleux n’en est pas à son premier essai. Ce Bruxellois a déjà publié une impressionnante biographie d’Arno en 2004, la première consacrée à l’Ostendais. Sous le titre Arno : un rire et une larme et en près de 700 pages, l’auteur passait en revue la vie et l’oeuvre pour le moins conséquente du plus francophile des chanteurs flamands. Un peu plus d’une décennie plus tard, il récidive avec Arno. Putain, putain, une biographie.
Quoi de neuf par rapport au précédent ouvrage ? Des textes revus et plus synthétiques puisque le tout tient désormais en moins de 500 pages. Mais surtout, l’auteur a complété l’histoire là où il l’avait arrêtée, c’est-à-dire à la sortie de l’album French Bazaar. Or, depuis 10 ans, Arno Hintjens n’a pas cessé d’être actif. La production est peut-être moins rapide, on lui doit tout de même trois albums studios (Jus de Box (2007), Brussld (2010) et Futur Vintage (2012)), un live (Live in Brussels (2005), une poignée de best of et un coffret 13 Cds. Excusez du peu.