Revue de presse
“Dans son essai Bandes originales & cinéma de genre, Ludovic Villard regroupe plusieurs sous-genres pour constituer le cinéma de genre : le cinéma fantastique et d’horreur, le film policier, le western, les films de science-fiction et, plus rares, mais tout aussi stimulants, les films érotiques. D’autant plus que les années 1970 vont « voir l’idée même de genres exploser en une infinité de sous-genres, de fusions, de catégories hybrides plus ou moins destinées à disparaître ou perdurer : slasher, western, spaghetti, fantasy, comédie horrifique »…”
“Ludovic Villard pour son livre “Bandes originales et cinéma de genre : De Psychose à Blade Runner” (Ed. Le Mot et le Reste) Entre 1960 et 1982, le cinéma dit ” de genre ” vit un âge de prospérité et de liberté au cours duquel la musique va acquérir un rôle essentiel. Pendant deux décennies, réalisateurs et compositeurs vont travailler de concert à des œuvres sans concessions, dont les partitions souligneront le caractère inventif et bien souvent contestataire, parfois avec les moyens du bord, parfois aussi avec des budgets démesurés, mais toujours dans le but d’offrir une expérience forte et singulière. Dans cet ouvrage, Ludovic Villard explore ainsi 100 bandes originales parmi lesquelles celles composées par Ennio Morricone pour Le Bon, la brute et le truand (Sergio Leone, 1966), par John Williams pour Star Wars (George Lucas,1977) ou encore par John Carpenter pour The Thing (John Carpenter, 1982).”
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“Ce texte fourmille d’exemples, de sous-genres, de techniques de conception/fabrication propres à la relation image-musique, aux avancées, clichés, retours en arrière, découvertes, et éclairs de génie. C’est savant mais accessible, donc très instructif et passionnant, et cela permet d’aborder plus de 100 films à travers bien des commentaires, anecdotes et digressions. Un travail utile et un vrai plaisir de lecture. Car ajoutons que le texte est superbement écrit.”
“Il est toujours difficile d’écrire sur le sujet en se mettant à la place du lecteur et sans utiliser un jargon musicologique. Le Mot et le Reste s’est depuis longtemps fait une spécialité dans cet exercice en publiant des livres le plus souvent accessibles, écrits par des passionnés. Bandes originales & cinéma de genre confirme cette vocation. Pour chaque film, l’auteur commence par remettre l’œuvre dans son contexte en présentant le réalisateur et le compositeur. Quelques scènes marquantes, représentatives du film et de sa musique, sont ensuite passées à la moulinette de l’analyse, souvent en des termes éloquents, telle l’accroche d’un roman, mais qui ne peut évidemment se passer de l’écoute. Et c’est bien là le but de l’ouvrage : attiser la curiosité. Naturellement, il y a à boire et à manger dans cette sélection. Mais pour le mélomane cinéphile et curieux, cet ouvrage est une véritable caverne d’Ali Baba, car au-delà de son thème majeur – la bande son comme élément à part entière du cinéma – il corrobore que dans le septième art, on peut conjuguer « musique » avec n’importe quel terme : symphonique, électronique, concrète, expérimentale, progressive, rock, jazz, folk, world, pop… Et que le cinéma reste une terre d’accueil pour tous ces genres musicaux.”
“Voici une nouvelle référence des “guides d’écoute” dont le Mot et le Reste s’est fait une spécialité. Dans une introduction instructive et très complète, l’auteur (également musicien sous l’alias Lucio Bukowski) documente les liens entre les histoires du cinéma, de la musique et de la technique.”
“C’est une relation intime qui n’aura échappé à personne: celle qui unit les images d’un film et sa bande originale. Une danse qui passionne depuis toujours Ludovic Villard, que ce soit dans son métier d’écrivain ou de rappeur (sous le pseudonyme Lucio Bukowski), si bien qu’il a fini par la coucher sur papier.
Dans “Bandes originales et cinéma de genre”, on voyage dans un âge d’or allant du Japon jusqu’aux Etats-Unis en passant par l’Angleterre, la France, l’Italie et la Russie, pour la centaine de films que propose l’ouvrage. Un choix étalé sur une vingtaine d’années, entre la sortie de “Psychose” d’Alfred Hitchcock (1960) et “Blade Runner” de Ridley Scott (1982).”
Si vous souhaitez approfondir l’univers de la musique de film, on vous recommande aussi chaudement le livre qui vient de sortir aux éditions Le Mot et le Reste : Bandes originales & cinéma de genre. Cette véritable mine d’or de plus de 300 pages nous raconte la création de 100 bandes-son, allant de Sorcerer au Bon, la Brute et le Truand, en passant par Shaft et Isaac Hayes. On y parle aussi bien western qu’horreur ou science-fiction. L’immersion dans la façon de travailler et de composer pour ce type de cinéma est disséquée page après page et donne une excellente impression de la collaboration entre réalisateurs et compositeurs. C’est bien pensé, très complet et à recommander aux fans de cinéma, de musique et de musiques de films. Bref, à presque tout le monde !
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“Si vous souhaitez approfondir l’univers de la musique de film, on vous recommande aussi chaudement le livre qui vient de sortir aux éditions Le Mot et le Reste : Bandes Originales & Cinéma de Genre. Cette véritable mine d’or de plus de 300 pages nous raconte la création de 100 bandes-son, allant de Sorcerer au Bon, la Brute et le Truand, en passant par Shaft et Isaac Hayes. On y parle aussi bien western qu’horreur ou science-fiction. L’immersion dans la façon de travailler et de composer pour ce type de cinéma est disséquée page après page et donne une excellente impression de la collaboration entre réalisateurs et compositeurs. C’est bien pensé, très complet et à recommander aux fans de cinéma, de musique et de musiques de films. Bref, à presque tout le monde !”
Ludovic Villard – Bandes Originales & Cinéma de Genre : de Psychose à Blade Runner
Si les éditions Le Mot et le Reste ont fait du format anthologie une marque de fabrique, certaines se révèlent plus audacieuses que d’autres. Ainsi de “Bandes Originales & Cinéma de Genre : de Psychose à Blade Runner”, écrit par Ludovic Villard : en 312 pages, celui que l’on connait mieux sous son nom de rappeur (Lucio Bukowski) explore deux décennies de création artistique, résumées en une sélection de 100 bandes-originales allant de La rançon de la peur à Shaft, en passant par Sorcerer, Assaut ou Le Samouraï.
L’occasion de mettre en lumière le caractère inventif de ces œuvres, leur portée avant-gardiste ou contestataire, mais aussi de revisiter via une plume lettrée et experte différents courants cinématographiques : le Nouvel Hollywood, les gialli italiens, les yakusa eigas japonais, les westerns spaghettis ou encore les films d’horreur et de science-fiction.
On connaît bien la série d’anthologies de la maison d’édition Le Mot & Le Reste. Le principe est simple : une introduction assez fouillée et une sélection de cent disques pour couvrir un style musical. Les livres peuvent servir à la fois d’introduction didactique ou peuvent aider à compléter des connaissances ou donner tout simplement envie de redécouvrir nos propres collections. Ici, le sujet a de quoi passionner : revenir sur la grande période des musiques de films de genre de 1960 à 1982, avec pour point de départ Psychose de Bernard Herrmann et pour point d’arrivée Blade Runner de Vangelis. [...] Bref, il y a encore un ouvrage plus volumineux et ambitieux à écrire sur le sujet, mais nous ne bouderons pas notre plaisir à tourner les pages de cet ouvrage fort sympathique et inspirant.
Le site de référence sur la musique de film a répertorié et présenté l’ouvrage de Ludovic Villard.