L’ouvrage devrait se poser rapidement en référence, en attendant la troisième vague de cette “musique minoritaire, cette contre-culture de résistance”.
Catherine Lozac’h – Le Télégramme
Revue de presse
Une fois n’est pas coutume, c’est par un bouquin que nous allons terminer ce mois-ci. Passionné par les musiques “roots et populaires” en général et par la musique bretonne en particulier, Arnaud Choutet nous livre avec Bretagne, folk, néo-trad et métissage une anthologie d’une centaine d’albums qui ont marqué la production musicale bretonne depuis le premier flux des années 1970. Et dont la plupart ont été chroniqués dans nos colonnes. Va-t-on vers une troisième « biniou wave », glisse-t-il en conclusion (provisoire) ? Les artistes sont là, « les propositions audacieuses ne manquent pas, nos musiques sont en phase avec les évolutions de “la
sono mondiale”, assurant leur renouvellement dans des versions toujours plus inventives, savantes et métissées”. Il ne manque plus que le public… Saura-t-il faire preuve de la curiosité suffisante, à l’écart des médias formatés ?
Bretagne – Folk, néo tard et métissages
Note: 9.0
Arnaud Choutet est décidément sur tous les fronts. Après un excellent ouvrage (de référence) chez le même éditeur consacré au country rock, il débroussaille un genre lui aussi vaguement nébuleux, où l’avant-garde et le révolutionnaire cohabitent – chez les disquaires – avec la drague new âge la plus vulgaire.
La musique bretonne existe depuis des lustres, remonte le temps de l’invasion des Celtes au 6ème siècle avant JC, puis de celle d’autres Celtes, les Bretons mille ans plus tard, mais ce n’est que dans les années soixante-dix qu’une jeune génération, initiée par Alan Stivell (le premier à signer sur un label national) et Gilles Servat. s’en empare, la dépoussière, la sort de son ghetto de musique de plouc (dixit Stivell lui-même), en accompagnant les soulèvements politiques et culturels anti-centralisateurs de l’époque. Émerge une nouvelle musique qui devient porte-drapeau, s’ouvre à de multiples influences, se mêle à d’autres sons, une évolution qui fait de la musique bretonne d’aujourd’hui une activité riche et foisonnante, qui n’a plus guère de racine véritablement celte qu’à la marge.
Sur le même principe que “Country rock”, Arnaud Choutet présente une sélection de près de 120 albums, de groupes souvent issus les uns des autres, au travers desquels il dégage des scènes, des lignes force de cette révolution bretonne, ses influences, ses propos, ne reléguant les menhirs traditionnels (au hasard les Sœurs Goadec ou les Frères Morvan) qu’au rang de totems et d’influences.
Très bel ouvrage.
Retrouvez cette chronique sur le site de Sefronia
Le spécialiste Michel Toutous donne son avis sur l’anthologie de Arnaud Choutet.
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Un sous-titre : Folk, néo-trad et métissages. Je dois déjà vous avoir plus ou moins dit l’intérêt de ce genre de livre. Il serait bon je crois que d’autres régions – Occitanie, Nord, Est, Centre –, d’autres pays soient traités de la sorte. Ce livre présente l’évolution de la musique en Bretagne de manière chronologique. Le premier disque mentionné date de 1966 et le dernier de 2014, pour ce qui est de 2015 la lecture de ce livre et le suivi de l’actualité musicale vous permettront de choisir intelligemment ce qui peut ou doit figurer dans votre discothèque.
Vous êtes sans doute comme moi soit peu passionnés par la musique bretonne soit peu connaisseurs. Dans ce cas l’auteur se permet à la suite du portrait du groupe de la chanteuse ou du chanteur dont il parle de proposer une petite rubrique intitulée : « Également conseillés » qui peut aider à rapprocher de ce que l’on aime ou connaît. Nolwenn Leroy, Alan Stivell, Gilles Servat, Tri Yann, Miossec, Soldat Louis tout le monde doit connaître, plus ou moins, non ? Mais Glenmor, les Ramoneurs de Menhirs ou les Ânes de Bretagne (attention au jeu de mots) c’est peut-être moins évident. Sur les trois derniers cités je connais vaguement Glenmor mais aucun des « Également conseillés », les deux autres je les ai pris au hasard. Pour les Ânes de Bretagne sont conseillés parmi d’autres Bourvil, Bobby Lapointe et Thomas Fersen, pour les Ramoneurs de Menhir : Ludwig Von 88, Bérurier Noir et The Ramones… Je vous laisse le plaisir de découvrir qui renvoie à Léo Ferré, à Alain Barrière ou à Renaud. Et puis qu’importe à vrai dire que l’on connaisse ou pas le groupe ou l’interprète comme chantait un certain Jean-Jacques Goldman : « Quand la musique est bonne !!! ». Peut-être qu’avec un peu de curiosité vous allez découvrir de la musique, des textes et des voix qui vous touchent. Vous avez même droit à un glossaire expliquant les mots qui ne sont pas de chez vous.
ARTICLE A CONSULTER SUR DAILY BOOKS
« La musique est le porte-drapeau de la Bretagne » : en débutant son livre avec cette affirmation, l’auteur, Arnaud Choutet, Vannetais passionné par les musiques populaires, annonce la couleur. Ce nouvel ouvrage, présenté sous forme d’anthologie chronologique, entend montrer la richesse de la production discographique bretonne depuis la fin des années 60 jusqu’à nos jours. « En 2015, on répertorie environ 3 000 disques de musique bretonne et, si la production s’est un peu ralentie, elle se poursuit aujourd’hui au rythme d’environ deux nouveautés… par semaine », explique l’auteur. Qui a donc dû effectuer un tri important pour ne présenter ici que 120 disques bretons, les plus importants dans les genres folk, néo-trad et métissages. Il faut reconnaître que ce parcours, qui démarre en 1966 avec les Nantais du groupe An Namnediz, est très didactique et, s’il permet de retrouver les meilleurs albums d’Alan Stivell, de Dan Ar Braz, de Tri Yann, de Gwendal, de Didier Squiban, de Denez Prigent ou de Gilles Servat, sans oublier Nolwenn Leroy, il donne aussi l’occasion de découvrir ou de se remémorer nombre d’artistes ou de groupes qui ont pris part, ces cinq dernières décennies, au renouveau de la musique bretonne.
Si bien que les 300 pages de cet ouvrage se lisent comme un documentaire à l’intérêt sans cesse renouvelé sur le vivier des musiques bretonnes récentes et actuelles : tout simplement, un ouvrage indispensable et sans équivalent, et une nouvelle réussite pour cet éditeur régional d’une collection très qualitative sur toutes les musiques à travers le monde.
Le Club de la presse accueille Arnaud Choutet, chroniqueur de disques dans la presse spécialisée pour présenter sa nouvelle anthologie consacrée à la musique bretonne. Il a entrepris de raconter, à travers la chronique de 120 albums, l’étonnante évolution.
Arnaud Choutet connaît cette musique particulièrement bien. Vivant à Vannes, il est danseur, également musicien et, depuis longtemps, s’est immergé dans la vie culturelle en Bretagne. Cette rencontre se terminera bien évidemment en musique et en chansons avec Myrdhin, Philippe Mouazan, Christian Anneix, Pierrick Lemou, Bertrand Obré.
Mercredi 11 mars, à 18h, au Club de la presse, 9, rue Martenot.
Les Bretons n’ignorent rien de leur scène rock, grâce notamment aux deux tomes de ROK rédigés par Frank Darcel et Olivier Polard. Curieusement, aucun ouvrage n’était consacré aux musiques inspirées de la ou des tradition(s). Un vide comblé par l’ouvrage d’Arnaud Choutet, déjà remarqué avec son ouvrage Country rock. Présentation de Bretagne Folk, néo-trad et métissages – coup de coeur 2015 de l’Académie Charles Cros – et entretien avec l’auteur.
Depuis le renouveau folk des années 1970, jusqu’aux musiques actuelles mêlant instruments traditionnels et technologie, la production musicale bretonne est constante et abondante. Elle jouit d’une réelle reconnaissance – les nuits de la Saint-Patrick ont rempli trois fois le stade de France, Nolwenn Leroy a vendu plus de 1,2 million d’exemplaires de Bretonne – mais, faute de médiation suffisante, hormis les artistes reconnus depuis des décennies (Stivell, Dan Ar Braz, Tri Yann, Gilles Servat), la création passionnante contemporaine reste méconnue. Dans cette anthologie, l’auteur dissèque une discographie sélective, triée parmi les albums essentiels des quarante dernières années. Derrière l’œuvre phare des artistes les plus emblématiques, se trouve ici présentés plus d’une centaine de disques, reflets d’un vivier musical remarquable. Des groupes de fest-noz à Gwendal, Didier Squiban ou Denez Prigent, Arnaud Choutet dresse un tableau d’ensemble de cette scène musicale. « Bretagne, nous te ferons », écrivit, il y a quarante ans, le barde breton Xavier Grall. Depuis, la musique n’a cessé d’être le creuset et le vecteur principal de l’identité bretonne. Elle s’est développée et déclinée sur tous les tons, s’adaptant aux genres établis (le folk, le rock, le jazz) tout en conservant le son et les accents des origines, ce qui n’a fait que la renforcer. L’épreuve du temps détermine la durée de ces habillages successifs, mais comme le support est de qualité, cette culture populaire assure son renouvellement dans des versions toujours plus inventives, savantes et métissées.
Unidivers : Vous êtes né à Paris en 1968. Vos parents vous ont-ils biberonné à la musique celtique qui connaissait son revival ?
Arnaud Choutet : Ce n’est pas comme çà que j’ai découvert cette musique (rires) ! Il m’a fallu passer par l’Amérique. Après mes études de commerce, j’ai décidé de travailler dans l’action sociale. Un projet avec ADT Quart Monde m’a envoyé à Minneapolis puis à Washington. Là-bas, je suis tombé raide dingue de la musique country, de Pete Seeger, de Woodie Guthrie… et me suis mis à jouer du banjo !
Et au retour en France, on vous a parachuté en Bretagne ?
Pas tout de suite ! Disons que je me suis arrangé pour trouver un travail dans ce pays où le maillon de la tradition n’a jamais été rompu. Installé à Vannes, je consacre beaucoup de mes loisirs à jouer de la bombarde au sein du Bagad Igan.
Et vous écrivez beaucoup ! Vous publiez en 2014 une anthologie sur le Country rock (saluée par la presse) et quelques mois plus tard, cette somme sur le folk breton. Quelles sont vos motivations ?
La musique est le vecteur emblématique de l’identité bretonne contemporaine et contribue à son attractivité. J’avais envie de témoigner de l’évolution de la création et de le transmettre aux générations actuelles et futures.
Vous commencez par tordre le coup à certaines idées reçues en indiquant que cette musique s’est nourrie de l’apport des « envahisseurs », Romains et autres Vikings… et des Croisés retour du Moyen-Orient.
Oui, la Bretagne rêvée, fantasmée remonte à la grande vague romantique du XIXe siècle. La musique et les chants ont commencé à être transcrits au cours du même siècle par Théodore Hersart de la Villemarqué dans son mythique Barzaz Breiz.
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Des stars comme Stivell ou Servat aux artistes plus confidentiels, l’ouvrage éclaire par sa richesse la production « folk » bretonne depuis les années 70. Et un peu encore avec le métissage musical dont sont friands les bretons.
L’inventaire est quasi complet ! Et l’exercice mérite d’être souligné, car se lancer dans une anthologie de la musique traditionnelle bretonne peut s’avérer rapidement audacieux, surtout en Bretagne où la critique est facile et la production foisonnante. Mais le vannetais Arnaud Choutet maîtrise son sujet et d’Alan Stivell à Brieg Guerveno, ce ne sont pas moins de 120 artistes qui sont ici présentés, dans un métissage dépassant largement le genre folk et trad de convenance. À juste titre. C’est ainsi que l’on croise les amoureux du rock (Pat O’May, EV, Les Ramoneurs de Menhir…), de la variété (Nolwenn Leroy), de la chanson (Miossec), du jazz (Ti Jaz…), de l’électro (Pascal Lamour, Anjel I.K., Miss Blue) et plus surprenant, mais tout aussi rassurant, des bretons de cœur comme Carlos Nunez ou les Chieftains. Bref, des stars des années 70 et 80 (Dan Ar Bras, Tri Yann, Gilles Servat, Gwendal, Soldat Louis…) aux nouvelles générations qui arrivent par vague régulière (Denez Prigent, Didier Squiban, Red Cardell, Dom Duff… Et j’en oublie !), l’ouvrage a choisi d’introduire son propos en sélectionnant un disque emblématique par artiste. À chacun ensuite d’aller fureter, chiner et pourquoi pas télécharger une part plus importante de la discothèque. Une chose étonnante cependant, de lire sur la 4e de couverture que l’ouvrage a été « publié avec le concours de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ». On savait la réforme territoriale mal ficelée, mais de là à intégrer la Provence, il y a un pas. La Loire Atlantique suffirait à notre bonheur…
Retrouvez l’article sur bretagne-actuelle.com
Un Vannetais était à l’honneur ce week-end à Babel Med Music, à Marseille. Au cours de ces rencontres professionnelles, l’académie Charles Cros a remis ses prix. Et Arnaud Choutet a été distingué dans la catégorie littérature musicale pour son ouvrage Bretagne, Folk, néo-trad et métissages, aux éditions Le mot et le reste.
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Lire l’intégralité de l’article consacré à Arnaud Choutet
Une culture musicale personnelle est faite de hasards, de noms placardés sur les murs de la ville, de disques découverts à la médiathèque municipale, chez le disquaire, dans la discothèque d’un ami, de groupe de musiques vus en concert. La presse musicale ou généraliste, les émissions radio, télé jouent un grand rôle pour l’actualité mais aussi pour découvrir des classiques. La pratique musicale peut également permettre d’approfondir un terroir, un style. La connaissance d’une culture est faite de tous ces facteurs, un cheminement personnel permettant d’embrasser un sujet. C’est ainsi qu’un musicien va se constituer un bagage culturel, qui peut être issu d’un terroir, comme la musique bretonne, mais qui est composé également de multiples influences empruntées le plus souvent inconsciemment à de multiples horizons. C’est fort de cette connaissance personnelle qu’il incarnera une culture et l’actualisera. Il convient donc de connaître cet héritage pour le comprendre et l’apprécier à sa juste valeur.
Une anthologie consacrée à la musique bretonne
Après avoir publié un opus sur la musique country rock, le vannetais Arnaud Choutet propose une anthologie consacrée à la musique bretonne des années 70 à nos jours. Partant du constat qu’hormis les locomotives que sont Alan Stivell, Dan Ar Braz, Gilles Servat, les Tri Yann et l’épiphénomène Nolwenn Leroy, la musique bretonne contemporaine reste méconnue du grand public. Le livre, nommé Bretagne, folk, néo-trad et métissages débute par un état des lieux éclairé de la musique bretonne et de ses dernières évolutions. Une jolie synthèse, témoin de l’évolution de la création de la péninsule depuis les années 50. Il y est en particulier question des deux premières « vagues celtiques » des années 1970 et 1990. Vagues qui selon certains se répéteraient cycliquement quasi mécaniquement tous les 20 ans. L’auteur met bien en évidence que le phénomène de ventes de Nolwenn Leroy ne marque pas le début de cette fameuse troisième vague par manque d’une relève capable de fédérer et que la musique bretonne reste incarnée pour le grand public par les représentants en fin de carrière de la scène des années 70.
Plus de 3000 disques de musique bretonne
Selon Arnaud Choutet, on répertorie en 2015 plus de 3000 disques de musique bretonne, et deux nouveautés sortent par semaine. « Il s’agit d’une exception, la Bretagne garde et de très loin une des toutes premières places européennes dans la production musicale à base de culture régionale« . L’auteur a sélectionné 120 disques en recueillant « l’avis de nombreux musiciens et professionnels » pour « identifier les disques reconnus communément comme incontournables ».
Un panorama très large de la production bretonne
L’auteur a choisi « pour donner leur chance à un maximum d’artistes » de n’aborder pour chacun que l’album le plus abouti et de présenter succintement leur carrière. Chaque disque est chroniqué sur une double page avec la représentation du visuel en noir et blanc, la référence aux autres albums marquants de l’artiste et des conseils d’écoute d’autres groupes au style approchant. Cette discographie sélective, plus les conseils, dresse un panorama très large de la production bretonne de ces 40 dernières années. Le livre se termine avec une discographie sélective complémentaire d’environs 150 albums classés par instrument. Comme le confie Arnaud Choutet, « extraire une discographie condensée est une opération délicate, forcément subjective » mais il faut reconnaître que sa sélection est bien équilibrée, sans oubli majeur. Le choix a été fait de ne pas trop parler de rock, Brieg Guerveno est présent mais pas Merzhin. En tant que nantais, nous aurions mis plus en avant des groupes comme Tri Bleiz Die ou les Quatre Jeans qui sont ici seulement évoqués.
Bretagne, folk, néo-trad et métissages est donc une très belle compilation des albums majeurs de la musique bretonne qui permettra aux novices comme aux experts de découvrir ou redécouvrir les œuvres et artistes incontournables de la péninsule et ainsi parfaire une connaissance de la culture bretonne qui ne peut toujours être que parcellaire.
Ce livre offre une belle synthèse d’une culture bretonne féconde et propose suffisamment de références pour permettre à chacun de continuer à chercher, découvrir des perles de cette culture musicale si riche et multiple.
Lire l’article sur le blog De l’air dans l’biniou
Arnaud Choutet était l’invité de Claire Peres pour parler de son ouvrage. Trente minutes d’entretien pour découvrir un univers.
Réécouter l’émission sur le site de Radio bro gwened
S’il est un art majeur dans la culture bretonne, c’est bien la musique. La production se chiffre en milliers d’albums… Une forêt de créativité où la toute nouvelle anthologie d’Arnaud Choutet guide les néophytes.
Longtemps Parisien, Arnaud Choutet a plusieurs vies. Chroniqueur de rock, il a déjà publié une anthologie sur le “country rock” après quelques années passée à Minneapolis aux États-Unis. Dans son nouvel ouvrage, édité par un Breton exilé à Marseille, le Vannetais d’adoption s’est penché sur la musique bretonne. Un travail qui n’avait pas été fait depuis le début des années 1980…
Métissage
” Il y a des livres sur les grandes figures de la musique bretonne. Mais malgré la crise du disque, on peut se perdre dans la profusion d’albums. Comme il existe des anthologies sur les 100 disques de jazz, ce livre est un panorama de la musique bretonne qui s’inspire de la tradition. ” Dans ses 40 premières pages, Arnaud Choutet explique évolution et caractéristiques de cette musique bretonne.
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L’ouvrage devrait se poser rapidement en référence, en attendant la troisième vague de cette ” musique minoritaire, cette contre-culture de résistance ”.
Lire l’article dans son intégralité
Un choix pertinent. Des groupes de fest-noz aux stars incontournables, Stivell et Servat en tête, le Vannetais Arnaud Choutet montre, dans son livre, toutes les richesses de la production musicale armoricaine. Sans oublier des perles plus confidentielles, comme le Hamon Martin Quintet. Une sélection de 120 disques essentiels, un par artiste, des années 1970 à nos jours.
Des clés. En préambule, l’auteur présente les diverses facettes de la musique bretonne. Remettant en cause le mythe d’une tradition pur, il analyse les métissages. Marier jazz, rock ou funk, avec la bombarde et le biniou, à la façon du groupe Alambig Elektrik, est devenu tendance. De même que le partage avec des artistes venus d’Afrique ou d’Orient : le chanteur Erik Marchand a joué ici le rôle de précurseur.
Une suite ? L’auteur a manqué de place pour intégrer l’abondante discographie de bagadoù, sonneurs et instrumentistes de la scène trad’. Il se contente d’en dresser un court inventaire. On l’encourage à consacrer un autre ouvrage à cet univers. Avec autant de justesse.