Parution : 19/09/2013
ISBN : 9782360541027
184 pages (148x210)

20.00 €

CAN

Pop-Musik

EXTRAIT

Can naît en Allemagne, vit en Europe et crée en utopie. Il nous balance un rock tribal minimal d’inspiration chamanique. Un morceau de Can développe le plus souvent une polyrythmie de road movie, une atmosphère de tempête zébrée de vibrations électriques, de mélodies mordantes et de scansions verbales. Les réverbères tanguent, la lumière vacille, les panneaux publicitaires sont tordus par de violentes rafales. « Yoo Doo Right », « Mother Sky », « Halleluwah », « Mushroom » ou encore « Animal Waves » emportent l’auditeur dans une autre dimension. Il parcourt les obstacles physiques tels une onde magnétique.

Can, une syllabe, trois lettres marquées à l’encre indélébile dans l’histoire de la musique. Can, pour boîte de conserve en anglais, âme en turc, émotion en japonais. La musique de Can concentre la même richesse polysémique. Chacun des membres du groupe amène une personnalité très riche mêlant rock psychédélique, soul, avant-garde et rythmes du monde. Le tout est fusionné lors de longues improvisations. La composition instantanée permet à chacun d’amener sa signature musicale à ce Can sound, ce son si particulier qu’ils obtiennent par leur maîtrise des techniques de studio, de l’enregistrement au mastering. Pas de leader, pas d’ingénieur du son, ils sont les seuls créateurs. L’ouvrage analyse la discographie de Can, son parcours sur les scènes d’Europe et son impact dans le monde de la musique. Il replace ainsi dans leur contexte d’enregistrement les albums cultes d’un des groupes essentiels de la scène krautrock.

Revue de presse

- Le retour en grâce de "Vitamin C" de Can Laure Narlian France Info 4 mai 2022
- CAN. Pop-Musik Jean-Philippe Haas Chromatiques.net 2 octobre 2014
- CAN. Pop-Musik Max Lachaud Obsküre Magazine
- CAN Stéphane Fougère Traverses
- Too much class… x P. Thieyre Laurence Pierre France Inter // Addictions 13 décembre 2013
- Chroniques Littérature Mäx Lachaud Obsküre Magazine Septembre 2013
- Can Pop-Musik : premier livre en français sur le groupe fondateur du Krautrock Maxence Grugier Fluctuat.premiere.fr 11 octobre 2013
- Bienvenue sur la Terre Yves Blanc Couleur 3 // La Planéte Bleue 5 octobre 2013
- CAN. Pop-Musik Philippe Conan Canal B // L'Azile le plus sûr 30 septembre 2013
- YES WE CAN ! Jean Rouzaud Novaplanet 23 septembre 2013
- CAN et le maketing Miley Cyrus Adrien Toffolet Le Mouv' // Le Récap 27 septembre 2013

- Le retour en grâce de "Vitamin C" de Can

De “Euphoria” à “En Corps”, le retour en grâce de “Vitamin C” de Can, un titre de 1972 d’une incroyable modernité.
Qu’est-ce qui fait qu’un morceau de rock semble venir de naître alors qu’il est sorti il y a plusieurs décennies ? C’est le cas de “Vitamin C” du groupe allemand Can, cité récemment coup sur coup à l’écran. Nous avons tenté de percer le mystère de son éternelle jeunesse avec un spécialiste. […]

Pour Eric Deshayes, spécialiste du rock allemand des années 70 et auteur d’un ouvrage très complet sur Can (Can, éditions Le Mot et le reste), la réponse est ailleurs : la modernité de Vitamin C s’explique uniquement par le son. Car le groupe originaire de Cologne était un précurseur du travail sophistiqué en studio.

“Les musiciens de Can faisaient de longues improvisations très libres en studio – ils avaient leur propre studio, une rareté à l’époque. Une fois qu’ils avaient mis ça sur bande magnétique, le bassiste et ingénieur du son Holger Czukay travaillait sur les bandes et faisait du mixage avant l’heure, explique-t-il. Ça ne se faisait pas dans le milieu de la pop à l’époque, sauf chez les Beatles, qui passèrent énormément de temps en studio durant leurs dernières années ensemble. En revanche, cela se pratiquait dans la musique contemporaine, notamment en France chez les pionniers de la musique concrète Pierre Henry et Pierre Schaefer”, éclaire-t-il. […]

Un article à retrouver en intégralité sur France Info

Laure Narlian
France Info 4 mai 2022

- CAN. Pop-Musik

Qui n’a jamais été intrigué par l’imagerie, musicalement si peu éloquente, de la pochette de Ege Bamyasi ? Et parmi ceux dont la curiosité a été titillée, combien ont réellement sauté le pas et découvert ce qui se cache derrière cette boîte de gombo peu avenante ? Pas grand monde, dans le coin, et c’est pour ça que Can colle parfaitement à l’expression « illustre inconnu ». Le groupe allemand a été une influence majeure revendiquée par nombre d’artistes bien plus célèbres, mais sa musique, un peu trop vite cataloguée krautrock, reste plutôt méconnue chez nous. Ou plutôt, est elle retombée un peu dans l’oubli, hormis pour un cercle d’initiés. Éric Deshayes, déjà auteur de Au-delà du rock et co-auteur de L’Underground musical en France (tous deux chez Le mot et le reste), tente de réparer cette injustice en consacrant un livre à la troupe la plus originale et jusqu’au-boutiste des années soixante-dix.

Si le gros de l’ouvrage est consacré à sa période la plus créative – en gros de 1968 à 1978 – toute sa carrière, ainsi que les projets individuels et trajectoires personnelles de ses musiciens sont également évoqués, jusqu’à nos jours. Mais on n’imagine pas lire Pop-Musik sans écouter à la fois un disque de Can, condition indispensable s’il s’agit d’appréhender pleinement cette biographie et en particulier les longues descriptions imagées, métaphoriques qui sont faites de la musique de ces touche-à-tout de Cologne. L’analyse des titres ne peut faire sens pour le lecteur qu’accompagnée de son pendant sonore. C’est parti, donc, en compagnie de Tago Mago, Ege Bamyasi et autres Future Days.

Pour faire comprendre ce qu’est l’entité Can, Deshayes retrace en détail la genèse de ce groupe formé principalement d’enfants de Stockhausen. Le processus de composition, longtemps invariable et éminemment collectif, est aussi largement évoqué. Ainsi, les longues sessions d’improvisations et d’expérimentations au château de Nörvenich puis, le succès venant, au fameux Inner Space Studio, tiennent une place prépondérante dans la trame narrative. À noter que les substances illicites probablement ingérées pendant ces moments hautement créatifs sont poliment passées sous silence… L’auteur insiste également sur le rôle particulier, l’aura et l’influence des « chanteurs » qui se sont succédés, de même que sur la dimension live de la musique de Can. Il replace son récit dans le contexte de l’époque, digresse parfois pour aborder brièvement des sujets connexes (les techniques d’enregistrements, les mouvements artistiques…), évoque les réactions de la presse, établit des parallèles avec des artistes similaires. Outre la trajectoire du groupe lui-même, Can, Pop-Musik décrit l’émergence d’une scène expérimentale allemande (avec des groupes comme Amon Düül, Popol Vuh, Kraftwerk et autres Floh de Cologne) face à l’hégémonie anglo-saxonne, le bouillonnement artistique qui l’anime, son ouverture à de nouvelles influences et technologies. Le portrait brossé tout au long des deux cents pages est bienveillant, probablement un peu subjectif – mais peut-il en être autrement lorsqu’on parle d’un artiste qu’on admire ?

Si vous faites partie des « initiés », ce livre sera pour vous un investissement à considérer sérieusement, surtout si vous n’êtes ni anglophone ni germanophone et cherchez désespérément un ouvrage de référence sur Can plus détaillé que l’article de Wikipedia. Quant aux néophytes, dont la curiosité n’a pu être qu’attisée par la prose émerveillée d’Éric Deshayes, il ne leur reste plus qu’à découvrir ce groupe éminemment original, parfois déroutant, à la discographie certes inégale mais à l’approche toujours libre de toute influence.

Jean-Philippe Haas
Chromatiques.net 2 octobre 2014

- CAN. Pop-Musik

Eric Deshayes consacre une interview au magazine Obsküre !

à voir ICI et

Max Lachaud
Obsküre Magazine

- CAN
L’article élogieux de Traverses concernant notre CAN est disponible ICI
Stéphane Fougère
Traverses

- Too much class… x P. Thieyre

Entre deux chansons de sa sélection, Philippe Thieyre dit tout le bien qu’il pense de Can et du livre d’Éric Deshayes.

À réécouter ICI

Laurence Pierre
France Inter // Addictions 13 décembre 2013

- Chroniques Littérature
Comme nous l’avons vu dans notre entretien avec Éric Deshayes, cette rentrée littéraire est chargée pour lui, deux de ses ouvrages paraissant chez Le mot et le reste : tout d’abord, une nouvelle édition de L’Underground musical en France co-écrite avec Dominique Grimaud, et une biographie de CAN. Le premier livre à lui seul justifie son achat pour son introduction qui nous replonge dans le contexte français des années soixante et soixante-dix, les systèmes de diffusion parallèles (associations, réseaux de MJC, labels indépendants), l’émergence d’une presse rock (Best,Rock&Folk, Actuel), les révolutions culturelles (Mai 68, le situationnisme). L’accent est mis sur toutes les formations ayant expérimenté le son, l’étrangeté des bruits, tout en retenant les leçons de la free music et en s’éloignant des standards formatés de la chanson. Les auteurs se sont ensuite lancé le pari de classifier les artistes par pratiques musicales : jazz désaxé (Jacques Berrocal, Pierre Bastien…), psychédélique camembert (Gong, Chico Magnetic Band…), politique pop or not ! (Red Noise, Komintern…), anar rock (Fille Qui Mousse, Dagon…), chants-sons de travers (Catherine Ribeiro, Etron Fou Leloublan…), électronique guérilla (Richard Pinhas, Ilitch, Art & Technique…), pataphysique cantique (Hector Zazou, Pascal Comelade…), les ténèbres solaires (Art Zoyd, Denis Frajerman…) et boîtes à rythmes en dissidence (Métal Urbain, DDAA, Ptôse, La STPO…). Certains pourront contester ces rangements – oui, la STPO n’a jamais utilisé de boîtes à rythmes ! – mais il fallait bien ordonner ces artistes iconoclastes et le livre peut être vu comme un pendant nécessaire à la compilation 30 ans d’Agitation musicale en France parue il y a une quinzaine d’années. L’ouvrage sur CAN se rapproche plus de la biographie chronologique en bonne et dur forme, des débuts d’un ” rock tribal minimal d’inspiration chamanisme ” avec Monster Movie (1969) jusqu’aux Lost Tapes de 2012, avec analyses de morceaux, comparaisons avec des artistes d’époque (Velvet Underground, Pink Floyd, Amon Düül II) et passages en revue des nombreuses bandes originales qu’ils ont faites.
Mäx Lachaud
Obsküre Magazine Septembre 2013

- Can Pop-Musik : premier livre en français sur le groupe fondateur du Krautrock

Cologne, 1966 : Bien avant l’avènement de la techno, l’Allemagne sort de sa torpeur et lance un cri de guerre : Krautrock ! Quatre élèves de Karlheinz Stockhausen ouvrent le bal et forment Can, groupe mythique et anticonformiste, mixant électronique et analogique, rock et bruit, pop et world. Une formation aujourd’hui encore incontournable, qui influencera plusieurs générations de musiciens. Retour sur ces pionniers allemands à l’occasion de la parution de CAN Pop-Musik, premier livre écrit en français sur le sujet.

[...]

Passionnant de bout en bout, les 200 pages de CAN Pop-Musik se lisent d’une traite. Éric Deshayes y retrace toute cette histoire bien sûr, et plus encore. Album après album, l’auteur livre une biographie fourmillante de détails, de citations et d’anecdotes qui éclairent la portée visionnaire de l’œuvre de ce groupe unique. Une première en France, puisque hormis The Can Book de Pascal Bussy et Andy Hall paru en 1992 en anglais et en allemand, ainsi que Can Box : Can Book signé Hildegard Schmidt (épouse d’Irmin Schmidt) et Wolf Kampmann daté de 1999, ou encore Cande Robert Von Zahn (2006), tous deux édités en allemand, aucun ouvrage digne de ce nom n’était disponible en langue française. CAN Pop-Musik offre donc une synthèse parfaite pour tous ceux qui souhaitent se pencher plus avant sur une formation mythique, qui, malgré sa dimension expérimentale évidente, a toujours su manier les différentes sources et influences qui vibrent et résonnent à travers toutes les musiques “populaires”. Du rock au jazz en passant par les sons “exotiques” du monde entier c’est cette dimension intemporelle et a-géographique qui fait de Can un groupe inoubliable et généreux. De ceux qui passent le flambeau aux générations suivantes, riche en expériences et en émotions.

Retrouvez l’article dans son intégralité sur le blog de Fluctuat

Maxence Grugier
Fluctuat.premiere.fr 11 octobre 2013

- Bienvenue sur la Terre

Yves Blanc parle de la sortie du Can, Pop-Musik d’Éric Deshayes dans son émission La Planète Bleue.

“Voici enfin le livre complet sur Can [...] autant vous dire que c’est passionnant, très documenté, on suit le groupe de très près pendant les séances d’improvisation, on découvre les conditions d’enregistrement épiques, les conversations entre musiciens.”

Pour réécouter cette émission c’est ICI que ça se passe.

Yves Blanc
Couleur 3 // La Planéte Bleue 5 octobre 2013

- CAN. Pop-Musik
Éric Deshayes qui parle de Can, Pop-Musick et de la réédition de L’Underground musical en France dans L’Azile le plus sûr sur Canal B c’est ICI.
Philippe Conan
Canal B // L'Azile le plus sûr 30 septembre 2013

- YES WE CAN !

CAN ! Le groupe le plus influent du monde ?

Ils ont des noms impossibles : Holger Czukay, Irmin Schmidt, Michael Karoli, Jaki Liebezeit, Damo Suzuki et quelques autres de diverses nationalités.
Ce commando, allemand à la base, est composé de petits génies et autres élèves de grands maitres de musique, comme Karlheinz Stockhausen, ou des instrumentistes virtuoses, mais aussi des poètes, des chercheurs et des ingénieurs. Tout à la fois.
Dés 1968 ils ont posé les bases de ce qui allait devenir en deux ans le groupe le plus encensé des connaisseurs : CAN ( boite de conserve).
Leur musique est ambitieuse, élevée, inclassable, culottée, ingénieuse et ensorcelante, puissante et envoutante. Classée dans le Rock allemand, musique planante et autre Rock progressif, elle dépasse en vérité largement de cadre : postmoderne, répétitive, atonale, minimale ; même les plus grands rock critics s’y perdent…
Leur influence va s’étendre de la Techno au Punk, mais le nombre de groupes qu’y s’y réfèrent est unique. Même Kraftwerk, qui peaufinait tout au millimètre en studio, a accepté de jouer en live avec eux !
Car si les membres de CAN sont savants, ils travaillent aussi l’improvisation et les ruptures : ils touchent au Free Funk, au Jazz, Au Rock, Blues, R&B, Electro, World, Sampling, Ambient, Bruitiste…
Pourtant ils démarrent avec presque rien : un magnétophone, deux ou trois entrées, un studio bricolé… Ils finiront avec des instruments électroniques sophistiqués, mais toujours mis au point par eux.
Leur niveau est tel que les bruits, instruments, rythmiques, voix, bruits divers, samplés ou pas, semblent tous fluides, naturels, à leur place, jamais gratuits ni surdosés. La science de Can.
Leurs répétitions, leur perfectionnisme auront raison d’eux en dix ans, même s’ils n’ont jamais cessé de produire depuis, ensemble ou avec d’autres, de reclasser ou sortir leurs centaines de bandes enregistrées.

Éric Deshayes, dans son livre, a eu le courage de tenter de raconter ce groupe avec tous leurs concerts, disques et autres expériences : musiques de films etc… Alors qu’il n’y a aucune anecdote à propos ces anti-stars.
En plus des étapes du groupe – lieux, formation, labels, intentions, l’auteur décrit chaque grand morceau emblématique de CAN, et comme tout le monde, il se casse la tête pour trouver les expressions justes pour définir ce son sans étiquette : cosmic-Rock, free-Funk, avant-garde, hypnotique, épopée synthétique, Pop luxuriante …
Au départ, le groupe est si étrange qu’on lui propose de composer des musiques de films (l’extraordinaire Deep End de Jerzy Skolimovski, bijou pop et culte). Car ce sont les rois de l’ambiance, de l’atmosphère.
A la charnière fin 60 – début 70, l’école dite planante et savante est presque à la mode : s’y mettent les Pink Floyd, Soft Machine, Beefheart, Gong, Teri Riley, Mike Oldfield, et les allemands de Kraftwerk, Popol Vuh, Tangerine Dream, Amon Duul… Beaucoup de groupes pop sont devenus ambitieux, énormes et sans crainte de viser haut.
Les minimalistes Steve Reich, John Cage, Phil Glass, La Monte Young ont osé, même le Velvet et Nico ont flirté avec l’atonal avec le bruit. John Cale du Velvet a travaillé avec John Cage le minimal. La pop ne se sent alors plus de limites.
Et pourtant : Can fait encore aujourd’hui office de guide, de guru pour Sonic Youth, PIL et John Lydon, le Rock Electro, la Drum’n Bass. Même le Rap et le Dub lui doivent quelque chose.
Leur rythme soutenu, métronomique, stakhanoviste, les bruits étranges, les voix, les apports de sons improvisés ont laissé des traces profondes dans l’horlogerie Pop.
Curieusement leur sérieux, leurs études, écoles et maitres ne les ont en rien assagis : ils ont répété, mais dans un but d’improvisation maitrisée et sophistiquée, avec des trouvailles de bricoleurs et des inspirations de poètes. Ils ont élargi au maximum le cadre du concert de musique Pop.
Enfin, même s’il ont eu un noir américain, un japonais et d’autres étranges étrangers dans leur formation, sans parler de tous ceux qui ont voulu travailler avec eux, l’âme allemande, profonde et romantique, perfectionniste et lyrique a montré avec eux sa hauteur de vue et son ambition.
Ils ont même intégré du violon tzigane, des rythmes latinos américains, des ragas indiennes ou des chants vietnamiens dans leurs morceaux.

Si, comme beaucoup d’amateurs, vous avez loupé CAN, alors il est grand temps de ne pas mourir idiot.

PS : Can veut dire boite de conserve en anglais, âme en turc et émotion en japonais .

Jean Rouzaud
Novaplanet 23 septembre 2013

- CAN et le maketing Miley Cyrus

Can, Pop-Musik d’Éric Deshayes dans Le Récap d’Adrien Toffolet sur Le Mouv’.

“Un vraie plongée passionnante dans l’histoire et la discographie de ce groupe.”

“Le seul ouvrage complet en Français.”

Vous pouvez réécouter cette chronique ICI

Adrien Toffolet
Le Mouv' // Le Récap 27 septembre 2013
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