Revue de presse
“La storia della musica deve ancora riservare il giusto riconoscimento alle donne; dopo tante lotte e tanto tempo, mentre per le esecutrici la visibilità aumenta progressivamente e con costanza, per le compositrici ancora c’è molto da fare. Un importante contributo in questo senso cerca di darlo il ricercatore francesce Guillamne Kosmicki con questo volume in lingua francese ‘Compositrices L’Histoire Oubliée de la Musique’, nel quale il nostro racconta con cura e rigore scientifico la storia di settanta compositrici dall’antichità ai giorni nostri. Per ogni compositrice l’autore contestualizza il periodo storico in cui è vissuta, ne analizza le opere e ci fornisce riflessioni sulla sua tecnica compositiva. Vengono alla luce così storie di incomprensione, di mancato riconoscimento e sistematica negazione del valore artistico e culturale delle loro creazioni. Se di alcuni nomi, citando a caso, Hildegard von Bingen, Amy Beach, Ruth Crawford Seeger, Sofia Gubaïdoulina, Eliane Radigue, Pauline Oliveros, Nina Simone, Carla Bley, se ne conosce la storia e la gloria, per le altre la lettura è una scoperta continua, a cui naturalmente far seguire la ricerca delle loro produzioni e l’ascolto dove possibile. Un importante tassello che contribuisce alla infinita scoperta e riscoperta della storia della musica.”
“Nouvelle belle pierre ajoutée à l’édifice de la bibliographie généraliste – encore peu fournie – des compositrices, cet ouvrage envisagé comme une galerie de portraits suit une périodisation « classique » en huit épisodes, de l’Antiquité à nos jours.”
Présentation : À l’occasion de la sortie du livre ‘Compositrices, l’histoire oubliée de la musique’ du musicologue Guillaume Kosmicki, nous avons eu le plaisir de remonter le temps avec lui pour découvrir la grande histoire des compositrices !
Musicologue, journaliste et enseignant, Guillaume Kosmicki sillonne la France depuis plus de 20 ans pour faire des conférences sur la musique, toutes les musiques, dans tous les contextes, et transmettre son savoir, sa passion et dans certains cas son expérience. Il a baigné dans les années 1990 dans le milieu des sound systems, des raves et des free parties, a.k.a. ces fêtes libertaires organisées le plus souvent dans la nature, dans un champ ou une forêt, par des collectifs techno, et où des dizaines voire des centaines de personnes se rassemblent pour quelques heures, en-dehors du quotidien. À travers des nuits entières de transe accompagnée de musique et de toutes sortes de substances, il s’agit de vivre la techno dans ce qu’elle a de meilleur — le gros son, la danse, la communion, l’oubli de soi, etc. — mais aussi d’expérimenter une utopie musicale et sociale, dans un espace-temps arraché aux frontières et aux exigences de la société capitaliste.
Lors de ses premières recherches (Musiques électroniques : des avant-gardes aux dance floors est paru en 2009 aux éditions Le Mot et Le Reste), Guillaume Kosmicki a remonté le cours de l’histoire pour retracer la généalogie de la techno, et au-delà de toutes les musiques électroniques, qu’elles soient savantes ou populaires, faites pour la méditation ou pour la danse, jouées à plusieurs ou sur des boîtes à rythme. L’émission commence plus ou moins là où celle de Laurent de Wilde (blindtest #6) s’était terminée. Elle portait sur « les fous du sons », c’est-à-dire les inventeurs extraordinaires d’instruments électroniques, en particulier les claviers et les synthétiseurs, pendant tout le xxe siècle. Celle-ci prolonge la réflexion en traversant toutes sortes de musiques différentes, toutes affectées à un niveau ou à un autre par l’apport de l’électronique, qu’elles soient uniquement fabriquées grâce à des machines ou bien qu’elles y puisent leur imaginaire. Au menu donc de ce 9e blindtest : minimalisme américain, rock allemand, musique industrielle, disco, techno… Bon voyage !
“460 pages pleines de portraits, d’anecdotes et de disques, il fallait bien ça pour rendre justice à un vrai sujet : les compositrices à travers le temps. C’est ce que nous propose Guillaume Kosmicki, avec comme sous-titre “l’histoire oubliée de la musique”. On consacrera notre première heure à ce livre aussi riche que nécessaire.”
“Le musicologue et enseignant-conférencier, spécialiste du phénomène techno à travers les raves et les free parties et des musiques savantes, Guillaume Kosmicki, prend le parti, dans son imposant ouvrage Compositrices, l’histoire oubliée de la musique, d’arpenter le vaste panorama de la composition musicale. Il suit le découpage « classique », en huit sections « habituellement utilisées dans l’histoire de la musique savante occidentale : Antiquité, Moyen Âge, Renaissance, siècle des absolutismes (musique baroque), siècle des Lumières (musique “classique”), XIXe siècle (musique “romantique” puis “post-romantique”), périodes moderne et contemporaine. » ”
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“Tout est au féminin dans le titre. Et pour cause, il introduit ce que Guillaume Kosmicki entend démontrer au long de cet ambitieux ouvrage et qui se résume en une phrase« : Les compositrices sont les grandes oubliées de l’histoire de la musique ». Certes, il n’est pas le premier à avoir formulé ce postulat. Mais il le fait de manière ordonnancée, ordonnée. Son propos part du constat qu’au cours de l’histoire, les compositrices ont été mises, de manière systématique, à l’écart.”
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“L’histoire de la musique s’écrit non du point de vue, mais par le biais de l’évocation des compositrices. Le récit en est limpide et passionnant. Un ultime chapitre brosse un état des lieux aujourd’hui, souligne que si grâce à « #metoo, la parole se libère », « rien ne change » malgré tout, « la réalité froide des chiffres » égrène, implacable la réalité de notre monde contemporain : une seule femme, Debora Waldman dirige un orchestre national sur quatorze en France, « pour la saison 2018–2019, 3% des œuvres jouées ont été écrites par des compositrices ». Une anthologie foisonnante intelligente et documentée qui peut être considérée comme un ouvrage de référence en la matière.”
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“L’histoire de la musique s’est majoritairement construite autour de compositeurs hommes, ceux qu’on appelle les grands maîtres, les génies, ces figures titanesques qui dominent l’histoire. Pourtant, il est tout à fait possible de raconter l’histoire de la musique à travers exclusivement les œuvres et les vies de compositrices. C’est ce que fait le musicologue Guillaume Kosmicki dans son livre « Compositrices » paru aux éditions Le Mot et le Reste.”
“Négligence, injustice, mise à l’écart, domination patriarcale… ce sont autant d’états de fait relevés par Guillaume Kosmicki dans son nouvel ouvrage Compositrices : l’histoire oubliée de la musique, édité chez Le mot et le reste, qui réhabilite la présence des compositrices dans la musique et au fil des âges. Attaché à leur cause depuis plus de dix ans, l’auteur réécrit l’histoire, autrement.”
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Combien connaissez-vous de compositeurs de musique ? 5 ? 10 ? 20 ? 50 ? Et parmi ces noms, combien de femmes ? Probablement pas beaucoup voire pas du tout ! Pour comprendre pourquoi et pour réparer cette injustice, rencontre avec le musicologue Guillaume Kosmicki pour son ouvrage « Compositrices : l’histoire oubliée de la musique »
“Anthologie dense et passionnante de Guillaume Kosmicki, Compositrices veut répondre à un manque cruel : celui des femmes dans l’histoire de la musique, la musicologie et le discours sur la musique lui-même.”
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“Je dois dire que c’est un ouvrage tout à fait passionnant. C’est un gros livre. Gros n’est pas forcément synonyme de qualité mais là, je trouve qu’il y a à la fois la qualité et la quantité. C’est un texte très dense avec beaucoup de notes, un glossaire, des sources, un index, bien sûr, comme les ouvrages que vous aviez déjà signés chez le même éditeur, trois tomes très passionnants sur les “Musiques savantes”, qui ont rencontré d’ailleurs, je crois, beaucoup de succès.”
Arnaud Merlin
France Musique, podcast Le Concert du soir 8 mars 2023
“Guillaume Kosmicki, Compositrices, l’histoire oubliée de la musique, précieux ouvrage fraîchement édité par Le mot et le reste.”
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“Compositrices, l’histoire oubliée de la musique, c’est le titre du nouveau livre de Guillaume Kosmicki, publié chez la maison d’édition musicale Le mot et le reste. [...] Un ouvrage très accessible en forme de galeries de portraits de grandes compositrices, de l’Antiquité à nos jours. Des musiciennes pas forcément classiques puisqu’Hildegard von Bingen croise le chemin d’Unsunk Chin, de Nina Simone, de Carla Bley, mais aussi d’une autre grande pianiste de jazz, à savoir Mary Lou Williams.”
Ӄcoutez le podcast ici:https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/mary-lou-williams-un-portrait-musical-des-signes-du-zodiaque-8265461
“S’il existe un certain nombre de monographies de compositrices écrites sous la plume de musicologues au masculin, Guillaume Kosmicki est bien le premier, en France, et à notre connaissance, à se lancer dans une histoire des compositrices. L’étude est envisagée sous le prisme de l’évolution de la pensée, du contexte politico-social, des mouvements artistiques et de la place des femmes dans la société et dans le monde musical.”
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“Le patriarcat doit disparaître comme un lointain souvenir de l’histoire.
Guillaume Kosmicki
Si vous n’avez pas fui, râlé, crié au loup, trollé ou ricané en lisant cette épigraphe extraite de la conclusion du dernier ouvrage de Guillaume Kosmicki, Compositrices, d’abord merci, et : la lecture de ce livre vous enthousiasmera, stimulera, interrogera pour peu que vous ayez du goût pour les perspectives, l’histoire et l’historiographie, et (un peu, un tout petit peu, ou alors beaucoup) la musique et la musicologie.”
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Biographies, actes de colloque, essais… les livres concernant la place des femmes dans la création musicale paraissent de plus en plus souvent. Celui de Guillaume Kosmicki s’en distingue par un parti pris encyclopédique qui aspire à une reconsidération de l’histoire de la musique, de l’Antiquité à nos jours, sous en angle exclusivement féminin.
Fruit d’un impressionnant travail de collecte dans un vaste corpus de sources (publications d’écrits, sites Internet, films), ce volumineux ouvrage atteint assez bien son objectif de pavé militant lancé dans la mare musicologique. Il est à la fois instructif et incitatif.
Chaque chapitre débute par un tour d’horizon social (on apprend, par exemple, que de 1806 à 1856 le pourcentage des femmes dans la population ouvrière passe de 18,1 à 26,6), se poursuit par la mise en avant de données culturelles (et même esthétiques à partir de 1950) et s’achève par une série de repères historiques (de la victoire de Bonaparte en 1800 à Marengo à la découverte du vaccin contre la rage par Pasteur en 1885, pour un raccourci du XIXè siècle). Commence alors un mini dictionnaire qui rassemble les figures émergentes de l’époque. Chaque compositrice y est présentée en lien avec des CD consacrés à son œuvre.
Moins convaincante dans sa dernière partie où le champ d’investigation s’élargit aux interprètes et au jazz, et où quelques noms connus manquent à l’appel, cette première bible de compositrices regorge de citations rapportées comme paroles d’Évangile, à l’instar de ce constat de 1898 effectué à l’adresse d’un ministre : “On n’a jamais songé à limiter le nombre de femmes contribuables. Puisque nous avons autant de places que les hommes sur les rôles du percepteur, nous devons en avoir autant sur les bancs du Conservatoire.”