Revue de presse
“Pas moins de 590 pages ont été nécessaires à Pierre Evil pour traiter le vaste sujet de la musique “made in Detroit”. Car la ville emblématique du Michigan n’est évidemment pas que le berceau de la Motown, Fortune Records et autres labels plus ou moins obscurs dont les étiquettes de 45-tours font trembler le lectorat soulbaguien. ”
“Et la scène rock va s’enrichir de nombreux musiciens et de labels plus ou moins reconnus. Le son Détroit, agressif, nerveux comme celui des Rationals, et de bien d’autres, va évoluer, du rock on passera à une musique électronique, au rap… Là encore, la documentation de l’ouvrage est d’une richesse qui en fait, à notre avis, une référence tant Pierre Evil nous fait revivre en les imbriquant les évolutions sociales de la ville et celles des musiques qui les « traduisent ». Et c’est bien l’intérêt de cet ouvrage, hyper documenté, qui ne se limite pas à égrener une chronologie des musiques depuis près d’un siècle, mais bien d’en exhumer les ressorts socio-économiques, le tout servi par une écriture qui fait l’économie de toute aridité.”
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“Puis, pour sortir des sentiers battus, on vous conseille aussi un détour par l’excellent ” Detroit Sampler ”, un livre qui retrace l’histoire musicale de la ville. Alors, oui, on sait que Iggy Pop, Jack White ou Eminem viennent de là. Mais, surtout, cette brique de près de 600 pages nous rappelle aux bons souvenirs de plein de groupes et de musiciens aussi méconnus qu’essentiels. On ne les citera pas puisque presque personne ne tiltera en entendant leurs noms, mais on vous recommande chaudement la lecture de tout ça. Car si la valeur de la scène de Detroit n’est plus à démontrer, sa richesse et son foisonnement sont souvent occultés par quelques noms très connus. Et si c’était dommage, on va dire que le mal est à présent réparé.”
“Pierre Evil pour son livre “Detroit Sampler : 100 ans de musique dans la Motor City” (Le Mot et le Reste). Detroit. Motor City. Ce nom est depuis cent ans le synonyme de l’industrie automobile américaine. Mais dans la musique, il signifie Haute Énergie, Usine à hits, P-Funk, techno et rap. Il évoque John Lee Hooker et Iggy Pop, Marvin Gaye et Jeff Mills, Bob Seger et George Clinton, Jack White et Eminem. Il embrasse toute l’histoire de la musique américaine, des big bands swing qui soulevaient des ballrooms parmi les plus grandes du pays aux soirées électroniques qui faisaient vibrer les murs des friches industrielles, en passant par les shows télévisés prestigieux de Motown, le chaos des soirées psychédéliques des années de braise des seventies et la brutalité du hardcore enragé des années Reagan. Un siècle de musiques où Detroit a toujours été à l’avant-garde des musiques populaires. Detroit Sampler raconte cette épopée de vinyle, de furie et d’électricité. Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.”
“Sortie d’une nouvelle version du livre de Pierre Evil, histoire des courants musicaux de la ville qui a vu naître Marvin Gaye, John Lee Hooker, les Stooges, Sun Ra, Eminem ou la Motown. Entre autres.”
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“Et une star de Detroit qui a filé droit au sein du mythique label de la Motown et conquis le monde entier avec ses tubes tout à la fois soul, disco, et R’n’b : Diana Ross.”
Detroit Sampler de Pierre Evil figure dans La collab’ de Keiziah Jones et Philippe Cohen-Solal.
Magic vous propose en avant-première et en exclusivité les bonnes feuilles du livre “Detroit Sampler”, réédité et enrichi par notre rédacteur Pierre Evil aux Éditions Le mot et le reste. Ici, un passage inédit comparant J Dilla et Moodymann.
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