Parution : 21/02/2019
ISBN : 9782360548927
240 pages (14,8 x 21 cm)

20.00 €

Eagles

Life in the Fast Lane

Le journaliste musical Alexis Hache revient sur le parcours tantôt idyllique, tantôt chaotique d’un des groupes les plus importants des années soixante-dix, pour la première biographie en français du groupe.
Alexis Hache revient sur le parcours du groupe qui s’est le mieux vendu de l’histoire, par sa capacité à retranscrire mieux que quiconque la californian way of life sur des albums restés célèbres. Dès 1972 et la sortie de Eagles, premier album porté par « Take It Easy », devenue l’une de leurs chansons signatures, Glenn Frey, Don Henley, Bernie Leadon et Randy Meisner marquent de leur empreinte le rock américain. Déterminés à embrasser le succès et la gloire, convaincus que le country rock, émergeant à l’époque, peut conquérir les charts, les Eagles gravissent une à une les marches qui les mèneront tout droit vers le zénith. Avec eux, c’est toute une scène rock californienne qui a profité dans les 70’s de l’effet Eagles et aujourd’hui encore, la musique country actuelle surfe sur ce son travaillé avec précision il y a plus de quarante-cinq ans.

Revue de presse

- Eagles, gloire du rock 70's Sylvain Bonnet Boojum l'animal littéraire 25 avril 2019
- Les essentiels Stéphane Basset France 2 // Basique 6 mars 2019
- Eagles - Life In The Fast Lane Matthieu Grunfeld section26 30 mars 2019
- Eagles Lucienne Chapé Sun radio // Livre comme l'air 11 mars 2019
- La face sombre des Eagles Jean-Philippe Bernard La Liberté 1 mars 2019
- The Eagles : une vie à vitesse grand V! Jean-Christophe Mary Toute la culture 3 mars 2019
- Dans les couloirs d'"Hotel Californie" Charline Lecarpentier Marie-Claire février 2019

- Eagles, gloire du rock 70's

Le journaliste, l’indéfendable et un slow raté
Consultant le jour et journaliste rock la nuit : c’est ainsi qu’Alexis Hache mène sa double vie, travaillant aux Inrockuptibles et à New Noise pour la partie qui nous intéresse. Il livre pour Les mots et le reste un ouvrage sur les Eagles, groupe phare des années 70 méprisé par la critique rock. Aujourd’hui que certaines guerres du rock sont terminées (et le rock aussi par la même occasion mais c’est une autre histoire), ce livre constitue une occasion de revenir sur le parcours de ce groupe « indéfendable » (mais voilà l’auteur de ces lignes a rêvé de danser sur Hotel California avec une fille magnifique alors qu’il avait 16 ans, ça ne s’oublie pas).

Un des groupes inventeurs du country rock
Quoiqu’on en pense, les Eagles incarnent un moment du rock, celui où les sonorités de la country viennent l’irriguer. Les premiers tubes du groupe (Take it easy) vont sur un terrain autrefois défriché par les Byrds (avec l’album Sweetheart of the Rodeo) et Gram Parsons. Repérés par David Geffen qui les signe sur son label Asylum, la bande de Don Henley et Glenn Frey va incarner aux yeux du grand public le « Country rock », avec deux premiers albums très bien produits par Glyn Johns (l’homme à qui on doit Who’s next des Who). Mais voilà, les Eagles rêvent d’autre chose : ils veulent devenir un des mastodontes du rock, de faire partie de cette jet set privilégiée, avec les groupies, les drogues et l’alcool. A la lecture de ce livre, on reste impressionné par la série des concerts qu’ils enchaînent durant les 70’s. Quelle énergie ! Au prix de quelques remaniements de personnel…

Gloire et déclin

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Toute la chronique est en ligne sur Boojum

Sylvain Bonnet
Boojum l'animal littéraire 25 avril 2019

- Les essentiels

Basique, le coup de projecteur sur l’actualité musicale de France 2 vous recommande la lecture de Eagles.

La chronique en ligne

Stéphane Basset
France 2 // Basique 6 mars 2019

- Eagles - Life In The Fast Lane

L’étonnante vérité a resurgi le 18 janvier 2016, au moment du décès de Glenn Frey. A longueur de posts, sur des réseaux sociaux pourtant prompts à célébrer à titre posthume les figures musicales les plus secondaires pour mieux étaler leurs R.I.P.’s à l’air libre, ne s’affichaient quasiment que proclamations hostiles et déclarations de détestation ostentatoire. On ne pouvait manquer d’être surpris en constatant à quel point il semblait toujours aussi cool de témoigner publiquement, en plein XXIème siècle, d’un rejet radical des créateurs d’_Hotel California_. Un tel dégoût, en effet, ne permet même plus depuis bien longtemps – si tant est que cette possibilité ait jamais existé – de recueillir les bénéfices symboliques associés aux prises de position outrageusement distinctives et paradoxales, celles qui accompagnent communément l’exercice désormais ritualisé et convenu consistant à exploser à coup de grenades rhétoriques les vaches sacrées. Disserter sur un ton péremptoire à propos de la nullité absolue des Beatles, pourquoi pas ? L’art du contre-pied peut encore amuser quand il demeure teinté d’audace et qu’il n’est pas systématique. Pour ce qui est des Eagles en revanche, le consensus est depuis trop longtemps gravé dans le marbre des certitudes officielles pour que l’opération de démolition présente le moindre intérêt.

Tous leurs concurrents de l’époque ou presque, à commencer par Fleetwood Mac, ont bénéficié, à un moment ou à un autre, de remises de peine après avoir été lourdement – et parfois légitimement – condamnés par les tribunaux du punk et de la new-wave. Tous les couteaux plus ou moins négligeables du country-rock, des seconds aux quatorzièmes, font désormais l’objet de cultes plus ou moins vivaces et d’exhumations passionnées. Mais, pour Frey, Henley et leurs camarades, le verdict demeure implacable. Tant et si bien que, par curiosité, on a fini par s’intéresser de plus près à ce groupe, l’un des plus vendeurs et les plus détestés de tous les temps, et par se demander ce qu’il pouvait bien avoir de si particulier pour que le mépris haineux à son égard persiste au-delà même de sa disparition.

L’ouvrage qu’Alexis Hache lui consacre permet sans doute de lever une partie de ce mystère. Biographie de facture classique, Eagles – Life In The Fast Lane s’appuie sur une sélection pertinente des sources déjà existantes pour retracer la conquête de la Californie et du monde par les anti-héros du classic-rock. L’évocation rigoureuse des principales étapes et des jalons discographiques de ce parcours linéaire vers le succès universel est émaillée de citations, souvent extraites et traduites de l’excellent documentaire d’Alison Ellwood, History Of The Eagles (2013) dont on ne saurait que trop conseiller le visionnage. Et, quelque soit le point de vue qu’on puisse avoir sur la musique et ses qualités, cette première somme en français confirme bien ce que Barney Hoskyns laissait entendre dans le remarquable Hotel California, essai consacré au développement de la scène californienne des années 1970 : à l’instar des dessins animés de Disney ou des films de James Bond, l’histoire du rock n’est jamais aussi captivante que lorsque le personnage du méchant est particulièrement réussi. Et, en la matière, il n’est pas d’exemple plus flagrant que celui de ce groupe qui semble s’être échiné, depuis ses débuts, à prendre le contre-pied systématique que tout ce que la critique rock tend à considérer comme un critère de légitimité esthétique.

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Retrouvez la chronique dans son intégralité sur section26

Matthieu Grunfeld
section26 30 mars 2019

- Eagles

Cette semaine, notre chroniqueuse Lucienne Chapé fait se rencontrer musique, musiciens et littérature. Elle en profite pour chroniquer le livre d’Alexis Hache.

Écouter la chronique de Lucienne Chapé

Lucienne Chapé
Sun radio // Livre comme l'air 11 mars 2019

- La face sombre des Eagles

Un livre passionnant revient sur le parcours fulgurant et tapageur du groupe californien

Tout le monde, on dit bien tout le monde, a dansé une fois au moins sur Hotel California. Un hymne sensuel, irrésistible, qui envoûte l’auditeur dès la première note. Trois guitares, un orgue fantôme et des harmonies vocales à tomber pour un monument du classic rock. Hotel California est la réussite majeure des Eagles, une troupe de chevelus californiens dont la simple évocation continue de faire ricaner les amateurs de rock dur. Et pourtant, peu de groupes sont allés aussi loin dans la créativité, la folie et les excès que les Eagles. Le journaliste Alexis Hache en témoigne tout au long de Eagles – Life In The Fast Lane, la première biographie en langue française consacrée à la formation. Excellent conteur, Hache commence par nous balader sur Sunset Boulevard à l’aube des années 1970, au moment où la vague country rock explose.

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Lisez l’article dans son intégralité sur le site de La Liberté

Jean-Philippe Bernard
La Liberté 1 mars 2019

- The Eagles : une vie à vitesse grand V!

« Eagles, Desperado, On The Border, One of These, Hotel California, The Long Run… Ces albums pop rock plein d’énergie folk auront marqué à jamais les jeunes générations, des 70’s à nos jours.

« Nous n’avions pas dans l’idée de devenir un groupe pour l’éternité. Nous voulions être un groupe de notre époque. Mais parfois si vous êtes assez bon pour être un groupe de votre époque, vous devenez un groupe pour l’éternité ». Glenn Frey

L’ouvrage débute le soir du 31 juillet 1980, à la Long Beach Arena, Californie. Tandis que les Eagles sont sur scène, le chanteur guitariste Glenn Frey lance au guitariste soliste Don Felder : » Va te faire foutre, dès que le concert est fini, je te casse la gueule ». Ce dernier rétorque : « J’ai hâte »…. Des engueulades entre Don Felder et Glenn Frey, il y en a eu entre les conflits d’égo de chacun et la pression monumentale que le groupe subit depuis l’ascension au sommet de la gloire. Mais ce soir, c’en est bien fini. Formé en Californie en 1971, The Eagles dont les ventes d’albums se comptent par dizaines de millions, reste aujourd’hui parmi les plus grands noms du pop rock du 20eme siècle. Chef de file du country folk, le quintet rencontre très le succès avec son premier album éponyme et s’impose avec un titre iconique: » Take it Easy ». Avec l’arrivée de Joe Walsh en 1974, les Eagles opèrent alors un changement radical avec un nouveau son pop rock qui qui les mènera au sommet et à la gloire grâce à un album phare « Hôtel California ». Avec cinq singles numéro un, 14 succès dans le Top 40 et quatre albums numéro un, les Eagles sont l’un des plus grands groupe américains des années 1970. En quarante ans de carrière, leur compilation « Greatest Hits (1971–1975) » et « Hotel California » se classent parmi les dix albums les plus vendus à travers le monde. La popularité de Long Road Out of Eden sorti en 2007 démontre que malgrè des hauts et des bas, les musiciens ont franchi le cap des années 2000.

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Dans ce livre le journaliste Alexis Hache revient avec moult détails sur l’ensemble de leur riche carrière jusqu’à la disparition de Glenn Frey en 2016. A lire et à relire sans modération avant le 26 mai prochain, date à laquelle Don Henley, Joe Walsh et Timothy B. Schmit, Deacon Frey et Vince Gill se produiront au Sportpaleis d’Anvers, en Belgique. Qu’on se le dise.

Retrouvez la chronique intégrale sur Toute la culture

Jean-Christophe Mary
Toute la culture 3 mars 2019

- Dans les couloirs d'"Hotel Californie"

L’inusable tube des Eagles, superstars de la scène folk-rock des années 70 repartis cette année en tournée, livre ses derniers secrets dans une passionnante monographie. Où le rêve californien est vu de l’intérieur, rideaux tirés.

« Welcome to the Hotel California / Such a lovely place, such a lovely place… » Les décennies passent et ce slow des Eagles n’a pas eu le temps de prendre la poussière depuis 1976. Sur les ondes radios, dans les mariages ou dans des B.O., ce classique du soft-rock californien s’est calé moelleusement dans la mémoire collective. Leur Greatest Hits 1971–1975, dont est absent le fameux “Hotel California”, est devenu, l’été 2018, l’album le plus vendu de tous les temps aux États-Unis, devant Thriller de Michael Jackson. Les Eagles reprennent donc confiants la route cette année, fraîchement reformés en 2017, un an après la mort du chanteur, guitariste et claviériste Glenn Frey, à 67 ans, sans que la nouvelle ne fasse l’objet des habituels RIP collectifs. Car les Eagles sont des légendes aux contours flous. Le journaliste Alexis Hache rectifie donc le tir dès maintenant avec Eagles, Life in the Fast Lane, la première monographie en français du groupe. On y apprend que le tube “Hotel California” et son fameux solo vibrant est né sous les doigts du guitariste Don Felder, les yeux perdus dans le fond de sa piscine de Malibu. Habitué à voir ses idées évincées, il avait osé faire écouter ses pistes au reste du groupe dans un ranch californien, où l’on avait décidé d’attribuer le titre de “Mexican Reggae” à ce qui deviendrait plus tard une allégorie du rêve californien. Les 6,5 minutes de la chanson “Hotel California” sont narrées par Don Henley qui, depuis une route sombre, nous mène jusqu’à un hôtel d’où il énumère les excès, les coupettes qui débordent et les clichés. Le titre « a été condamné par les Evangélistes, et on nous a accusés de toutes sortes de trucs dingues, comme par exemple d’être membres de l’église de Satan », s’étonne encore Don Henley. Si certains pensent que le Chateau Marmont, célèbre hôtel de Los Angeles fréquenté par tout le gotha rock, est au coeur de la chanson, les intéressés révèlent que leur modèle a été le Beverly Hills Hotel, qui illustre la pochette de l’album. Les paroles se terminent sur ce mystère « Nous sommes programmés pour recevoir / Vous pouvez faire le check out à tout moment / Mais vous ne pouvez jamais partir », comme un présage de ce titre sur lequel une partie de l’humanité est restée bloquée.

Charline Lecarpentier
Marie-Claire février 2019
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