Parution : 06/05/2021
ISBN : 9782361397593
372 pages (14,8 x 21cm)

24.00 €

Ella Fitzgerald

Il était une voix en Amérique

Steven Jezo-Vannier a écouté des centaines d’heures d’archives, d’interviews, d’enregistrements… pour signer la première biographie en France consacrée à la chanteuse.

Les Matins // TSF Jazz

Les libraires vous en parlent

“Absolument remarquable.”
Jérôme, Librairie Lamartine (Paris 16e)

Née en 1917 dans le sud des États-Unis, orpheline arpentant les rues de Harlem, hantée par l’angoisse et ses secrets d’enfance, Ella Fitzgerald a sacrifié sa vie au public et à la musique, jusqu’à se fondre en elle. En témoignent ses scats endiablés, ses interprétations lumineuses et son art de l’improvisation. Elle est tout à la fois le swing des big bands, le bebop des clubs embrumés, les comédies musicales de Broadway et les ballades de Tin Pan Alley. Elle a chanté en égale avec Louis Armstrong et Frank Sinatra, a donné leurs lettres de noblesse aux meilleurs compositeurs américains : Gershwin, Duke Ellington et même la pop des Beatles. Dans une Amérique dévorée par le racisme, elle a fait entrer le jazz et les artistes noirs dans les lieux qui leur étaient interdits et a ainsi contribué à conquérir la dignité qui leur était due. L’importance de son œuvre est tout à la fois musicale, patrimoniale et culturelle.

Revue de presse

- Ella Fitzgerald Stéphane Bern & Matthieu Noël Europe 1 // Historiquement vôtre 2 mars 2022
- Ella Fitzgerald Jean-Marc Pinson Ouest-France 15 mars 2022
- Ella Fitzgerald Christophe Rodriguez TED Tendances Electroniques & Design septembre 2021
- Ella Fitzgerald Matthieu Jouan Citizen Jazz 25 octobre 2021
- Ella Fitzgerald Christophe Rodriguez Polar, noir et blanc 7 juillet 2021
- Ella Fitzgerald Guy Donikian La Cause Littéraire 30 juin 2021
- La voix d'Ella ne flétrit pas Joe Farmer RFI // L'épopée des musiques noires 20 juin 2021
- Ella Fitzgerald Laurent Hakim France 3 // 19-20h 19 juin 2021
- Ella Fitzgerald Serge Hartmann Dernières Nouvelles d'Alsace 7 juin 2021
- Ella Fitzgerald Jean-Pierre Goffin Jazz Mania 20 juin 2021
- Ella Fitzgerald Sophie Chambon Dernières Nouvelles du Jazz 15 juin 2021
- Ella Fitzgerald Jean-François Picaut Radio C-lab // Jazz Actu 8 juin 2021
- Ella Fitzgerald Jean-Pierre Goffin L'avenir.net 8 juin 2021
- Ella Fitzgerald Bernard Morlino Le blog de Bernard Morlino 2 juin 2021
- Interview de Steven Jezo-Vannier Rebecca Manzoni France Inter // Pop N' Co 22 mai 2021
- Ella Fitzgerald Benjamin Mazaleyrat Maze 26 mai 2021
- Interview de Steven Jezo-Vannier Fabrice Kada Musiq3-RTBF / Demandez le programme 14 mai 2021
- Ella Fitzgerald Daniel Rolland Culture hebdo 18 mai 2021
- Ella Fitzgerald Alex Dutilh France Musique // Open Jazz 11 mai 2021
- Ella Fitzgerald Thierry Boillot L'Alsace 9 mai 2021
- Ella Fitzgerald Dominique Boulay Paris Move 5 mai 2021
- Ella Fitzgerald TSF Jazz // Les Matins Jazz Laure Albernhe et Mathieu Beaudou
- Ella Fitzgerald Jazz Radio 3 mai 2021

- Ella Fitzgerald

Stéphane Bern et Matthieu Noël, entourés de leurs chroniqueurs historiquement drôles et parfaitement informés, s’amusent avec l’Histoire – la grande, la petite, la moyenne… – et retracent les destins extraordinaires de personnalités qui n’auraient jamais pu se croiser, pour deux heures où le savoir et l’humour avancent main dans la main. Aujourd’hui, Ella Fitzgerald.

Réécouter l’émission sur Europe 1

Stéphane Bern & Matthieu Noël
Europe 1 // Historiquement vôtre 2 mars 2022

- Ella Fitzgerald
Elle a chanté avec Frank Sinatra, Count Basie et Louis Armstrong. Elle a côtoyé les plus grands compositeurs, Duke Ellington, Gershwin. Elle a tutoyé les Beatles. Elle a fait du jazz un cheval de Troie et permis à des noirs de fréquenter des lieux qui leur étaient interdits. Elle était la voix de l’Amérique. Elle incarnait le bebop des clubs, le swing des big bands. Mais qui était-elle, cette Ella Fitzgerald, née en 1917 dans le sud des États-Unis, petite orpheline dans les rues de Harlem ? La Première dame du jazz est sortie de la pauvreté de la rue, dans un contexte où la couleur de peau était un autre handicap, grâce à sa volonté. Et à sa voix. Steven Jézo-Vannier, habitué des biographies (The Byrds, Sinatra, Creedence Clearwater Revival…), retrace le parcours de cette figure du swing, dans un livre richement documenté et qui se lit comme le roman d’une vie. Les fans apprécieront grandement son travail, les néophytes découvriront, non pas une voix, mais La voix de l’Amérique.
Jean-Marc Pinson
Ouest-France 15 mars 2022

- Ella Fitzgerald

L’écrivain et biographe Steven Jezo- Vannier (né en 1984) m’avait surpris il y a deux ans, avec une biographie de Frank Sinatra. Dans cet esprit, vous allez donc redécouvrir la vie foisonnante de la chanteuse Ella Fitzgerald. Véritable machine à succès, elle gagna très bien sa vie à moins de trente ans. Cette douce dame qui ne toucha jamais à aucune substance illicite eut un parcours sans faille. Malgré et les modes et le temps qui passèrent, la venue sur scène de la First Lady of Jazz était gage de succès. Toujours inquiète, elle ne voulait jamais décevoir son public, et sa vie se confond avec l’histoire du jazz.
En trente ans et des poussières de jazz, combien de fois ai-je croisé la route de la grande Ella ! De Porgy and Bess en tandem avec son ami Louis Armstrong et Duke Ellington à la Côte d’Azur, les concerts du JATP, sans oublier tout ce qu’elle fit pour le Great American Songbook, Ella fut le jazz. En plus de 300 pages, l’auteur ne cache rien, raconte les débuts d’une adolescente qui aurait souhaité devenir danseuse, mais qui avait un talent inné pour le chant et un sens tout aussi inné pour le swing. Ella aimait les musiciens et ce fut à leurs côtés qu’elle développa ce sens du rythme. Du trompettiste Dizzy Gillespie, pionnier du bop, aux pianistes Jimmy Rowles / Tommy Flanagan, des guitaristes Joe Pass / Herb Ellis, sans oublier son grand amour, le contrebassiste Ray Brown, ni son travail, cette éternelle jeune fille traversa les époques. Avec son agent, Norman Granz, homme d’affaires avisé qui, toute sa vie, lutta contre la ségrégation, elle œuvra dans les meilleures conditions, défendant, comme elle le pouvait, ses amis afro-américains. Une vie étoilée.

Christophe Rodriguez
TED Tendances Electroniques & Design septembre 2021

- Ella Fitzgerald

Première biographie française sérieuse de la chanteuse nord-américaine Ella Fitzgerald, ce livre est signé du précis et prolifique spécialiste du rock et des contre-cultures, Steven Jezo-Vannier. Après The Doors, The Byrds ou Grateful Dead, il s’était attaqué à la biographie de Frank Sinatra, mettant un pied (les deux même) dans l’histoire du jazz, une contre-culture si importante qu’elle est devenue une culture à part entière.
Autre monument du jazz, mais après Sinatra on peut tout se permettre, c’est Ella Fitzgerald qui fait l’objet de ses recherches et attentions.
La méthode est simple. Jezo-Vannier a rassemblé un corpus de documents quasi exhaustif sur la chanteuse : articles, livres, émissions de radio, documentaires, concerts et interviews. Puis, comme pour la construction d’un puzzle de 50000 pièces représentant la Voie Lactée, il a patiemment mis bout à bout les informations dans l’ordre chronologique. Informations techniques, comme les lieux et dates des enregistrements, des concerts, des tournées, mais aussi informations biographiques plus personnelles. Mais surtout, l’auteur a embrassé les déclarations de la chanteuse et de ses proches (famille, musiciens, managers) pour en dresser un portrait psychologique assez fin.
Aussi, sans l’avoir jamais rencontrée, il donne l’impression d’avoir passé des heures à récolter les souvenirs de la grande dame pour écrire sa biographie. C’est un tour de force.
Pour le reste, l’histoire se déroule comme un film documentaire, avec une introduction qui montre la chanteuse dans sa loge avant un concert, en 1974. On est déjà à côté d’elle, perché sur son épaule, et on observe, on écoute. […] Tout le long, c’est aussi l’histoire des USA qui apparaît en filigrane, et forcément vu l’époque et les personnages en question, ce n’est pas le plus glorieux visage de cette société qui est dépeint, mais bien les travers les plus abjects de la pensée ségrégationniste, raciste et puritaine. Le type même de société dont on voudrait nous vendre des échantillons ces temps-ci de ce côté de l’Atlantique… beurk.

Les quelques 350 pages se lisent comme un roman, émaillé de pochettes des disques enregistrés par Ella Fitzgerald et les titres des chapitres font référence aux standards du jazz qu’elle savait magnifier.

Une chronique à retrouver sur Citizen Jazz

Matthieu Jouan
Citizen Jazz 25 octobre 2021

- Ella Fitzgerald

Issu de la culture rock et alternative, l’écrivain et biographe Steven Jezo-Vannier (né en 1984) m’avait surpris il y a deux ans, avec une biographie de Frank Sinatra. Plutôt qu’un simple collage de textes, son essai biographique était passionnant, brillamment construit et fait assez rare, il parlait aussi des musiciens et des arrangeurs qui taillèrent un écrin de luxe au « Charmain of the Board ».
Dans cet état d’esprit, vous allez donc redécouvrir la vie foisonnante de la chanteuse Ella Fitzgerald. Véritable machine à succès, elle gagna très bien sa vie à moins de trente ans, cette douce dame qui ne toucha jamais à aucune substance illicite, eu un parcours sans faille. […]

En plus de 300 pages, l’auteur ne cache rien, raconte les débuts d’une adolescente qui aurait souhaité devenir danseuse, mais qui avait un talent inné pour le chant (plus de trois octaves) et un sens du swing inné. Ella aimait les musiciens et ce fut à leurs côtés qu’elle développa ce sens du rythme, des amorces, du scat. Du trompettiste Dizzy Gillespie, pionnier du bop qui fit presque ses premières armes en l’accompagnant, aux pianistes Jimmy Rowles/Tommy Flanagan, des guitaristes Joe Pass/Herb Ellis, sans oublier son grand amour : le contrebassiste Ray Brown ou son travail avec l’immense chef d’orchestrer et arrangeur Russel Garcia, cette éternelle jeune fille traversa les époques. […]

Une chronique à lire en intégralité sur Polar noir et blanc

Christophe Rodriguez
Polar, noir et blanc 7 juillet 2021

- Ella Fitzgerald

Beaucoup a été dit et écrit sur Ella Fitzgerald. Un livre de plus pourrait-on dire, quel intérêt… Pourtant, intérêt il y a pour qui s’intéresse à la musique, aux mouvements sociaux qu’elle a traduits en créant des courants et des genres musicaux ; et pour qui s’intéresse aux musiciens, l’intérêt ici réside dans le détail d’une vie que « hasard et nécessité » ont vouée à la musique. The first lady of song avait une tessiture exceptionnelle qui lui a permis d’exercer son art dans le jazz, mais aussi le swing, le bebop, avec les plus grands musiciens (la photo de couverture de 1947 la montre en compagnie de Dizzy Gillespie et de Ray Brown), le blues, le rythm and blues et le gospel. Ella Fitzgerald ne s’est jamais laissé enfermer dans un style. Elle n’accorde pas plus d’importance aux frontières artistiques qu’elle n’admet de barrières culturelles, sociales ou raciales. Elle chante pour tout le monde, riche ou pauvre, Noir ou Blanc. A ses yeux, la musique, comme le public, ne doit souffrir d’aucune ségrégation. La musique n’a pas de couleur dira-t-elle en 1963. Des styles musicaux différents donc, qui traduisent aussi son engagement. « Ella était là bien avant le black power, les protest song et la révolution rock. Son truc à elle, c’est le soft power. Elle utilise l’essence universelle de la musique et son pouvoir fédérateur pour abattre les murs ».
[…]
Ella Fitzgerald va vivre toutes ces évolutions, elle qui encore adolescente, alors qu’elle vit dans la rue, va saisir des opportunités qui vont révéler une voix unique, exceptionnelle de chaleur, de rythme, en improvisant comme le font les instrumentistes et en développant le scat, une autre manière de se situer aux frontières de différents styles musicaux, de traduire une infinité d’émotions en colorant à souhait les onomatopées dont elle va user pour dire aussi ses engagements contre toutes les formes de discriminations, qu’elles soient raciales ou sociales. Ella chantera avec les plus grands, et le mérite de l’auteur est de nous faire suivre sa carrière en relatant par le menu les moments les plus importants, en la suivant dans les différents concerts, aidée tant par les plus grands du jazz que par des managers qui ont, tôt, saisi l’originalité des qualités exceptionnelles d’une voix.

Une chronique à retrouver sur La Cause littéraire

Guy Donikian
La Cause Littéraire 30 juin 2021

- La voix d'Ella ne flétrit pas

Il y a 25 ans, le 15 juin 1996, la chanteuse afro-américaine Ella Fitzgerald disparaissait à l’âge de 79 ans. Son épopée, brillamment restituée par Steven Jezo-Vannier dans son dernier ouvrage paru aux éditions Le Mot et Le Reste, fascine, émeut, surprend, passionne et scintille au-delà des temps. Sa voix précise et enchanteresse ne s’est jamais flétrie. Malgré d’innombrables revers, la “First Lady of Swing” conserva ce goût inné pour le chant et la scène. Le racisme, les humiliations, sa santé chancelante, ses propres doutes, n’effritèrent jamais son obstination d’égayer son public. De ses premiers pas aux côtés du batteur Chick Webb à ses dernières apparitions lors de soirées honorifiques, sa maîtrise vocale fut exceptionnelle. Ella Fitzgerald fut, sans nul doute, la plus grande interprète de l’histoire du jazz !

Bien qu’elle se destinait à la danse, Ella Fitzgerald trouvera dans l’art vocal une forme d’expression suffisamment flexible pour soulager ses maux et apaiser ses doutes. Lumineuse sur scène, elle peinait en coulisses à croire en son talent. Ce manque de confiance viscéral ne fut que partiellement guéri par la bienveillance de partenaires compréhensifs et attentifs. Chick Webb fut son premier chaperon. Il ne parvint cependant pas à accompagner longtemps le développement artistique de sa jeune recrue. Il perdra la vie, en 1939, seulement cinq ans après avoir accueilli et révélé la future reine du scat afro-américain. Au fil des années, Ella Fitzgerald s’en remettra aux conseils de son entourage proche. Ainsi, au tournant des années 1950, le producteur Norman Granz prendra soin, à son tour, de guider les pas d’une incroyable interprète. Il confiera à Ella Fitzgerald la mission périlleuse de chanter le grand répertoire américain populaire, les airs de George Gershwin, Cole Porter, Jérôme Kern, Irving Berlin. Pétrie de swing, elle revitalisera avec goût des œuvres légendaires et les sublimera.

Une émission à réécouter sur RFI

Joe Farmer
RFI // L'épopée des musiques noires 20 juin 2021

- Ella Fitzgerald

l y a vingt-cinq ans, Ella Fitzgerald est décédée. La chanteuse laisse derrière elle un héritage musical impressionnant avec des tubes connus de tous.
Elle était surnommée “The first lady of swing”. Ella Fitzgerald est une véritable légende dans le monde de la musique. Alors qu’elle se voyait dans un premier temps devenir danseuse, sa trajectoire a finalement été différente. “Elle participe à un concours amateur à Harlem (New York, États-Unis). Elle passe juste après un duo de danseuses époustouflantes et elle se dit ‘ce n’est pas possible, je vais me ridiculiser’. Et là, son réflexe, c’est de chanter”, raconte Steven Jezo-Vannier, auteur de Il était une voix en Amérique.

Retrouvez l’interview de Steven Jezo-Vannier dans l’édition du 19 juin du 19/20 de France 3 National

Laurent Hakim
France 3 // 19-20h 19 juin 2021

- Ella Fitzgerald

À la limite de la clochardisation, elle avait fait ses classes en chantant dans la rue à New York avant de prendre un formidable envol plané-taire : Ella Fitzgerald a été “The First Lady”, la grande voix du jazz. Spécialiste de la musique populaire, Steven Jezo-Vannier lui consacre une passionnante biographie.
[…]

Du swing à la pop en passant par le be-bop
Car faire la biographie d’Ella Fitzgerald, c’est aussi établir un portrait de l’Amérique du siècle dernier. Depuis la ségrégation des lois Jim Crow (« separate but equal ») jusqu’à la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains. C’est aussi dresser une histoire de la musique populaire américaine, dont le jazz constitue un élément essentiel et dont Ella Fitzgerald a accompagné ses mutations du big band au be-bop, de la ballade au scat.
Avec une érudition impressionnante, s’appuyant sur une solide documentation, Steven Jezo-Vannier consacre à celle dont Duke Ellington disait qu’elle incarnait « le jazz total », une biographie exception : Ella Fitzgerald. Il était une voix en Amérique (chez Le Mot et Le Reste, 367 pages, 24 €).

Un article à retrouver en intégralité dans les DNA

Serge Hartmann
Dernières Nouvelles d'Alsace 7 juin 2021

- Ella Fitzgerald

Elle a été la voix du jazz pour plusieurs générations. Née en 1917, l’année du premier enregistrement d’un disque de jazz, Ella Fitzgerald vit une enfance douloureuse et misérable durant laquelle elle connaîtra la maison de redressement de l’Etat de New-York et la mendicité dans les rues de Harlem. Est-ce « l’Arbre d’Espérance » situé au coin de la 7e Avenue et qu’elle ira caresser qui lui portera chance ? Elle la saisira en tout cas en s’inscrivant dans les concours amateurs, de danse puis de chant, là où elle se fera remarquer en premier lieu. Avec l’orchestre de Chick Webb elle chante à l’Apollo et enregistre son premier disque en 1935. La reconnaissance internationale viendra avec les tournées du « Jazz at the Philharmonic », une idée de Norman Granz (auquel un chapitre du livre est consacré), une série de tournées qui deviendront internationales. Ella en sera la star, devenant la coqueluche d’un public tout acquis à sa cause. Ce sera la rencontre avec Oscar Peterson, Barney Kessel, Joe Pass, … Adulée par les jazzfans, elle élargit son public en interprétant aussi bien Gershwin que les Beatles. Atteinte par un diabète sévère, elle est amputée des deux jambes et s’éteint le 15 juin 1996.
Ce très bref aperçu de la carrière d’Ella s’étend dans le livre sur 360 pages, avec moult détails, anecdotes, citations, notes de bas de page, … Cette première biographie en français de Ella, écrite par Steven Jezo-Vannier, retrace le parcours détaillé et passionnant d’une des plus grandes voix du XXe siècle. Un ouvrage fouillé qui aborde aussi, sans complaisance, les travers de la société américaine du siècle passé.

Une chronique à retrouver sur Jazz Mania

Jean-Pierre Goffin
Jazz Mania 20 juin 2021

- Ella Fitzgerald

La première biographie en français de la chanteuse Ella Fitzgerald est à coup sûr un événement. On va enfin en savoir plus sur cette extraordinaire chanteuse, la Voix du Swing, la Première Dame du Jazz, celle qui parvint “au jazz total” selon Duke Ellington qui lui écrivit un portrait en quatre mouvements dont l’insurpassable “Beyond Category”.
C’est le premier intérêt du nouveau livre de Steven Jezo-Vannier pour Le Mot et le Reste, l’excellente maison d’édition marseillaise qui a publié tous les écrits de ce passionné de musiques, de rock, de contreculture. Mais pas seulement, puisqu’après une biographie définitive de Frank Sinatra, soulignant la force du mythe, l’auteur s’intéresse à Ella Fitzgerald, l’autre grande star vocale qui réussit à fabriquer son image, à incarner la musique américaine du XXème siècle.
Frank Sinatra et Ella Fitzgerald ont contribué tous deux à changer le statut des chanteurs de Big Band : arrivés au bon moment, ils ont profité de l’évolution du paysage sonore, de l’arrivée des micros qui créèrent une relation plus intime entre le chanteur et son public.
Steven Jezo-Vannier nous livre une nouvelle biographie précise, extrêmement documentée qui suit la chronologie des enregistrements comme des concerts. Comme la chanteuse s’est produite pendant près de soixante ans, dédiant sa vie à la scène, au rythme de 50 semaines par an, avec un peu plus de 200 albums dont 70 vendus à plusieurs millions d’exemplaires, cela représente une matière considérable à exploiter, un travail d’historien que réussit l’auteur en écrivant un récit passionnant, structuré en deux parties consistantes, la première de 1917 à 1955 et la seconde de 1955 à 1995, après un avant-goût impeccable.
[...]

On peut lire ce livre dans l’ordre, l’histoire d’une vie dédiée à la musique ou revenir sur un chapitre particulier au titre de chanson ( l’une des marques de fabrique de la maison d’édition) qui renvoie à un album précis, un enregistrement, ou un concert d’anthologie.
Saluons une nouvelle réussite pour cet auteur fasciné par son formidable sujet.

Une chronique à retrouver en intégralité sur les Dernières Nouvelles du jazz

Sophie Chambon
Dernières Nouvelles du Jazz 15 juin 2021

- Ella Fitzgerald

Jean-François Picaut a parlé de la biographie d’Ella Fitzgerald écrite par Steven Jezo-Vannier dans l’émission Jazz Actu sur les ondes de la radio C-lab.

À réécouter en ligne

Jean-François Picaut
Radio C-lab // Jazz Actu 8 juin 2021

- Ella Fitzgerald

*Steven Jezo-Vannier retrace la vie et la carrière passionnante d’une des plus grandes voix du jazz pour
la première fois en français.*

Elle a été la voix du jazz pour plusieurs générations. Née en 1917, l’année du premier enregistrement d’un disque de jazz, Ella Fitzgerald vit une enfance douloureuse et misérable pendant laquelle elle n’évitera pas la maison de redressement de l’État de New York, ni la mendicité dans les rues de Harlem.
Est-ce “L’Arbre d’Espérance », au coin de la 7e Avenue qu’elle ira caresser qui lui portera chance ? Elle la saisira en tout cas en s’inscrivant dans les concours d’amateurs, de danse puis de chant, là où elle se fera remarquer en premier lieu.
Avec l’orchestre Chick Webb, elle chante à l’Apollo et enregistre son premier disque, en 1935. La reconnaissance internationale viendra avec les tournées du Jazz at the Philharmonic, une idée de Norman Granz, une série de tournées qui deviendront internationales : Ella en sera la star devenant la coqueluche d’un public tout acquis à sa cause. Puis, viendra la rencontre avec Oscar Peterson, Barney Kessel, Joe Pass. Adulée par les jazzfans, elle élargit son public en interprétant aussi bien Gershwin que les Beatles. Atteinte par un diabète sévère, elle est amputée des deux jambes et s’éteint le 15 juin 1996.
En 360 pages, la première biographie en français d’Ella, écrite par Steven Jezo-Vannier, retrace le par- cours détaillé passionnant d’une des plus grandes voix du XXe siècle, avec de nombreux témoignages et références.
Un ouvrage fouillé qui aborde aussi sans complaisance les travers de la société américaine du siècle passé.

Jean-Pierre Goffin
L'avenir.net 8 juin 2021

- Ella Fitzgerald

Ella Fitzgerald savait d’où elle venait mais elle elle préférait savoir où aller

Monumentale chanteuse et être humain du XXe siècle, la chanteuse fut une artiste exceptionnelle qui voulait être célèbre pour son talent, rien que pour son talent.

Le livre que Steven Jezo-Vannier consacre à Ella Fitzgerald (1917–1996) se dévore. Pour écrire une biographie aussi dense que celle de Steven Jezo-Vannier, il faut remuer ciel et terre. Que de documents farfouillés ici et là ! Il fait corps avec son sujet, à merveille. On aime autant Ella Fitzgerald que lui. Quelle grande dame ! Pas question pour elle de militer autrement que par son moyen d’expression. “Ce qui compte n’est pas d’où tu viens mais ou tu vas” disait-elle. Et aussi: “La musique n’a pas de couleur”. Impossible d’être plus humble qu’elle: “J’espère qu’ils vont m’aimer”. Elle était le contraire d’une prétentieuse. “Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Des chanteuses ont une voix meilleure que la mienne”, pensait-elle. Cela nous change des bécasses qui nous gavent avec des chansonnettes inaudibles qui passent sans cesse à la radio et télévision. Avec Billie Holiday et Nina Simone, elle appartient aux déesses qui enchantent les tympans.
Elle avait pourtant de quoi pleurnicher sur la place publique. Née pauvre, et même plus que ça, de père inconnu, elle préfère passer à l’action plutôt que d’agiter des pancartes. C’est la première chanteuse “de couleur” à chanter au Monte-Carlo Club de Miami, le 18 juin 1949. Voilà une date importante, et il s’agit d’elle, rien que d’elle. Ella Fitzgerald est née chanteuse, elle ne l’est pas devenue grâce à un impresario ou un radio-crochet. Rien ne lui a été facile. Elle fut une lutteuse permanente, un combattante acharnée, sans jamais se mettre en avant pour dire qu’elle était victime du racisme des imbéciles qui sont par millions aux Etats-Unis et ailleurs. Louis Armstrong, son grand ami, était comme elle. Petit-fils d’esclave, le trompettiste avait décidé qu’il voulait surtout être un grand musicien plutôt que devenir l’emblème du mouvement afro-américain. Armstrong et Fitzgerald voulaient que chaque individu assume son destin pour se faire une place au soleil en dehors de tous baratins politiques. Fitzgerald est devenue mondialement connue pour ses divines improvisations, ses scats merveilleux, et non pas pour l’invention d’une marionnette médiatique.
Elle a eu son lot de catastrophes: suite à une IVG atroce elle n’a pas pu avoir d’enfant (elle adopta la fils de sa demi-sœur), et en 1993, diabétique, elle a été amputée des deux jambes, sous les genoux. Au lieu de s’écrouler, la vue atteinte elle dit : “Je ne chante pas avec mes jambes”. Donc elle continue de chanter pour ses amis. C’est une femme oiseau, comme la Callas. Seule la mort l’a fait taire.

Une chronique à retrouver sur le blog de Bernard Morlino

Bernard Morlino
Le blog de Bernard Morlino 2 juin 2021

- Interview de Steven Jezo-Vannier

Ce matin, Pop N’Co est Pop N’Ella Fitzgerald ou une voix qui réconcilie l’Amérique. “Il était une voix en Amérique”, c’est d’ailleurs le titre de la biographie que Steven Jezo-Vannier vient de lui consacrer. Avec plus de 250 disques, Ella est peut-être l’exemple unique qui a incarné et chanté la joie à un tel niveau. Tous les artistes vous diront qu’interpréter la joie est l’un des trucs les plus compliqués qui soient, d’autant que c’est souvent dans la tragédie qu’on acquiert une certaine crédibilité.

Pendant plus de 60 ans, Ella Fitzgerald a su se réinventer sans cesse en enregistrant des morceaux enlevés autant que des ballades, où sa voix se déploie comme un ruban.

“Tu crois qu’ils vont m’aimer ?”

Pourtant, elle a peu de raisons d’en douter : nous sommes en 1974, elle a 40 ans de carrière au sommet derrière elle, mais comme à chaque fois qu’elle s’apprête à monter sur scène, Ella Fitzgerald demande à l’un de ses musiciens : “Tu crois qu’ils vont m’aimer ?”

Au générique de ce Pop N’Ella ce matin, on croise donc Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Duke Ellington, Cole Porter, Norman Granz. Que des hommes qui ont changé le cours de la musique mondiale. Et elle, en majesté qui déclarait : “la seule chose qui soit meilleure que chanter. C’est chanter encore plus”.

Réécouter l’émission sur France Inter

Rebecca Manzoni
France Inter // Pop N' Co 22 mai 2021

- Ella Fitzgerald

Il était une voix en Amérique est la première biographie française d’Ella Fitzgerald. Steven Jezo-Vannier, biographe habitué des stars de la contre-culture américaine, condense ici 79 ans de l’histoire du jazz, de culture populaire, et d’une puissance vocale qui n’admettra jamais de barrières stylistiques, sociales ou raciales.

Si vous vous promeniez dans les rues de Harlem, disons en 1934, entre la 130e et la 134e rue, vous auriez tout d’abord été attiré par les enseignes lumineuses des théâtres et salles de concert qui ont fait la renommée du quartier. Elles sont le berceau des grandes formations de jazz. Vous auriez probablement jeté un œil aux musiciens et danseurs de rues, se produisant sur les trottoirs, rêvant d’attirer le regard d’un producteur, d’un musicien, d’un chef d’orchestre qui les mènerait vers la scène. Vous vous seriez peut-être arrêté devant cette jeune fille noire de 15 ans, en robe élimée, des chaussures trop grandes. Puis vous seriez entré au Savoy Ballroom, auriez écouté et dansé sur les rythmes audacieux de l’orchestre de Chick Webb. Sans le savoir, vous auriez été témoin des premiers pas d’Ella Fitzgerald dans le monde du jazz.
[...]

Il était une voix en Amérique est une biographie complète, fourmillant de détailles, d’anecdotes. Le microcosme des plus grands musiciens et acteurs de l’ère du jazz semblent rassemblés dans cet ouvrage pour parler d’Ella Fitzgerald, de son talent et de son amour pour la musique. Au-delà d’un bel hommage à l’une des plus grandes chanteuses du XXème siècle, c’est également un excellent condensé d’informations sur l’âge d’or du swing et du bebop.

Une chronique à retrouver en intégralité sur Maze

Benjamin Mazaleyrat
Maze 26 mai 2021

- Interview de Steven Jezo-Vannier

Steven Jezo-Vannier publie une biographie en Français de “la Première dame du jazz” : Ella Fitzgerald, Il était une voix en Amérique (Le mot et le reste).

Dans Demandez le programme, Fabrice Kada évoque avec lui la vie et de la carrière d’Ella Fitzgerald (1917–1996), depuis son enfance à Yonkers dans le Nord de New-York, ses premières scènes à Harlem, sa passion pour la danse et le chant, ses nombreuses collaborations (avec Chick Webb, Dizzie Gillepsie, Duke Ellington, Louis Armstrong, Oscar Peterson, Count Basie, Nat King Cole, Frank Sinatra…), ses tournées (50 semaines de concerts par an !) aux États-Unis et en Europe, son éclectisme musical, son impressionnante discographie, ses doutes et son besoin insatiable d’amour…

“Ella Fitzgerald ne s’est jamais laissée enfermer dans un style. Elle n’accorde pas d’importance aux frontières artistiques qu’elle n’admet de barrières culturelles, sociales ou raciales. Elle chante pour tout le monde, riche ou pauvre, Noir ou Blanc. A ses yeux, la musique, comme le public, ne doit souffrir d’aucune ségrégation.” Steven Jezo-Vannier

Réécouter l’émission

Fabrice Kada
Musiq3-RTBF / Demandez le programme 14 mai 2021

- Ella Fitzgerald

Enfin une biographie de référence sur Ella Fitzgerald

La reine du scat qui avait hérité aussi du surnom de “The First lady of swing” a enfin droit à une biographie de référence réalisée par Steven Jezo-Vannier. Un ouvrage qui vient enrichir la remarquable collection de titres sur la musique aux éditions Le mot et le reste. Chanteuse dotée de trois octaves dont elle se sert à merveille, elle va scatter en respectant toujours la partition. Elle qui a débuté à seize ans au célèbre cabaret Apollo dans Harlem cumulera 60 années de carrière. Comme toute afro-américaine, elle devra composer avec le racisme qui est une composante de l’ADN de la culture chez nos voisins au sud de la frontière. Orpheline, elle débute en remportant des concours d’amateurs. Elle sera vite repérée et encouragée. On se souvient moins qu’elle a été actrice au grand écran. Et à ce chapitre c’est une Marilyn Monroe admiratrice achevée de la chanteuse qui viendra lui donner un sacré coup de pouce. Et malgré la renommée qui est la sienne, elle sera sous-payée comme ce fut le cas pour tous les artistes black mais en plus elle avait un manque de confiance abyssal. Elle a eu une fin de vie attristante causée par un diabète fulgurant qui la rendit aveugle mais aussi qui l’obligea à l’amputation de ses deux jambes. C’est une biographie qui regorge de mille anecdotes et qui donne le goût de se précipiter sur Youtube pour aller l’entendre.

Une chronique à retrouver sur Culture hebdo

Daniel Rolland
Culture hebdo 18 mai 2021

- Ella Fitzgerald

“Ella Fitzgerald, il était une voix en Amérique” de Steven Jezo-Vannier qui paraît chez Le Mot et le Reste, est la seule biographie française disponible sur la First Lady of Swing.

Alex Dutilh en parle longuement dans son émission Open Jazz !

À réécouter sur France Musique

Alex Dutilh
France Musique // Open Jazz 11 mai 2021

- Ella Fitzgerald

Et si c’était la plus grande voix jamais entendue au monde ? Lorsqu’on écoute chanter Ella Fitzgerald, tout paraît si « facile ». La reine du swing avait pourtant des origines plus que modestes. Née en Virginie en 1917, la jeune orpheline fait ses premiers pas ar- tistiques à Harlem. La voix d’Ella, déjà, produit un effet auquel on ne résiste pas. Steven Jezo-Vannier ne manque pas d’y ajouter « son sens inné du rythme » et ses envolées vocales sur des « scats endiablés ».
Le portrait qu’il nous dresse de la divine chanteuse est tout sauf celui d’une diva. Il nous décrit une Miss jamais vraiment sûre de son talent. Elle était cette « dame tendre et naïve qui n’avait jamais grandi ».
Et pourtant… Ella Fitzgerald est devenue une icône de la musique du XXe siècle, comme en témoigne sa discographie ahurissante que Steven Jezo-Vannier parcourt depuis ses tout premiers enregistrements dans les années 30, avant d’aborder ses chefs-d’œuvre où elle chante Gershwin, Cole Porter, Rodgers and Hart, Duke Ellington… La liste paraît sans fin.
Ella fut aussi l’une des premières chanteuses noires à se produire sur des scènes jusque-là réservées au blanc. « Née avec le jazz, elle a grandi et s’est épanouie avec lui », conclut l’auteur. « Elle a embrassé toute la tradition américaine pour mieux la transcender et briser les frontières de styles, de classes et de couleurs ». Le jazz avait effectivement sa Première Dame avec Ella Fitzgerald. Cette voix d’Amérique ne s’est jamais éteinte. L’écouter à nouveau dans le siècle d’après procure toujours le même frisson.

Un article à retrouver dans L’Alsace

Thierry Boillot
L'Alsace 9 mai 2021

- Ella Fitzgerald

Qu’il décide de nous conter Franck Sinatra, The Doors, Grateful Dead, Creedence Clearwater Revival, The Byrds, et j’en passe… Steven Jezo-Vannier réussit toujours à nous captiver de la première à la dernière note. Nous suivons aujourd’hui, et pas à pas, l’itinéraire d’une petite afro-américaine née dans le sud des Etats Unis en 1917… jusqu’au 15 juin 1996. Ella Fitzgerald a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres, visité les 5 continents et une multitude de capitales et de grandes villes au seul service de la Musique. Plus de 82 albums, studio et live, enregistrés sur 7 labels, et une quantité phénoménale de représentations suffiraient à peine à caractériser le rôle phénoménal que Ella Fitzgerald a joué dans l’édification et la célébration de la Musique du 20ème siècle. Une musique blues & soul qui ne connait ni frontière, ni classe, ni couleur, ni style, et cela ne l’empêche nullement de combattre toute forme de racisme et de ségrégation. Ella a célébré le swing des Big Bands, le Be-Bop, les comédies musicales de Broadway et les ballades de Tin Pan Alley (surnom de la première musique populaire américaine). Elle a chanté avec les plus grands: Louis Armstrong, Frank Sinatra, Count Basie, et a interprété avec la même ferveur aussi bien l’Opéra de Gershwin, le Jazz de Duke Ellington que la bossa-nova de Jobim ou la pop des Beatles. Elle a sublimé les Songbooks de Cole Porter, Duke Ellington, George et Ira Gershwin, Johnny Mercer, et j’en passe, car la liste est longue comme le bras… Le Great American Song Book était déjà une institution, mais elle est parvenue à le figer dans le marbre grâce à la manière dont elle a su en interpréter de nombreux extraits. L’ouvrage regorge de notes en bas de page, de citations et de renseignements supplémentaires qui font de celui-ci une véritable référence en ce qui concerne cette Diva de la Musique qu’était Ella Fitzgerald. A lire en écoutant quelques uns des inombrables chefs d’oeuvre qu’elle a gravés!

Une chronique à retrouver sur Paris Move

Dominique Boulay
Paris Move 5 mai 2021

- Ella Fitzgerald

Le public était sa seule drogue, son seul excès. Pourtant, elle était morte de trouille à chaque fois qu’elle montait sur scène : “J’espère qu’ils vont m’aimer” avait-elle l’habitude de répéter comme un mantra. Ella Fitzgerald n’a jamais tellement intéressé les biographes, contrairement à l’autre “grande”, Billie Holiday. Parce que son personnage était jugé trop lisse, sans doute, sans aspérité. Steven Jezo-Vannier a écouté des centaines d’heures d’archives, d’interviews, d’enregistrements… pour signer la première biographie en France consacrée à la chanteuse : “Ella Fitzgerald – Une voix en Amérique” paraît aujourd’hui aux Editions Le mot et le reste.

Réécouter l’émission sur TSF Jazz

TSF Jazz // Les Matins Jazz Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

- Ella Fitzgerald

Ella Fitzgerald racontée par Steven Jezo-Vannier ! La diva du jazz, connue pour son talent incommensurable et son phrasé majestueux, voit sa vie retracée dans un nouvel ouvrage sobrement intitulé Ella Fitzgerald, Il était une voix en Amérique.

Dans ce livre, l’auteur revient sur la carrière de la diva en soulignant l’héritage culturel qu’elle a construit, mais également son rôle dans l’évolution du jazz et dans la considération des femmes dans l’industrie musicale.

L’ouvrage sera disponible à compter de ce jeudi 6 mai !

Jazz Radio 3 mai 2021
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