Girl In A Band est bien plus qu’une simple bio de rockstar. C’est avant tout un témoignage unique de cinquante ans de culture alternative.
NME – Leonie Cooper
Revue de presse
Girl In A Band aurait été titré « A Girl and A Band » qu’il n’en aurait été que plus explicite. En effet, ce mémoire de Kim Gordon, bassiste des cultes Sonic Youth, est clairement séparé en deux parties, dont la première s’étire sur son enfance, les difficultés rencontrées par son grand frère frappé par la maladie mentale et les raisons qui ont selon elle forgé sa personnalité, enfin, ce qui l’a amené à la musique : un concentré d’influences artistiques et familiales. Il faut attendre la page 169, soit la moitié du livre, pour que commence à être évoqué sérieusement le parcours musical de Sonic Youth, et encore cette description n’est que parcellaire, se focalisant sur les aspects les plus saillants – toujours selon Kim Gordon – de leur discographie. Pour les musicologues que nous sommes, ce sont évidemment les pages les plus intéressantes. Cette dualité de thème est accompagnée par une dualité de lieux, l’enfance en Californie en miroir de la vie d’adulte et de musicienne à New York puis dans le Massachusetts. Au gré des pages, on croise une foule de personnages attendus (Neil Young, Kurt Cobain, Spike Jonze, Sofia Coppola, Kim Deal, Gus Van Sant) ou moins (LL Cool J, Keanu Reeves, Danny Elfman…). On en profite pour glaner quelques informations, comme l’origine de la pochette de Daydream Nation, ou le fait que le producteur de ce disque est un certain Nick Sansano qui bossera quelques années après sur les albums d’IAM et Akhenaton. L’autre clé de lecture de Girl In A Band réside dans la tragédie, au sens premier du terme, une histoire dont on sait dès les premiers mots qu’elle finira mal. Le premier chapitre narre par le menu l’ultime concert de Sonic Youth, avant leur split dû à la séparation de Gordon et de Moore pour cause d’infidélités chroniques de ce dernier. L’histoire est connue, mais sous la plume de la bassiste elle prend la forme d’une thérapie, hantée par les ombres de son ex-compagnon, de sa fille et de ses compagnons de route, parcourue par un questionnement chronique sur son statut d’épouse et de mère dans le rock. Les photos tirées de la collection personnelle de l’artiste, la montrant à tout âge fragile et solide à la fois, illustrent parfaitement les doutes de cette artiste, si personnels et en même temps universels.
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On ne pourra pas lui reprocher d’être nostalgique ou de manquer de lucidité sur ses 30 années de rock ! Avec gouaille et franchise, la bassiste de Sonic Youth dévoile une partie de son intimité, passant en revue la plupart de ses expériences sous l’angle d’une position délicate : celle d’être une fille dans un groupe de mecs. Outre le volet musical, Kim Gordon évoque avec scepticisme l’état du féminisme dans les années 2000, tire à boulets rouges sur le marché de l’art contemporain, et donne sa version de la fin de son idylle avec Thurston Moore… dernière “tentative” de vie de couple officiellement connus dans le rock !
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À l’opposé de multiples groupies qui ont pour terrain de jeu les backstages de concerts de rock, Kim Gordon a très vite fait le choix d’être sur la scène plutôt que derrière. Comme elle le raconte dans ses mémoires publiées en 2015, la Californienne a fièrement débarqué à New York au début des années 1980 pour investir la scène musicale. Elle a d’abord été roadie pour Crosby, Stills, Nash & Young, avant de rencontrer l’amour de sa vie, Thurston Moore, et fonder le mythique groupe Sonic Youth à ses côtés. Si le groupe est à présent aussi dissolu que son couple, elle avoue avoir des difficultés à en parler, et même à l’écrire. Ses différents récits, elle les relation à la manière d’un journal intime et sous la forme d’un cut-up de Burroughs.
Sorti en mai dernier, l’autobiographie de Kim Gordon, intitulée Girl in a Band, revenait en détails sur sa vie personnelle, son parcours avec Sonic Youth et en tant qu’artiste contemporaine. En voici la chronique, à tête reposée et hors de toute polémique, six mois plus tard.
Ce « beau » livre, paru dans sa version française chez Le mot et le reste tranche avec les couvertures habituelles de l’éditeur, mais reste minimaliste. Elle présente en plein format l’artiste vêtue d’un simple t-shirt « Taurus », dans ce qu’on imagine être le métro new-yorkais, telle une icône alternative qu’elle ne semble pourtant pas vouloir être.
Tout au long des cinquante-quatre chapitres – ou cinquante-cinq avec le préambule intitulé « la fin », puisque c’est par là que tout a débuté; Kim Gordon illustre par petites touches une vie déjà bien remplie, sur laquelle il a été « beaucoup écrit ». Elle apporte donc un éclairage complémentaire pour les fans, ou introductif pour ceux qui la connaissent pas encore, sur l’histoire d’un des groupes les plus importants des années 80, et sur sa propre histoire, celle d’une fille d’intellectuels américains. On navigue avec intérêt entre Los Angeles, Hawaï, Hong-Kong au gré des mouvements de l’auteure dans l’Amérique des années 50, 60, 70, puis on accoste avec elle à New York dans les années 80, 90 et 2000. Toutes les époques de la culture américaine moderne que l’on connaît de près ou de loin sont abordées, car le chemin de Kim Gordon croise nombre de personnalités. À la lecture de ses mots cependant, ces rencontres semblent le simple fruit d’une vie américaine, comme il y en a tant d’autres. Chaque partie de sa vie est effectivement replacée dans son contexte socio-culturel global, et dans son époque.
On est ainsi touchés par la simplicité du personnage, tantôt candide mais sincère dans ses relations avec les autres, hésitante mais obstinée dans sa volonté d’être artiste, douce et forte comme mère. On ne peut qu’être frappé d’admiration devant cette femme décrite dans sa bio comme: « artiste, musicienne, productrice, créatrice de mode, auteure et actrice ». Tout ceci, en plus d’une mère, métier qui l’a occupé une grande partie de ces vingt dernières années. Bien entendu, une autobiographie est rarement à charge contre soi-même, mais Kim Gordon n’hésite pas à confesser ses hésitations, doutes et erreurs.
Ce qui frappe le plus reste le réalisme de la bassiste. Contrairement à nombre d’artistes qui racontent leur carrière seulement du point de vue de leur art, Kim Gordon nous éclaire aussi sur sa vie quotidienne, la réalité de son compte en banque et le changement des couches de sa fille. Elle n’hésite pas également à commenter avec sagesse l’évolution des moeurs de notre mode de vie moderne, du milieu de l’art et de la mode.
Il est notable de dire que la traduction rend hommage à l’écriture fluide et simple de l’auteure américaine, ce qui est loin d’être le cas pour tous les ouvrages quand il s’agit de traduire l’anglais américain.
Oh d’ailleurs, savez-vous qu’elle a fondé et fait partie de Sonic Youth pendant plus de trente ans ? Si elle ne livre pas de secret inédit, cette autobiographie montre une vision précise de la vie du groupe. Loin de tirer la couverture à elle, Kim Gordon semble vouloir au contraire démontrer le rôle qu’elle a exercé au sein de cette démocratie, dans les décisions pratiques comme dans la création. On en apprend peu sur sa relation créatrice avec Thurston Moore, mais tout est dit : « la musique nous reliait, prenait la place des mots, et on finissait par tomber d’accord la plupart du temps« .
Évidemment, la fin de leur relation est une sorte de fil conducteur du livre, soit par la mention de son ex-mari dans certains passages, soit par son absence à d’autres pages. Quand on a appris la nouvelle, on n’a pu s’empêcher, comme tout le monde, de se demander comment cela avait pu arriver, à eux, ce couple qu’on avait icônisé et qui vivait ensemble depuis trente ans. La réponse est aussi simple qu’elle est triste : comme tout le monde. Les « stars », « célébrités », les « artistes », même dans la musique indépendante, ont beau avoir des parcours qui semblent parfaits, comme les membres de Sonic Youth, ça ne les empêche pas d’être humains après tout. Par l’exposition involontaire de leur vie privée, ils nous apprennent cependant, dans leurs disques ou dans leurs livres, la vie.
Si ce livre a vu son origine dans cette séparation, point de départ et fin de l’histoire, on attend avec impatience un second volet, plus tard, dans trente ans, quand Kim Gordon sera considérée pour ce qu’elle est en son nom propre: une artiste contemporaine complète.
EN IMAGES – L’année 2015 a été riche en ouvrages historiques, autobiographies et bandes dessinées consacrées au monde du rock. Sélection non-exhaustive pour faire plaisir aux amateurs.
À Noël 2015, il devrait être assez facile de satisfaire les amateurs de musique, et notamment, de musique pop-rock. Cette année, de nombreux ouvrages, écrits, photographiques ou graphiques consacrés à cette culture ont été publiés.
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Indie pop 1979–1997 de Jean-Marie Pottier, aux éditions Le mot et le reste, décortique un autre courant du rock : l’indie pop. La sortie d’Unknown Pleasures, premier album de Joy Division, en 1979, en a été le point de départ. Plus qu’un style musical, l’indice pop symbolise aussi un rapport “intègre” à l’industrie musicale, rejetant le côté marchand et marketing. Jean-Marie Pottier (rédacteur en chef de Slate.fr) en retrace les plus belles années, de 1979 à 1997.
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Le journaliste Arnaud Devillard a quant à lui préféré se concentrer sur le groupe Dire Straits, dans l’ouvrage Dire Straits, l’Amérique fantasmée, publié aux éditions Le mot et le reste. Il revient sur le parcours de l’un des groupes les plus cultes des années 80, qui a signé les tubes “Money For Nothing” ou “Walk Of Life”.
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2015 a également été riche en autobiographies rock. Celle dont on a le plus parlé est Kim Gordon, Girl In A Band, de l’ancienne membre de Sonic Youth. Dans ce livre parfois amère et sans concession, Kim Gordon raconte son parcours en tant que musicienne, chanteuse et artiste, sa place en tant que femme dans l’industrie du rock, et l’évolution du New York “underground” des années 80 et 90. Elle relate également son divorce houleux avec Thurston Moore, chanteur de Sonic Youth et son compagnon pendant 27 ans. La version française de Kim Gordon, Girl In A Band, est publiée aux éditions Le mot et le reste.
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Des pochettes de disques, des guitares, des groupes cultes, des mouvements explorés en détail et une pincée de sable du désert.
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La fille dans le groupe
L’histoire du groupe culte américain Sonic Youth vu par la bassiste Kim Gordon. Même si ce livre respire l’amertume de sa séparation d’avec le chanteur-guitariste Thurston Moore et la colère d’une femme trompée, c’est un excellent témoignage de première main sur l’underground new-yorkais des années 1980 et 1990.
Le Velvet jour après jour
Le Velvet Underground est l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock, même s’il ne connut qu’un succès modeste lors de ses années d’activité. L’éditeur marseillais Le mot et le reste réédite l’ouvrage de Ritchie Unterberger qui documente, jour après jour, l’histoire de cette formation légendaire. À signaler que le Velvet Underground sera au cœur de l’actualité en 2016, avec l’ouverture d’une grande exposition à la Philharmonie de Paris, en mars.
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Indie ou psyché ?
C’est l’une des spécialités de l’éditeur Le mot et le reste : faire découvrir un style musical à travers une large sélection de disques commentés, certains fameux, d’autres obscurs. On conseille le très bon Indie pop de Jean-Marie Pottier, explorant la musique british, et le plus pointu Rock psychédélique de David Rassent, qui explore ce genre protéiforme, depuis ses débuts en 1966, jusqu’à ses formes les plus récentes.
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« What is it like to be a girl in a band ? » La question aura été tant posée à Kim Gordon qu’elle lui inspirera le titre de son autobiographie. Et elle y répond, donnant un éclairage forcément différent, féminin et féministe, sur ce qu’on peut lire par ailleurs sur le groupe.
Mais ce livre, c’est surtout un matériau inédit, où l’on en apprend beaucoup sur Kim Gordon : sa jeunesse, ses influences, les rencontres et les lieux qui ont forgé son identité artistique et musicale, au carrefour de multiples modes d’expression et influences. On y découvre une personnalité sensible, au regard affuté sur le monde, du rapport hommes-femmes aux évolutions de la société américaine, telles qu’elles s’impriment dans l’urbanisme new-yorkais.
Exit Sonic Youth
Le livre s’ouvre sur le dernier concert de Sonic Youth : le couple Thurston Moore/Kim Gordon s’est séparé, et le groupe honore, après 27 ans d’existence, ses derniers engagements avant de se dissoudre. Dépitée, elle lâche : “Ce couple vu comme mythique, intouchable, qui avait donné de l’espoir aux jeunes musiciens aspirant à sortir indemnes de ce monde cinglé du rock’n’roll, n’était désormais plus que le cliché d’une relation ratée… Crise de la cinquantaine, maîtresse, double vie, la totale.” Elle en parlera un peu plus tard, mais ne nous étendons pas. Il y a tant d’autres choses à dire…
Rochester, la Californie, Hawaï, Hong Kong… et Keller
Kim Gordon est née dans l’État de New York, d’un père enseignant-chercheur et d’une mère au foyer. Quand elle a cinq ans, son père se voit proposer un poste à la mythique UCLA, et la famille part vivre en Californie. Famille Upper Middle-Class donc, mais pas guindée. Sa mère, couturière, designe des habits d’inspiration hippie, et son père est fan de jazz. Les deux boivent tous les soirs des cocktails, partent en vacances avec des amis intellos amateurs de bonne chère, et envoient leurs deux enfants à l’UCLA Lab School, une école expérimentale dont Kim garde un souvenir ému. Mais c’est surtout Keller qui est placé au centre de cette partie du récit. Selon elle, l’emprise de ce frère aîné plus tard diagnostiqué schizophrène, la maltraitance et la manipulation qu’il a exercées sur Kim, sous le regard passif de ses parents, ont durablement empêché son hypersensibilité de s’exprimer ailleurs que dans l’art ou la musique. C’est donc en partie à lui qu’elle attribue, en positif, sa capacité à s’exprimer par l’art, et en négatif, sa tendance à culpabiliser avec les hommes. Cette partie est particulièrement intéressante à plus d’un titre : d’une part, on n’a pas l’habitude de lire ce genre de choses sur Kim Gordon ; d’autre part, sa parole n’est jamais si puissante que lorsqu’elle porte sur des sujets tout à la fois intimes et universels. Une enfance à l’ombre d’un regard masculin culpabilisant, dont on espère une reconnaissance qui ne viendra pas.
Un parcours éclectique émaillé de rencontres
S’il est une autobiographie où l’auteur ne se targue pas d’être arrivé là où il en est seul, c’est bien celle-ci. Car des mentors et des proches qui lui ont, au fil des projets et des collaborations, permis de construire sa personnalité artistique et musicale, elle en évoque un certain nombre : Danny Elfman, qui n’aura de cesse de l’encourager, notamment lorsqu’elle arrive à New York ; le pénible mais influent Larry Gagosian, dans la galerie duquel elle décroche un petit boulot (de merde) ; John Knight, qui la sensibilise aux forces politiques et sociales à l’œuvre dans l’architecture et le design ; Dan Graham, photographe et artiste qui lui fait connaître la scène no-wave new-yorkaise ; Mike Kelley, artiste, qui lui présente des vidéastes avec qui elle tournera plusieurs clips de Sonic Youth… Certaines pages sur l’entrée de Kim dans le monde de l’art sont, il faut bien le reconnaître, assez indigestes : comme s’il était entendu que le lecteur connaissait tout ce monde, elle le passe en revue à toute vitesse. Ce qu’on en comprend, toutefois, c’est que New York connaît alors un foisonnement artistique au milieu duquel elle se sent très à l’aise.
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En 1994, l’année de la mort de Kurt Cobain, elle devient mère, et parle avec humour (“Les seins qui dégoulinent de lait, c’est pas très rock’n’roll !”) du phénomène le plus répandu qui soit, icône du rock ou pas : la conciliation vie familiale/vie professionnelle. Le couple et le groupe doivent s’adapter à cette nouvelle donne, la famille déménage dans le Massachussetts, et Sonic Youth n’est plus le centre des préoccupations. D’autant que des projets solos ont déjà commencé à voir le jour : pour Kim, ce sera Free Kitten, un groupe (de filles au départ) où l’improvisation et l’expérimentation prendront une grande place… Comme un retour aux sources.
On retiendra enfin de ces mémoires ces pages sur le New York avant/après, où elle fustige le sacrifice de la ville sur l’autel du grand marché : tous les lieux emblématiques ont été remplacés par des franchises, les hipsters et gens de la mode ont pris le pouvoir : bref, “la ville que je connaissais n’existe plus, elle est même plus vivante dans mon esprit que lorsque j’arpente ses rues”. Et pourtant, “ce n’est pas que je ne suis pas tombée amoureuse de New York, car j’avais beau être seule et pauvre, je ne me suis jamais autant sentie chez moi que dans cette ville. C’est que, sachant ce que je sais aujourd’hui, c’est dur de raconter une histoire d’amour quand on a le cœur brisé.” No comment.
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ON L’A LU – L’ancienne chanteuse de Sonic Youth, groupe mythique de post-punk expérimental, revient sans fards sur son ascension dans le milieu du rock et de l’art, son histoire familiale et son divorce avec Thurston Moore.
Kim Gordon lance un pavé dans la mare avec Girl In A Band, son autobiographie sortie en version française le 21 mai aux éditions Le Mot et le Reste. L’ancienne chanteuse de Sonic Youth, pourtant connue pour sa réserve, y dévoile tout. Son enfance parfois difficile aux côtés d’un frère schizophrène, la Californie des années 60, les difficultés à être une femme dans un groupe de rock, et son divorce avec Thurston Moore. Ce dernier officiait à ses côtés au sein de Sonic Youth, groupe à la fois underground et mondialement connu, qui a marqué l’histoire du post-punk, notamment avec l’album Daydream Nation (1988). La formation s’est séparée en 2011, lorsque le couple Gordon-Moore a lui-même volé en éclats.
Kim Gordon délaisse sa “persona”
À 62 ans, Kim Gordon le reconnaît : toute sa vie, elle s’est cachée derrière ce qu’elle nomme sa “persona”, un masque protégeant son intimité. “J’ai toujours eu du mal à me lâcher émotionnellement face aux autres. C’est un truc qui remonte à l’enfance, l’impression de ne jamais avoir été protégée par mes parents de mon frère aîné, Keller, qui me taquinait sans cesse – l’impression qu’au fond, personne ne m’écoutait vraiment”, décrit Kim Gordon dans le premier chapitre. “Vous pouvez me croire : une fois qu’on a dépassé ma persona, il n’y a plus aucune défense qui tienne.”
Ses souvenirs avec son grand frère, Keller, sont touchants. Atteint de schizophrénie et au caractère imprévisible, il lui a fait vivre l’enfer sur Terre. “Je vouais un culte à mon grand frère; je voulais être comme lui”, écrit la chanteuse page 57. “Pourtant, pendant toute notre enfance, il a fait preuve d’une cruauté sans bornes – me taquinant sans cesse, jusqu’à en venir aux mains – ponctuée de rares instants de gentillesse. Rétrospectivement, son sadisme était peut-être un symptôme de sa maladie qui se déclarerait plus tard.”
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Étayé par de nombreuses photographies inédites, Girl In A Band permet d’en savoir bien plus sur Kim Gordon, au-delà de sa persona, et de remonter le fil de décennies déterminantes pour l’histoire du rock. À dévorer aux éditions Le Mot et Le Reste, au prix de 25 euros.
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Kim Gordon commence par la fin, la fin d’une histoire, celle vécue avec Thurston Moore durant 27 ans, homme avec lequel elle ne parle plus sur les derniers concerts de Sonic Youth, dont ce fameux dernier à Sao Paulo en novembre 2011. Comme pour régler ses comptes, Kim fait le récit de ce concert qu’elle vit mal. Ces premières pages abritent la rancoeur, la tristesse et la colère d’une femme. La séparation qui mettra de fait terme au groupe Sonic Youth l’a probablement motivée à l’écriture de cette autobiographie. Kim Gordon y raconte sa vie, tout simplement. De son frère Keller et le rapport protecteur qu’elle entretient avec lui dans la maladie, à son enfance et la Californie, en passant par son arrivée à New York, sa découverte de la mode et de la fringue, des galeries d’art, leur fille Coco, le récit tragique de son 11 septembre, et de la musique bien entendu, elle énumère des instants de vie ponctués de rencontres, de doutes, de bonheur. Une large part de l’ouvrage en réfère bien évidemment à la musique. Outre des anecdotes parfois surprenantes sur Sonic Youth, elle raconte comment elle approche Neil Young et lui offre même un dîner concocté dans le tour bus alors que Sonic Youth fait la 1ère partie du Canadien, exprime son aversion pour Billy Corgan des Smashing Pumpinks, relate son expérience angoissée de productrice pour le 1er album de Hole et sa méfiance à l’égard de Courtney Love, parle avec émotion de sa profonde amitié et complicité avec Kurt Cobain. Elle entame ensuite une revue commentée des albums de Sonic Youth où l’on apprend par exemple que c’est l’album Bad Moon Rising qui fera véritablement connaître le groupe, que Dirty donnera une aisance financière aux musiciens, leur permettant pour certains d’accéder à la propriété, que Murray street reste un de ses disques préférés.
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Lire l’intégralité de l’article sur le site de Tohu Bohu
Traduite à une vitesse record par Suzy Borello, voici la biographie de Kim Gordon qui a fait tant couler d’encre dans les pays anglo-saxons. Je dis biographie car, contrairement à ce quo’n pourrait attendre avec le titres de l’ouvrage, le livres est loin de ne se limiter qu’à l’histoire de Sonic Youth.
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La chronique de Maxime Lachaud – Partie I
La chronique de Maxime Lachaud – Partie II
Six ans après la fin de Sonic Youth, Kim Gordon se raconte dans Girl in a Band. L’occasion de s’étendre sur la culture underground et le rock dit indépendant. Décryptage.
Figure de la scène rock underground, Kim Gordon se raconte dans ce livres, de sa jeunesse californienne à la fin des années 60 à sa rupture d’avec son marie et collègues au sein de Sonic Youth Thurston Moore – qu’elle a manifestement mal vécue.
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Girl in a Band commence par un chapitre intitulé “La fin”. Elle y raconte le dernier concert donné en octobre 2011 au Brésil par Sonic Youth, groupe de rock expérimental post-punk fondé à New York au début des années 80. Composé de Steve Shelley, Lee Ranaldo et d’un couple – à la ville comme sur scène -, Thurston Moore et Kim Gordon. Après 27 ans de mariage, ces derniers se séparent. Ceci explique cela.
Écrite par Kim Gordon, bassiste au sein du groupe mythique, Girl in a Band est une autobiographie dont le titre renvoie à la sempiternelle question que lui posent les journalistes : “Qu’est-ce que cela fait d’être une fille dans un groupe ?” Loin de n’aborder que la vie du groupe ou que les déboires du couple, ce livre retrace avant tout le parcours d’une femme, née en 1953, qui a principalement grandi en Californie avant de rallier, bardée d’un diplôme des beaux-arts, New York en 1980.
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Lire l’article de la Libre Belgique dans son intégralité
Pour un artiste les moments de fragilité sont-ils les meilleurs pour sortir une biographie? Certainement ! Celle de Kim Gordon, bassiste et égérie de Sonic Youth, aurait-elle été différente si l’intéressée ne l’avait pas écrite dans un moment d’intense vulnérabilité? Certainement aussi ! Car en plus d’être le passionnant témoignage de trente ans d’activisme sonique au sein d’un des groupes les plus importants de l’histoire du rock moderne, Girl in a Band est une plongée intimiste dans tout ce qui fait d’une artiste un être à part.
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Agnès Léglise vous parle de l’autobiographie de Kim Gordon dans les colonnes de Rock&Folk.
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Le plus touchant de ce livre sobre reste sans doute l’image en creux que ses lignes révèlent, ce portrait de l’artiste en jeune femme, artiste donc avant d’être musicienne, artiste avant Sonic Youth autant qu’artiste ensuite…
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On ne s’est pas encore remis de l’annonce, fin 2011, de la séparation du couple le plus rock’n’roll et emblématique de l’alternative nord-américaine, Thurston Moore et Kim Gordon, membres fondateurs de Sonic Youth, l’un des groupes les plus importants de ces trente dernières années – qui a tiré du même coup sa révérence. Chaînon manquant entre le Velvet Underground et Nirvana, la «Jeunesse sonique» a porté au firmament l’art du noise, le bruit blanc issu de ses sidérantes guitares aux accordages multiples et alambiqués, cerise acide sur un millefeuille d’harmonies pop, cold-wave, post-punk et expérimentales.
On sait, depuis, que les coulisses cachaient une vilaine histoire d’adultère. «Tristement banale», résume Kim Gordon dans Girl in a Band, une autobiographie sans fard, honnête et crue comme on pouvait l’attendre. Un brin impudique, aussi, même si la mise à nu des mâles hypocrisies de son ex, modèle de droiture aux yeux de toute une mouvance alternative, est de bonne guerre. Ainsi donc le blond guitariste, la cinquantaine sonnée, s’en alla fricoter en douce avec une groupie arriviste bien plus jeune que lui et que son épouse, 58 ans et pas mal de désillusions au compteur.
Au fil de ces pages d’une sèche sincérité, la blonde icône apparaît beaucoup plus humaine et vulnérable que sa posture distante, voire hautaine, ne le suggérait. Passionnantes sont les pages où elle raconte son enfance californienne, en pleines sixties hippies – elle a failli croiser la route de l’infâme Charles Manson – et touchantes sont celles qui évoquent son frère schizophrène: blessure qui jette une lumière particulière sur le troublant détachement, façon Deneuve/Hardy, de Kim Gordon.
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À l’instar de Kim Gordon et Thurston Moore de Sonic Youth ou Elli et Jacno, dur d’être un couple dans un groupe. Ces histoires d’amour finissent mal en général. Mais pas toujours.
C’est beau une femme dans un groupe de rock. C’est notre première pensée devant les photos de Sonic Youth. Une bande de mecs. Et une blonde, rugueuse, séduisante. Kim Gordon. Une vraie rock-star. Sur certains clichés, elle pose sa tête sur les épaules du plus grand. C’est son mari : Thurston Moore. Vingt-sept ans de vie conjugale, une fille, trente ans de concerts et 18 albums. Ensemble, ils ont vécu un amour fou dans le milieu du rock. Et puis clap de fin. Il y a quelques semaines, paraissait en France Girl in a Band (éd. le Mot et le Reste), l’autobiographie de Kim Gordon.
Le récit amer d’un amour perdu qui sonnait le glas du groupe, aujourd’hui disparu. «Ce couple vu comme mythique […] n’était plus désormais que le cliché d’une relation ratée… Crise de la cinquantaine, maîtresse, la totale», écrit l’Américaine. En tournant les pages de sa vie, on l’imaginait avec sa basse et sa voix cassée. La création en groupe. Les mois passés sur les routes. Et les difficultés. Car, durant les séances de travail, les querelles du couple pouvaient être violentes. «Notre premier batteur, Richard Edson, me défendait : “Allez, mec, t’as pas à lui parler comme ça.” Lee [Ranaldo, guitariste, ndlr], lui, ne disait jamais rien quand Thurston s’adressait à moi de manière brutale. Ça ne devait pas être toujours facile pour Lee et Steve [Shelley, batteur depuis 1986] de savoir où commençait le couple et où s’arrêtait le groupe.»
«FLUIDE AMOUREUX»
Le couple et le rock sont-ils compatibles ? se demande-t-on, en quête de ceux qui ont vécu un couple et un groupe en même temps. Et, justement, cette biographie nous rappelle un autre livre, une autre histoire, très française cette fois. Sur la couverture, elle aussi joue de la basse et arbore cet air insoumis. Mais elle est brune, et son groupe s’appelait Téléphone. Dans Corine, le fil du temps (Flammarion, 2006), Corine Marienneau dévoilait ses amours avec Louis (Bertignac), «mon petit prince à moi», puis avec Jean-Louis (Aubert), «une espèce de relation en pointillé». Chronique d’une séparation du groupe annoncée, les déboires amoureux se succèdent : scènes de jalousie, nez cassé, poste de police, hôpitaux, héroïne, tentative de suicide, rivalités, désaccords financiers et, pour Corine, plus pénible que tout, les groupies : «Je m’adapte. Je suis moderne. Je pratique la tolérance avec application. Je ne m’autorise même plus à penser à la jalousie : elle est tapie quelque part, insidieuse, inexprimée. Mais mon aversion pour les groupies reste vibrante.»
Lire l’intégralité de l’article sur le site de Libération
Après avoir annoncé la sortie du livre dans les pages de son numéro d’avril, le magazine Magic vous propose un extrait de l’ouvrage en bonnes feuilles.
Le problème avec les icônes, underground comme mainstream, c’est qu’on leur dénie le statut d’humain pour les chérir comme des symboles. Kim Gordon n’a pas échappé à cette règle, et son passionnant récit post_Sonic Youth Girl In A Band, qui paraît en traduction française chez Le mot et le reste, offre un kaléidoscope d’impressions et de témoignages qui viennent éclairer, d’un point de vue strictement féminin, trente années passées au sein du plus important des groupes de noise rock de l’histoire. Levant le voile sur les racines familiales, mêlant l’intime à l’artistique, celle qui susurrait “May all your dressais comme true” sur un magnifique EP éponyme sortie en 1982, raconte ici les coulisses de ce tout premier enregistrement.
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Girl In A Band commence par la fin. La fondatrice de Sonic Youth ouvre ses mémoires sur leur dernier concert et la consommation de sa rupture avec Thurston Moore. Façon d’évacuer le gossip, mais aussi de nimber tout ce qui suivra d’une amère mélancolie. Avançant à coup de digressions, ce récit à la chronologie chaotique dessine bien plus qu’un « livre sur Sonic Youth », même si les chansons prennent parfois l’ascendant, donnant leur nom aux rares chapitres titrés. Au milieu d’un copieux name-dropping arty, Kim assigne un rôle central à sa relation avec son difficile frère Keller, évoque sans complaisance L.A. et N.Y.C., et offre ses pages les plus touchantes à sa fille Coco et à Kurt Cobain. En filigrane apparaît une réflexion teintée d’ironie sur la place d’une « fille dans un groupe de rock ».
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Il en aura fallu, aux femmes, de la sueur et du talent pour arriver sur le devant de la scène. Récit d’une conquête en cours.
”Ça fait quoi d’être une fille dans un groupe de rock ?” Quand Sonic Youth a débarqué sur la scène rock au milieu des années 80, les journalistes ont posé cette question en boucle à sa bassiste, Kim Gordon. ”À vrai dire, je n’y avais jamais vrament songé”, confesse-t-elle. C’est pourtant ainsi que, trente ans après, elle a intitulé son autobiographie, “Girl in a Band” (Éd. Le Mot et le Reste).
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Partie I
Partie II
Partie III
Partie IV – Extraits du livre -
Avec Sonic Youth, elle a marqué pour toujours l’histoire du rock indépendant. Quatre ans après la séparation du groupe et la fin de son couple avec Thurston Moore, Kim Gordon déballe tout dans Girl in a Band, une autobiographie qui sortira en version française le 21 mai aux éditions Le Mot et le reste.
Être une fille dans un groupe de rock, ce n’est pas tous les jours facile
Quand Kim Gordon, jeune californienne aux cheveux clairs, débarque sur la scène arty new-yorkaise dans les années 80, elle n’a qu’une envie : faire partie d’un groupe de rock. Pourquoi ? Pour pénétrer cette mystérieuse relation entre les musiciens et le public, et cette alchimie qui peut se créer entre deux hommes sur scène. Elle écrit des essais qui théorisent ce qu’elle appelle le “male bonding”, elle rejoint des performances. Jusqu’à ce que la rencontre avec le guitariste Thurston Moore, puis avec son acolyte Lee Ranaldo, lui ouvre les portes de Sonic Youth. La révolution est en marche et Kim Gordon devient cette fille dans un groupe de garçons… Une différence qu’on lui rappelle chaque jour. Partout où elle passe, les journalistes n’ont que cette question à la bouche: ”Ça fait quoi d’être une fille entourée de garçons ?”
”Beaucoup de choses dépendent du physique de la fille du groupe.”
À la naissance de sa fille Coco, la rengaine se transforme. “Alors, ça fait quoi d’être une mère dans un milieu rock ?” Les britanniques ne la ménagent pas. “Après m’avoir posé ces questions, se souvient-elle, ils rentraient chez eux pour écrire des articles cruels, âgistes et sexistes.” Il y a les médias, et il y a les labels. Quand ils signent chez une major (Geffen) après Daydream Nation en 1990, elle comprend qu’une place lui est désormais dédiée sur le devant de la scène. Elle doit composer avec son nouveau statut d’icône glamour. “Beaucoup de choses dépendent du physique de la fille du groupe”, écrit-elle. C’est elle qui “aspire le regard des hommes”, on ne lui “donne pas beaucoup de libertés”. Dans cette dynamique masculine, Gordon déplore qu’on attende des filles de “ramener une harmonie dans le monde, pas de le détruire”.
“Sans confiance en soi, ce que l’on porte n’a aucune importance.”
Dans les photos qui accompagnent Girl in a Band, Gordon change de look à chaque page. Cheveux blonds et jupe à fleurs pour résumer son adolescence en Californie, hantée par l’ombre menaçante de la Manson Family. Jupe en cuir et cheveux courts pour ses débuts sur la scène arty de New York, où elle travaille pour Larry Gagosian. Robe à rayures pour torturer sa guitare sur scène avec Sonic Youth. T-shirt X-Girl, la marque qu’elle crée avec Daisy von Furth, quand elle pose auprès de Sofia Coppola dans les années 90. Gordon tisse une vraie réflexion sur la mode et l’évolution de son style, influencé par tous ceux et celles qui l’inspirent : Françoise Hardy, les figures de la Nouvelle Vague, son ami Marc Jacobs…
Au milieu de sa famille compliquée, la recherche de la tenue adaptée est le miroir de ses incertitudes.
Au milieu de sa famille compliquée – un père perdu dans ses études de sociologie et un frère schizophrène -, la recherche de la tenue adaptée est le miroir de ses incertitudes. Très tôt, elle en comprend les enjeux. “Comment s’habiller et être en accord avec sa personnalité ?, se demande-t-elle. Comment une femme peut-elle être sexy ou attirante tout en restant fidèle à ce qu’elle est ?” Garçon manqué, elle s’amuse de son image. “Je ne pense jamais à la féminité, explique-t-elle, sauf quand je porte des talons. Et encore, je me sens plus comme un travesti ! […] Sans confiance en soi, ce que l’on porte n’a aucune importance.”
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« En général, les femmes ne sont pas autorisées à tout déchirer. Les chanteuses qui vont trop loin et trop fort (Janis Joplin, Billie Holiday…) ne durent jamais longtemps. » ; « Beaucoup de choses dépendent du physique de la fille du groupe. »
Les mémoires de la chanteuse/bassiste de Sonic Youth/égérie mode, Kim Gordon, frappent fort. En bashant Madonna et Lana Del Rey, vendues au marketing et au désir des hommes, elle donne une vraie leçon de féminisme, punk et juste qui fait du bien par où elle passe. Kim s’est battue toute sa vie pour s’imposer dans un milieu macho, sans jamais être prise pour une groupie. Une gageure.
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Magic annonce la sortie de l’autobiographie de Kim Gordon dans les pages du numéro d’avril.
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Comme le post-scriptum nécessaire pour tourner la page de cette passionnante histoire de bruit et de fureur, le livre Girl In A Band émeut d’autant plus qu’il nous plonge pour la première fois dans l’album souvenir d’une Kim Gordon que l’on a toujours perçue comme distante et inaccessible, en tout point mystérieuse.
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Moderne, jusqu’au bout. À 62 ans, Kim Gordon reste l’icône absolue du rock, inspirant aussi bien la mode que la musique ou l’art. Ses mémoires viennent de sortir aux États-Unis et suscitent un engouement à la mesure de son influence, immense.
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Partie I
Partie II
Partie III
Partie IV
Quelques réflexions de la bassiste de Sonic Youth sur la maternité, son couple avec Thurston Moore ou son amitié avec Kurt Cobain.
Pour beaucoup de fans de rock, elle incarne la maman/grande sœur punk idéale: la bassiste de Sonic Youth, Kim Gordon, vient de publier aux États-Unis ses mémoires, Girl In A Band, dont une de nos consœurs de Slate.com, Jessica Grose, a récemment sélectionné plusieurs passages particulièrement intéressants. On vous rassure, elle nous conseille quand même de lire en entier cet ouvrage rempli de « moments délicieux et cancaniers sur son passage dans la scène arty new-yorkaise », mais aussi de « réflexions poignantes et intelligentes sur le mariage, la maternité, ou le fait d’être à la fois une femme et une âme créatrice ». Les voici traduits en français, tels qu’ils seront publiés fin mai dans la traduction hexagonale de l’ouvrage par Suzy Borello, aux éditions Le mot et le reste.
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