Revue de presse
“Iggy Pop a arrêté les grosses conneries depuis le début des années 90; il a un mode de vie plus sain, s’autorise un petit peu de vin avec un bon repas, dit Jean-Charles Desgroux, auteur d’Iggy Pop, Shake Appeal.”
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«C’est le dernier des Mohicans depuis la disparition de David Bowie et Lou Reed», souligne ainsi Gilles Scheps, coauteur de Iggy Pop and The Stooges (éditions du Layeur) et fondateur du fan-club français de l’«Iguane» dans les années 1970. Bowie produira des albums des deux autres artistes. Une photo de ce trio en 1972 est passée à la postérité, avec un Iggy Pop aux pupilles dilatées. «Iggy Pop a arrêté les grosses conneries (NDLR : addictions en tout genre) depuis le début des années 90. Il a un mode de vie plus sain, s’autorise un petit peu de vin avec un bon repas», décrit Jean-Charles Desgroux, auteur de Iggy Pop, Shake Appeal (éditions Le Mot et le Reste).
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De façon paradoxale, tout est rock aujourd’hui, sans qu’on sache plus du tout ce que le terme désigne, tandis que, dans nombre de salles souvent subventionnées, spécialisées dans les musiques populaires, la programmation fait désormais largement place au rap, à l’électro, etc. Or, longtemps, le rock fut caractérisé par son mauvais esprit, porté par « les décalés de la société », qui « se font recaler par la société » (1), riches d’un tonique rejet des normes, tant esthétiques que sociales, car leur monde, leurs aspirations ne s’accommodent pas des valeurs régnantes. Et vice versa. Ceci explique peut-être cela.
On ne se rappelle pas nécessairement la secousse que représentèrent certains des rockeurs les plus rétifs aux modèles en place. Ce fut le cas de Syd Barrett. Tout pour plaire, tout pour réussir, il préféra échouer. Ou plutôt, arrêter. Jean-Michel Espitallier évoque, au fil d’une virée mentale tout en digressions fantasques et considérations imprévues, la figure de celui qui fut membre fondateur du groupe anglais Pink Floyd, principal auteur et compositeur du premier album, « viré » en 1968 parce que devenu, comme on ne disait pas encore, « ingérable ». Barrett est malade ; trop de substances, trop grande distorsion entre ce qu’il cherche et ce que le groupe concrétise. Il va s’effacer de la scène – pour vivre en banlieue et tondre sa pelouse. Ce n’est pas exactement une disparition flamboyante. C’est autour de cette « absence » qu’Espitallier, écrivain et batteur, énonce peu à peu, avec la désinvolture du dandy trop sérieux pour le montrer, ce que n’est pas le rock – de la « morale hippie-bab-gauchiste » à prétention «culturelle», entre autres – et ce qu’il est – la tension des inaptes et inadaptables vers l’avènement d’un moment de pure joie insurgée.
À la même époque ou presque vont surgir Iggy et les Stooges. En 1968, les États-Unis sont en pleine guerre du Vietnam, Martin Luther King et Robert Kennedy sont assassinés, James Brown chante la « fierté noire ». Iggy, enfant de la petite bourgeoisie blanche du Michigan, va avec son groupe faire entendre un son, un frisson nouveaux, une pulsation brutale, sans rien pour enjoliver, adoucir ou justifier, où s’expriment la rage de vivre sans savoir à quoi la consacrer, l’ennui de vivre quand on n’a que des désirs tristes.
Iggy est sexy, spectaculaire, possédé. Jean-Charles Desgroux, spécialiste du hard-rock et du heavy metal, accompagne avec précision le parcours biographique et discographique de celui qu’on a pu considérer comme le « premier punk » (2). Si l’on peut être irrité par un français étonnamment approximatif, l’ensemble propose une vue détaillée de l’effervescence d’une période riche en sacrés fauteurs de troubles, musicaux et autres. Iggy fait brûler haut et vif l’esprit du rock, en périmant les joliesses hippies, en détruisant tout sérieux « arty », pour revenir âprement à l’urgence adolescente dépouillée de sentimentalité. On en comprend encore mieux le pouvoir abrasif en lisant l’essai de Clovis Goux (3), brillamment incisif, sur le contraire absolu des Stooges, les Carpenter, un frère et une sœur qui vendront cent millions de disques dans les années 1970. Leur pop lisse, illuminée par la voix pure de Karen Carpenter, chante l’harmonie, la douceur des repères anciens, l’absence de conflit. Mais ces fabricants de « pilules du bonheur », « enfants modèles de l’Amérique de Nixon », militants de fait du retour à l’ordre, portent en eux les contradictions de cette Amérique, et sont minés l’un par les drogues, l’autre par l’anorexie – Karen en mourra. Les affreux, sales et méchants du rock disaient la vérité : ce monde-là n’était pas inoffensif, gentil et propre, et il était nécessaire de donner forme à ce qu’il portait de puissance mortifère, comme à ce qu’il suscitait d’idéal opposé.
Aujourd’hui, les vieilles gloires du rock, au sens large du terme, rassemblent dans une étrange communion parents et enfants : Patti Smith, Iggy, les Rolling Stones, etc. fédèrent les générations. C’est un peu perturbant. Sauf si l’on considère que remue toujours le désir de retrouver l’ardeur du combat contre l’ordre du monde, et de saluer d’autres possibles…
(1) Jean-Michel Espitallier, Syd Barrett, le rock et autres trucs,
Le Mot et le Reste, Marseille, 2017, 160 pages, 15 euros.
(2) Jean-Charles Desgroux, Iggy Pop. Shake appeal, Le Mot et
le Reste, 2017, 504 pages, 28 euros. Cf. aussi l’hommage au
guitariste de Motörhead, récemment disparu : Julien Deléglise,
Fast Eddie Clarke. Par-delà les cimes de Motörhead, Camion
blanc, Rosières-en-Haye, 2016, 208 pages, 28 euros.
(3) Clovis Goux, La Disparition de Karen Carpenter,Actes Sud,
coll. « Rocks », Arles, 2017, 132 pages, 15 euros.
C’est en mars 2016 que celui qu’on surnomme l’Iguane a sorti son dernier album. C’est à cette date que l’on s’est mis à l’aimer de nouveau. Iggy Pop, c’est d’abord une légende. Une légende qui s’alimente principalement à la source de sa propre jeunesse. On ne retient souvent de son travail que les trois albums des Stooges, puis les deux ou trois qui ont marqué d’une emprunte indélébile le rock au début de sa carrière solo. On pense notamment à Lust for Life puis à The Idiot, qui n’est pas pour sa part qu’une référence au chef d’œuvre de Dostoïevski. On pensera peut-être à Blah Blah Blah, qui le posera plus tard en tant que papy du hardcore. Les vrais fans en citerons bien entendu quelques autres. Mais il est une certitude : Post Pop Depression montre à quel point rien n’était perdu et que Pop, même à l’orée d’une nouvelle vie, pouvait encore nous ravir. Même s’il faut convenir du fait que cet album voit beaucoup à Joshua Homme. Spécialiste, à la base, du metal, Jean-Charles Desgroux ne partage pas nécessairement cet avis. Dans cette biographie impressionnante et bien menée, il défend nécessairement le travail d’une carrière longue et riche. Il célèbre enfin un homme dont les talents ne manquaient pas dès son adolescence (on ne le savait pas intello ni émanant d’une famille si aisée), en particulier son entregent et sa maîtrise quasi innée de la batterie. C’est sans doute pour cela que l’Iguane est parvenu à imposer la plupart du temps ses propres choix lorsqu’il enregistrait. Et ce, même face à cet Anglais, le jeune David Bowie, qui le fit venir à Londres pour composer l’illustre album Raw Power, à l’époque des Stooges. Et si l’on n’a pas la patience de tout lire, on peut aussi, selon la coutume aux éditions marseillaises, se contenter des longs et détaillés encarts traitant successivement des disques du roi pop de Détroit. Plus que Jim Morrison s’il avait pu vivre jusqu’à aujourd’hui, Iggy Pop incarne à lui seul l’esprit du rock’n’roll et de la transe. Lui qui a toujours su s’amuser de la foule, sans trop se jouer d’elle.
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Animal Pop, icône underground, survivant, premier punk de l’histoire :
difficile de cerner James Osterberg sans tomber dans la mythologie et les poncifs habituels… Cet ouvrage dresse un portrait chronologique et discographique cossu (plus de 400 pages !) de « l’iguane », entrecoupé de sous-chapitres sur les albums, depuis les débuts dans la banlieue de Détroit à la fin des années 60 jusqu’à “Post Pop Depression” avec Josh Homme et Gimme Danger, le documentaire de Jim Jarmusch. Si l’équipée sauvage des Stooges, ou l’épisode Bowie sont bien connus, la carrière solo en dents de scie qui a suivi montre un Iggy plus fragile et complexe…
“Un très beau travail. Autant à lire qu’à écouter.”
Le duo de choc d’Easy Rider chronique le livre de Jean-Charles Desgroux et en parle en très bons termes.
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Jérôme Colin invite Jean-Charles Desgroux pour parler de sa biographie d’Iggy Pop.
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La vie d’Iggy Pop, dernier survivant – avec Keith Richards –, des dinosaures toxiques du rock pourrait se résumer ainsi : passion inextinguible et curiosité permanente pour la musique. Avec pour carburateur, un narcissisme qui fit de lui un homme de scène hors du commun. James Newel Osterberg Jr voit le jour officiellement le 21 avril 1947 à Muskegon dans le Michigan mais naît réellement le 13 juin 1970 à Cincinnati.
Dans un festival qui réunit des cadors à l’instar de Grand Funk Railroad, Ten Yers After ou Alice Cooper, quatre énergumènes vite connus sous le nom de The Stooges livre un set apocalyptique à la violence sonique inouïe. A leur tête, un frontman torse nu, éthique, électrisé et comme habité par les décibels qui jouent de son corps comme d’une marionnette vaudou et d’un instrument à part entière. Ce samedi, bien avant tout le monde, Iggy arrête le temps et se jette dans la foule. Elle ne s’écartera pas accueillant le nouveau prophète d’une musique enfiévrée et païenne. Ce sont donc les Stooges qui venaient de révolutionner le hard rock en lui greffant des parties de free jazz et des océans de fuzz. Jean-Charles Desgroux, spécialiste du hard rock, à qui l’on doit, entre autres, les excellents Alice Cooper, Remember the Coop’ ou Hair Metal revient d’une manière quasi exhaustive sur la carrière de celui qui passa du statut de paria à celui de parrain du punk pour aujourd’hui être la figure emblématique de la rock star au passé sulfureux. Selon les canons éditoriaux du Mot et le Reste, biographie et analyse de la discographie se mêlent (Il serait bon de revoir ce mode opératoire par trop répétitif…) Les Stooges publièrent trois albums séminaux entre 1969 et 1973 : The Stooges, Fun House et Raw Power. Nul n’a jamais enquillé un tel tryptique. Pourtant, les planètes ne s’alignèrent jamais pour ce groupe en avance sur son temps et miné par les problèmes de drogue. A bout de souffle, épuisés, bannis, les Stooges connurent une fin aussi brutale que pitoyable. Mais, sans le savoir, ils avaient écrit leur nom en lettres de feu au panthéon du métal. Iggy commença dès lors, une carrière solo quasi ininterrompue jusqu’ à aujourd’hui et forte de… 27 albums officiels ! La défonce le priva longtemps de lucidité mais son charisme scénique le porta sans cesse lui assurant une réputation mythique. Sa grande rencontre, c’est avec David Bowie qu’il la connue. L’anglais nourrissait pour Lou Reed et Iggy Pop une admiration sans bornes. Il produisit Transformer de Lou Reed mais, s’entendant mieux avec Iggy, le ressuscita avec les deux albums qui réinstallèrent Iggy Pop au-devant de la scène rock de la fin des seventies The Idiot et Lust for Life. Avec ou sans Bowie, Iggy ne s’arrêta jamais de tourner (avec des line up parfois contestables…) ni d’enregistrer (ses albums se trainèrent dans les profondeurs des classements internationaux) Au fil du temps, il ancra pourtant et à jamais dans l’inconscient binaire cette image d’iguane lascif et provocateur à la voix de crooner énervé. Quand on lit attentivement la discographie analysée par Desgroux, peu d’albums résistent à la critique. Citons quand même Blah, Blah, Blah (1986), Brick by Brick (1990) ou Skull Ring (2003) Vint ensuite le temps des questions sur une reformation des Stooges que toute l’industrie du rock et les fans attendaient. Elle eut lieu en 2007 avec le décevant The Weirdness prolongé par le beaucoup plus excitant Ready to Die (2013) qui signa le cinquième et dernier album des Stooges (défendu par des concerts dignes des seventies) décimés par la mort des frères Asheton, pierres angulaires (avec James Williamson) du combo de Ann Harbour. Pour sa part Iggy, insatiable, continua d’enregistrer et d’explorer tous les styles jusqu’à ce qu’à presque soixante-dix ans il signe l’album le plus vendu de sa carrière, l’impeccable Post Pop Depression (2016) enregistré avec Josh Homme, le leader des Queens of the Stone Age. Aujourd’hui, Iggy est une légende, un survivant et un artiste hors norme que son intelligence et sa force vitale conduiront encore vraisemblablement vers des rives inexplorées.
Lire la chronique sur le site des Obsédés textuels
Il y a des gens exceptionnels qui n’auront jamais assez de 24 heures par jour pour vivre. PNC le jour, Jean-Charles Desgroux est une étrange créature possédée par le rock la nuit Désarmement des toboggans, vérification de la porte opposée, gimme danger little stranger ! D’un contact charmant et affable de prime abord alors que rien ne laisse supposer les trésors d’inventivité qu’il sait déployer pour faire battre le cœur de son histoire du rock’n’roll à lui. Véritable boulimique de rédaction, JC vient juste de livrer la meilleure biographie d’IGGY POP depuis des lustres et sans doute la meilleure française à ce jour. Dans un monde fou où des fake news misérables défilent en flux tendus pour décrocher je ne sais quel jackpot usurpé, il est temps de prendre du recul et de revisiter la carrière des visionnaires authentiques du rock, IGGY POP donc. Déjà la magie d’un texte couché sur papier classieux avec le minimum d’iconographie possible. Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme son éditeur ( Le mot et le reste ) le petit Gallimard…Il y a un plaisir charnel à palper ce bon gros pavé généreux ( 504 pages ) pour mieux l’engloutir d’une seule traite ensuite ! Tout a déjà été dit sur le parcours de l’iguane et sa reconnaissance pour le moins tardive de la part du public. L’auteur en retrace la chronologie mais il impressionne surtout par son souci du détail qui lui confierera un jour ( aujourd’hui ? ) le statut d’historien du rock. Les belles saillies généralistes sur fond d’idées un peu creuses c’est bien, mais poursuivre son propre chemin de vérité c’est plus gratifiant encore! Au fil des pages, on découvre ainsi l’ambition hors norme d’un Iggy assoiffé de reconnaissance et un éclairage nouveau sur sa créativité débridée. Non content d’avoir déjà redéfini le lexique du rock en 3 manifestes traumatisants ( The Stooges ), il va réussir à se réinventer dans une période de création foutraque assez inconnue et unique en son genre, entre 1978 et 1983. C’est bien là qu’Iggy, tel un équilibriste de l’impossible joue sa vie tous les soirs car il faut survivre dans la jungle de ce business qui a sacrifié son groupe originel, jugé trop border par le système! Sans omettre aucune étape de ce processus de réhabilitation, Desgroux parvient à incarner les heures les plus sombres de l’artiste par une étude au cordeau de ses œuvres musicales les plus obscures. D’une exigence rare et multipliant les références toutes périodes confondus, il donne l’impression de connaître la bête depuis 50 ans tant il maîtrise ce sujet pourtant réputé indomptable! Sa culture encyclopédique du rock lui permet aussi de mettre en perspective une carrière artistique qui se réinvente sans cesse sous nos yeux, un peu comme Bowie mais en plus sauvage tout de même. Et on plonge avec délectation dans cette prose éclairée et sensible dès lors qu’elle est truffée d’anecdotes historiques. C’est le décryptage de la portée artistique du maître qui est au cœur de cet ouvrage, par ses frasques sexuelles et opiacées déjà bien documentées ailleurs. L’autre grande force de Jean-Charles Desgroux est la gourmandise vorace avec laquelle il nous parle de musique et c’est vrai…que de disques à réévaluer dans le cas d’Iggy Pop ! Alors on lui pardonne volontiers quelques petites erreurs ou omissions : Le concert du 10/10/82 à Toronto n’est pas encore dans la tournée Breaking point, aucune mention n’est faite de New Race ( le projet commun de Ron Asheton et Dennis Thompson ) comme la titularisation de Denis Tek/ leader de Radio Birdman au poste de Ron Asheton lors du tribute à ce dernier le 19/04/11. J’aurai aimé aussi une étude plus approfondie des backing bands fascinants d’Iggy ainsi que des indications sur son horloge interne ( psyché ) qui le pousse à innover encore et toujours. Cette biographie très exhaustive se consommera de préférence avec les dites œuvres disséquées en fond sonore pour une compréhension panoramique du maître des temps modernes. Quand on sait le peu de temps dont a disposé Jean-Charles Desgroux pour boucler cette entreprise dantesque, on ne peut qu’être admiratif face au résultat voir même un peu jaloux à dire vrai…et puis non, au final c’est une grande fierté pour cet ami rocker qui l’emporte!
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La librairie Mollat interview Jean-Charles Desgroux pour parler de son nouveau livre qui vient de paraître.
FIP reçoit l’auteur de Iggy Pop, Shake Appeal, Fernando Laredo Marques le directeur festival MaMA ainsi que Low Roar et Labelle en session live.
Sous les Jupes de Fip soulève le voile tous les lundis à 20h sur les sons et les couleurs de votre semaine musicale ; retrouvez une sélection de nouveautés et de pépites sonores dénichées par les programmateurs, ainsi que les petits secrets des disquaires. Une émission animée par Émilie Blon Metzinger et Luc Frelon, réalisée par Massimo Bellini.
Spécialiste du hard rock et du heavy metal, Jean-Charles Desgroux nous avait déjà ravis avec Hair Metal, Sunset Strip Extravaganza ! et Alice Cooper, Remember The Coop. Le 19 octobre, l’auteur sort l’ouvrage Iggy Pop, shake appeal, toujours sur les indispensables Editions Le mot et le reste. Une monographie passionnante de l’icône vivante du rock underground. Du statut de punk des tréfonds de Détroit à celui de commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres… Entre curiosité, égarements, expérimentations ou francs retours au rock sauvage, Iggy Pop se construit une carrière solo complexe, émaillée de nombreux disques décryptés ici dans leur contexte de création depuis The Stooges jusqu’à son album avec Josh Homme.
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