Revue de presse
Signalons en terminant un chouette bouquin paru chez l’éditeur marseillais «Le mot et le reste» en 2015. Il est de Maxime Delcourt. Son titre est un clin d’œil au slogan de Saravah: «Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire. 1964–1981. Chansons expérimentales». Il s’agit d’une plongée chez les chanteurs et musiciens marginaux francophones. Delcourt resitue les oeuvres dans leur contexte historique et nous donne une riche liste de disques marquants dont plusieurs, hélas, sont aujourd’hui introuvables. Certaines suggestions relèvent davantage du snobisme ou du caprice personnel, mais en général, c’est un ouvrage exaltant. Une malle aux trésors où on croise tant Brigitte Fontaine que Dick Annegarn, et des dizaines d’autres beaucoup moins connus. Les oubliés demanderaient un tome 2…
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De 1968 à 1981, l’Hexagone est parcouru d’un vent libertaire et inventif s’immisçant au cœur de ses chansons et portant les premiers groupes de pop du pays. Le journaliste Maxime Delcourt en conte la génèse dans un livre et lors d’une conférence.
« Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire » : cette baseline ultime de Saravah, label pas comme les autres initié par Pierre Barouh, lui-même directeur artistique pas commun, est devenu le titre d’un livre de Maxime Delcourt paru l’an dernier aux excellentes éditions Le Mot et le Reste. Lequel Barouh, du Japon où il passe aujourd’hui une bonne partie de son temps, nous écrivait il ya quelques années : « Depuis mon adolescence, j’ai toujours été imprégné de l’obsession de L’Autre rive (titre d’une chanson inscrite dans l’album Le Pollen), mais je me considère plus promeneur que nomade… »
Cette promenade sur l’autre rive, l’auteur du livre nous y convie au fil des pages contant les petites et la grande Histoire d’un genre, la chanson, qui en France aussi a connu ses chemins de traverse pendant un peu plus de dix ans. Comme dans ce studio prêté justement par Pierre Barouh au génial combo de free-jazz, l’Art Ensemble of Chicago, en 1969 et donnant naissance à cet album indémodable de Brigitte Fontaine, Comme à la radio : elle passait justement par là avec des textes sous le bras et les grava en compagnie des Américains. Lesquels enregistrèrent aussi deux titres fous avec Alfred Panou ; Pierre Barouh, toujours : « On l’a rencontré rue des Abbesses, au flipper du bistro le Saint-Jean faisant face à Saravah, alors que l’Art Ensemble de Chicago s’amusait au studio… Nous avons traversé la rue et quelques heures plus tard, deux titres étaient en boite. »
Durant cette période débutant circa 1968, en pleine utopie politique et sonore, rythmée de textes résolument engagés et/ou poétiques, toute une scène se construit : Brigitte Fontaine & Areski bien sûr, Colette Magny qui fricote avec les Black Panthers, Higelin un temps, Christophe que l’on verra cet été aux Nuits de Fourvière, Alain Kan le premier punk mystérieusement volatilisé en 1990 (dont Christian Eudeline a récemment fait un ouvrage), Thiéfaine et Gainsbourg, Barricade, Catherine Ribeiro, Gérard Manset…
Toute cette période inventive et furtive d’inventions en chansons prenant fin en 1981 avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, que l’on peut aussi écouter sur l’indispensable compilation Mobilisation Générale du label Born Bad Records, est ici disséquée par Maxime Delcourt. Une époque révolue que l’auteur contera ce mercredi 25 mai, au Périscope ; il y a des soirs où l’on a envie de sortir.
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La célèbre devise du label Saravah est sous-titrée 1967–1981 chansons expérimentales, ce qui pourrait prêter à confusion. En effet, dans ce livre remarquablement bien documenté, il n’est pas toujours question que de chansons. L’auteur aborde cette période riche de créativité musicale et d’esprit libertaire en faisant parler des acteurs aussi éloignés de la dite chanson française comme Jac Berrocal, François Tusques, Etron Fou Leloublan qui n’ont, à première vue, que peu de rapport avec ce mouvement musical typiquement hexagonal.
Et puis, au fur et à mesure que l’on avance dans ce livre, on perçoit les liens qui pouvaient rassembler des musiciens aussi disparates avec les premiers contestataires issus de l’après 68, notamment par une approche poétique, sociale, politique bien sûr, avec comme influence majeure l’arrivée en France de musiciens américains exilés et fervents adeptes du freejazz. La contestation par la musique sera la forme de lutte la plus exacerbée face à la vague de chansons populaires, permettra de se faire entendre dans de nombreux lieux qui se créeront pour l’occasion, fera entendre sa voix dans l’explosion des labels, cabarets, théâtres, festivals, avec comme têtes de pont les incontournables Brigitte Fontaine, Dick Annegarn, Areski, Jacques Higelin, et des moins connus comme Jean Vasca ou Pierre Rapsat… Cette période faste, qui s’éteindra avec l’arrivée d’un certain socialisme au pouvoir en 1981, verra la création de nombreux fanzines, de collectifs communautaires, d’ agit-prop…
L’auteur explique de manière claire pourquoi une certaine idée de la culture sous un gouvernement de gauche, avec un doublement du budget ministériel, stoppera paradoxalement cette vague de créativité.
La seconde partie de ce livre détaille 60 disques phares du mouvement de la chanson contestataire française, où l’on retrouve bien sur les artistes cités plus haut, avec en plus d’autres OVNIs comme Evaristo, Mahjun, Dominique Grange, Jean Yanne (“tout le monde… ”) ou des piliers indéboulonnables comme Léo Ferré (l’album avec le groupe Zoo), Catherine Ribeiro et Alpes, François Béranger, Christophe (et oui! – avec “Samouraï”, album mythique), etc.
Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ? Rien. Celui qui allume la radio – ennui – l’entend bien vite, il n’y a pas de raison de sortir du lit en 2015, et encore moins de programmer de le faire dans les années à venir. Alors tant que ceux qui sont payés pour réveiller la France feront du travail de merde, tenons la grève du matin ! Aucun effort de qualité ne sera fourni avant 21h du matin, point. “Comme à la radio”.
[Attention transition] Comme à la radio est un album de Brigitte Fontaine avec l’Art Ensemble Of Chicago enregistré par Jean-Claude Vannier et publié chez Saravah en 1969, le label de Pierre Barouh. Comme beaucoup d’événements s’étant déroulés dans la cuisine de l’illustre Monsieur Pierre Barouh, la collaboration fut fortuite.
L’Art Ensemble répétait à Paris. Barouh leur prêtait un studio. Fontaine passait par-là avec ses chansons. Hop, un disque autant improbable que fondateur dans la carrière Fontaine. Et, si on pose la question à Maxime Delcourt, auteur du livre retraçant des années de bizarreries de la musique française dans Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire (titre d’après le slogan de la maison Saravah) et sous-titré 1967–1981 chansons expérimentales, il est possible qu’il soit d’accord pour dire que cet album pèse lourd dans la discothèque expérimentale de la Phrance-monsieur-on-ne-comprend-rien-à-votre-musique-de-zoulou.
Maxime Delcourt, que j’ai rencontré dans un café en fin d’après-midi, ou en milieu, je ne sais plus mais c’était un peu tôt quand même : « En fait, tout part de la compilation de Born Bad Mobilisation Générale et du fait que je suis très fan des disques de Brigitte fontaine des années 60–70, d’où la part importante qu’elle prend dans le livre. Pour moi, c’est vraiment une figure phare, une porte d’entrée vers d’autres artistes et groupes, comme ont pu l’être Christophe, Alain Kan ou Colette Magny. » Colette Magny de Melocoton ?! «Oui, Colette Magny avec son album Répression, elle se lie aux Black Panthers. C’est quelque chose qui m’intéressait. » Car dès le sous-titre, on comprend que même si ce n’est pas dit comme ça, il y a un sous-entendu politique dans la manière de raconter de Maxime Delcourt, jeune journaliste musical basé à Lille. C’est comme ça que les « chansons expérimentales » commencent à la veille de mai 68. « En 67, si ce n’est pas de la variété, c’est de la rive gauche. Et la rive gauche c’est assez classique dans la forme, et je pense que ces moments-là donnent les débuts de la chanson expérimentale. Et puis, 1981, quelques années plus tard marquent une cassure avec l’arrivée de la gauche au pouvoir. D’une certaine manière, la gauche officialise la contre-culture avec les MJC. Donc ce n’est plus de la contre-culture. » Et peu à peu, des terrains d’expérimentation disparaissent. Enfin ça a été la gauche, comme ça aurait pu être le revival du biniou ou autre chose. En tout cas un gros big up est passé à Jack Lang pour la fête de la cacophonie.
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Consulter l’article sur le site de Gonzaï
Si j’attends d’avoir terminé les trois livres envoyés par les éditions Le Mot et le Reste je risque de ne jamais en parler, or cet éditeur est l’un des rares à s’être spécialisé, entre autres, dans les ouvrages sur les musiques qu’on dit actuelles et sont plutôt du domaine populaire, même si elles ne touchent souvent qu’un public restreint. Jazz, rock, folk, musiques du monde, etc. sont évoqués par des auteurs consciencieux, soucieux de partager leurs passions avec les lecteurs qui, spécialistes ou novices, ont forcément des lacunes. Les livres recèlent donc quantité de biscuits pour l’hiver, de pistes révélant des trésors cachés, d’ouvertures sur d’autres mondes.
Je me souviens ainsi avoir chroniqué Folk et Renouveau de Philippe Robert et Bruno Meillier, Great Black Music de Philippe Robert, Revolution in The Head de Ian MacDonald sur les Beatles, Field Recording d’Alexandre Galand. Mais je dois avouer que la perspective de lire quelque chose sur mon travail ou celui d’Un Drame Musical Instantané m’incite à feuilleter pas mal des publications parues au Mot et le Reste, comme dans L’Underground musical en France d’Éric Deshayes et Dominique Grimaud ou Musiques expérimentales de Philippe Robert. Pensant que mon roman augmenté USA 1968 deux enfants évoquait parfaitement la période fondatrice des années 60, je leur ai suggéré d’en publier la version papier, mais ne leur tiens pas rigueur de ne pas même m’avoir répondu, connaissant les lourdeurs des échanges en matière de production dans notre pays. J’ai par contre été surpris de voir chroniquer le premier album du Drame, Trop d’adrénaline nuit, dans le récent Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire (1967–1981 Chansons expérimentales) de Maxime Delcourt, et ravi que Jean-Yves Leloup rappelle le rôle initiateur du Drame pour les ciné-concerts dans son recueil d’articles Musique Non Stop (Pop mutations & révolution techno).
Dans le premier Maxime Delcourt évoque le terreau sur lequel j’ai grandi, des chansons militantes de mai 68 aux tentatives expérimentales où la voix se mêlait aux improvisations les plus hirsutes. Colette Magny, Brigitte Fontaine, Catherine Ribeiro en étaient les marraines. Delcourt embrasse les essais inventifs dans le domaine des variétés (Manset, Ferrer, Gainsbourg, Ferré, Christophe, Annegarn, Thiéfaine…) autant que chez les marginaux, créateurs de l’underground (premiers groupes pop français, Higelin à ses débuts, Hedayat, Marcœur, Berrocal… Et quantité de moins connus qui font tout l’intérêt de l’ouvrage !). La discographie sélective occupe la moitié du bouquin, deux pages par disque sur le modèle de nombreux ouvrages de la collection, tandis que la première partie trace une ligne chronologique soulignant l’implication politique des protagonistes soutenus par des labels de disques fortement impliqués.
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Lire l’article dans son intégralité sur le blog de J-J. Birgé
Le rock ça s’écoute… et ça se lit aussi.
Si le showbiz hexagonal a tout fait pour garder son pré carré au fil des années 60 et 70, cela n’a pas empêché certains chanteurs français (ou francophones) d’inventer des chemins de traverse pour en sortir. Grâce à quelques labels historiques comme Saravah ou L’Escargot, on découvre les histoires des Higelin, Fontaine, Annegarn, Béranger, Bertin, Cohelmec Ensemble, Guy Skornik, Barricade. Tous au rendez-vous d’autres exigences à dire le son d’une époque. Fourmillant d’anecdotes, un récit captivant passant du rock au jazz via la chanson révolutionnaires.
“Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire.” Cette phrase, tirée de l’autobiographie de Salvador Dali (La Vie secrète de Salvador Dali, 1942), est le slogan du label Saravah à l’origine d’un grand nombre de chansons expérimentales dont Maxime Delcourt fait l’éloge dans son premier livre. Ce journaliste Lillois de 26 ans qui laisse parfois trainer sa plume chez Paulette a ainsi souhaité intituler son ouvrage, paru le 21 mai aux éditions Le mot et le reste, en référence au surréalisme d’une part, mais également à l’esprit musical très libertaire et désinhibé des années 1970.
Il t’a fallu six mois pour sortir ton premier livre dédié aux chansons expérimentales entre 1967 et 1981. Au travers de ces quelques pages, tu permets de faire découvrir une génération de musiciens peu ou pas connus de nos jours, influencés par la Beat Generation, le free jazz, le psychédélisme… Décris nous comment tu t’y es pris et qu’elle était ton intention de départ ?
Tout a débuté en juin 2014 lorsque j’ai proposé le thème à mon éditeur et qu’il ma validé le projet. Étant journaliste musical, j’aime beaucoup connaître la source des genres musicaux que j’écoute. J’avais très envie de creuser et faire un véritable travail d’historien. Du coup pendant tout l’été qui a suivi ma rencontre avec l’éditeur, je me suis énormément documenté et j’ai rencontré beaucoup de monde. Jusqu’à me rendre compte qu’il y avait des connexions partout, entre tous les genres musicaux et même artistiques en général. C’est ce que j’ai voulu mettre en avant dans mon livre.
Dans cet ouvrage tu parles de volonté à la recherche musicale. Qu’est-ce qui a changé dans le monde de la musique dès l’arrivée des années 1970, en dehors de la montée des contestations post-mai 68 ?
En dehors du contexte politique, tout reste lié à la société. Il s’agit d’un véritable élan libertaire qui s’est fait ressentir à travers l’art et plus particulièrement la musique. Il régnait une atmosphère utopique. Les musiciens que j’ai rencontrés pour faire ce livre me l’ont confirmé. Et notamment Areski Belkacem, mais je ne l’ai pas mentionné dans le livre.
Il s’agit d’une génération assez hétéroclite en termes de pensées. Certains défendent le droit des femmes, pendant que d’autres prônent la gloire d’une région ou d’autres soutiennent la cause ouvrière. Sans oublier qu’une partie refuse catégoriquement d’adhérer à un mouvement ou soutenir une cause. Du coup, qu’est-ce qui rassemble tous ces artistes ?
Pour la plupart, ils n’avaient ni la prétention ni la conscience d’adhérer à un certain mouvement je crois. Leur intention semble tout à fait libérée, inspirée et enjouée. Au même titre de Brigitte Fontaine qui continue d’affirmer qu’elle n’a pas de connexion directe avec le surréalisme, alors qu’une des ses pochettes d’album est une œuvre surréaliste de Maurice Tapiero.
Si certains de ces musiciens sont des “filles de” ou “fils de”, d’autres sortent carrément de nulle part. Et notamment Colette Magny qui a passé 17 dans dans le secrétariat avant d’être mise sur le devant de la scène. Tu crois pas que certains artistes se sont retrouvés populaires un peu par hasard et qu’ils ne désiraient pas forcément être connus en tant que chanteur mais plutôt en tant que contestataire ?
En effet, on peut facilement déceler deux catégories parmi les chanteurs expérimentaux de cette décennie. Ceux qui refusaient toute notion de célébrité et étaient des fervents contestataires et revendicateurs. Comme Dominique Grange Colette Magny, et même Brigitte Fontaine qui avait refusé de poser nue en Une de “Lui” pour la simple et bonne raison qu’elle ne désire pas être reconnue pour autre chose que ses chansons. A l’inverse, il a des gens comme Christophe qui a sans cesse su se renouveler et changer d’univers sans jamais vraiment défendre telle ou telle cause. Il s’agissait d’une époque où l’audace et la créativité avaient beaucoup de succès. Du coup, même ceux qui composaient des chansons protestataires faisaient en sorte de produire quelque chose d’anticonformiste et original, par amour de l’expérimentation.
Découvrir l’interview dans son intégralité sur le site de Paulette
Récemment auteur de Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire : Chansons expérimentales 1967–1981 aux éditions Le Mot et le Reste, je reviens pour Brain sur dix choses essentielles à connaître de cette période.
C’est une scène portée par des figures bien connues de la chanson française.
Si la scène expérimentale française renferme des noms méconnus et retombés aussitôt dans l’oubli une fois leur LP ou leur EP publié, elle compte aussi en ses rangs des francs-tireurs de la chanson comme Gainsbourg, Léo Ferré, Nino Ferrer, Christophe, Thiéfaine ou encore Brigitte Fontaine. Laquelle, dès le mitan des années 60, choisit de tourner le dos à sa célébrité naissante, refuse de poser nue en couverture de Lui, s’associe à son mari et accompagnateur musical Areski Belkacem et devient la «folle» du paysage musical français. Plus tard, elle endossera le costume de «conne» et de «kéké», mais c’est une autre histoire.
Lire l’article sur Brain magazineà-savoir-sur-la-chanson-expérimentale-en-France-des-60_s-et-70_s
Maxime Delcourt était chez Quelque part Records le 27 mai pour parler de son livre Il y a des années où l’on a envie de rien faire 1967–1981, chansons expérimentales (ed. Le Mot et le reste) avec Aurélie Olivier de Littérature, etc.
Une soirée imaginée chez le disquaire Quelque Part Records (Lille) en compagnie de l’association MyMetro.
Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire. Des mois, des semaines et des nuits, aussi. Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire, à part peut-être lire un ouvrage qui porte un titre pareil, récent, signé Maxime Delcourt aux éditions Le Mot et Le Reste, à propos de ces chansons expérimentales qui phosphorèrent en France de 1967 à 1981. Loin du mainstream, des yéyés et de la variété, il y est question de zazous souvent cités sur Nova (Brigitte Fontaine et Areski, Higelin, Colette Magny), mais également d’artistes méconnus ayant pratiqué l’aventure aux confins des styles et des formats : Alfred Panou, Dashiell Hedayat, Emmanuelle Parrenin, Les Masques & Le Trio Camara, pratiquant la bossa, le slam, le free jazz ou le “rock souillé”, ou encore “prenant le pouls de la puissance de la nature et de la proximité des esprits”. Quatre extraits seront éparpillés d’ici minuit.
Consulter l’article de l’émission sur le site de Radio Nova