Les photographies de Dominique Tarlé illustrent aujourd’hui la rigoureuse enquête que consacrent Benoît Jarry et sa sœur Florence Viard à la villa Nellcote.
Olivier Nuc – Le Figaro
Revue de presse
La ville des Rolling Stones fit encore parler d’elle !
“La villa Nellcote, située à Villefranche-sur-Mer et propriété d’un oligarque russe, fait partie des biens saisis par l’État suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Une nouvelle étape dans la vie de cette demeure centenaire rendue célèbre par les Rolling Stones. Mais aussi par quelques rumeurs plus ou moins fondées.”
Aujourd’hui dans Book in Day, Benoit Jarry nous parle du livre Les Rolling Stones & Nellcote co-écrit avec Florence Viard et le photographe Dominique Tarlé. Découvrez dans son interview et dans son livre l’histoire d’une des plus somptueuses villas de la Côte d’Azur : la Villa Nellcote.
Ça avait commencé par la fuite des Stones du Royaume Uni pour cause de tracas avec le fisc, ça s’est achevé par la fuite des Stones de la France pour cause de tracas avec les stups’ . Mais cette courte parenthèse de quelques mois a suffi aux enfants terribles de l’Angleterre pour laisser leur empreinte dans l’histoire de Villefranche-sur-Mer. […]
Retrouvez l’article et l’interview vidéo de Benoît Jarry sur L’écho du mercantour
Le verdict tombe le 15 octobre 1973. Le tribunal de Nice reconnait Keith Richards coupable pour trafic de cannabis. Les faits remontent à l’année 1971. Un clap de fin judiciaire à l’idylle embrumée des Rolling Stones sur la Côte d’Azur, dans la villa Nellcôte, cinquante ans auparavant. […]
De cette interlude fugace et chaotique, cinquante ans plus tard, en restent des clichés. Le photographe français Dominique Tarlé faisait partie des invités. Des photos à retrouver dans le récent ouvrage de Benoît Jarry et Florence Viard, “Les Rolling Stones & Nellcôte – La véritable histoire d’une villa mythique” (éditions Le Mot et le Reste).
Un article à retrouver en intégralité sur Rock&Folk
En 1971, la villa Nellcote a sauvé les Stones
Le journaliste Benoit Jarry retrace, dans un livre, le séjour tumultueux du groupe de rock’n’roll sur la Côte d’Azur.
Mort de Brian Jones, drame du concert d’Altamont, fin de contrat avec leur maison de disques, problèmes avec leur manager Allan Klein qui les a escroqués, poursuites fiscales… Au début des années 1970, les Rolling Stones connaissent les pires difficultés, malgré le nouveau souffle apporté par Mick Taylor à la guitare. Ils quittent donc l’Angleterre et s’installent sur la Côte d’Azur. L’histoire aurait pu s’arrêter là sauf que, comme le montre le livre récemment publié par Benoit Jarry (Les Rolling Stones & Nellcote), ils trouvent dans le Sud de la France un havre qui leur offrira un nouveau départ.
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Une interview à lire dans La Provence
Nada permite adivinar hoy que, tras esta valla en una calle estrecha junto a una vía del tren entre Niza y Mónaco, se esconde uno de los lugares de leyenda del rocanrol. Solo la placa en la que se lee Villa Nellcote revelará a fans y eruditos que esta es la mansión donde, hace 50 años, The Rolling Stones grabaron su disco doble Exile on Main St. […]
Lire l’article en intégralité sur El Pais
Dominique Tarlé a immortalisé le séjour des Rolling Stones sur la Côte, à Villefranche-sur-Mer, en 1971. Cinquante ans plus tard, une exposition à Nice et deux livres reviennent sur cette fameuse escapade, durant laquelle le groupe enregistra Exile On Main Street…
“Je suis un jeune photographe inconnu, débauché, qui aime bien suivre les musiciens. Un jour je suis invité un après-midi pour faire quelques photos, le soir je dis “Merci, salut, j’y vais” et Keith me lance : “Mais qu’est-ce que tu fous ? Ta chambre est prête !” J’y suis resté six mois.
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Un article à retrouver en intégralité sur Nice Matin
Alors qu’un nouveau livre, illustrée de ses photos devenues légendaires, revient sur son incroyable aventure avec les Rolling Stones, lors de l’enregistrement d’Exile On Main St. à la Villa Nellcôte sur la Côte d’Azur, Dominique Tarlé évoque ses goûts musicaux – et on retrouve certains artistes qu’il a photographiés.
Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent avec votre propre argent ?
Never To Be Forgotten d’Eddie Cochran. J’ai découvert à 13–14 ans les rockers américains, puis à travers les rockers américains les bluesmen noirs. Dans un pays comme la France où il n’y avait aucune culture adolescente à l’époque, d’un seul coup tu flashes sur les pochettes de disques, sur la tronche d’Eddie Cochran, de Buddy Holy et tu te dis : «Mais qui sont ces gens-là, d’où ils viennent, à quoi ça ressemble ?» Musique et photo ont toujours été liées.
Le dernier disque que vous avez acheté ?
[...]
Pour découvrir la suite de l’interview, rendez-vous sur Libération
Cet été dans le podcast, j’en profite pour concilier deux sujets apparement très éloignés ; immobilier et Rock n’roll.
Plongée dans la fabrication du double album Exile On Mainstreet à l’été 1971, avec en toile de fond la superbe villa Nellcote de Villefranche-sur-mer. Un manoir néo-classique de 800m2 posé face à la mer, dont l’ambiance et le passé ont probablement inspiré Keith Richards et les Rolling Stones il y a tout juste 50 ans. Peintures délavées, portail rouillé, cheminées de marbre, lustres monumentaux, la demeure a servi de décor à la naissance du cinquième opus des Stones. Au delà du contexte qui les a conduit à s’exiler en France, ce studio ô combien anachronique aura joué pour beaucoup dans la patine blues donnée au seul et unique double-album du groupe.
La villa Nellcote, qui existe toujours, est passée dans les mains d’un milliardaire Russe. Vendue pour environ 83 millions d’euros il y a quelques années, elle recèle encore sa part de mystères.
Pour raconter cette parenthèse des Stones et les différentes époques de cette villa, j’ai voulu inviter le journaliste Benoît Jarry, co-auteur avec Florence Viard du livre Les Rolling Stones et la Villa Nellcote, la véritable histoire d’une villa mythique paru aux éditions Le Mot Et Le Reste.
Un livre illustré par des images exclusives du photographe Dominique Tarlé qui a vécu ces moments dans l’intimité du groupe.
Une série de clichés s’expose actuellement à Nice à La Galerie De L’Instant , prochainement à Paris.
Ceux qui vouent un culte à cette période rock des années 70, ou simplement des fans des Rolling Stones peuvent s’offrir des tirages grand format numérotés. Je vous avoue que je suis bien tenté.
L’intégralité de cet entretien est à retrouver en podcast sur Avenue Gustave Vèse-rolling-stones
En 1972 paraissait Exile On Main Street, l’un des albums les plus mythiques des Rolling Stones ! Enregistré l’année précédente dans les caves de la désormais célèbre Villa Nellcote, située à Villefranche-sur-Mer, Exile constitue une œuvre considérée par beaucoup comme le meilleur album du célèbre groupe britannique.
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À la découverte de Les Rolling Stones & Nellcote. La véritable histoire d’une villa mythique, le lecteur pourra se retrouver décontenancé. Car les Stones n’interviendront finalement que le temps d’une trentaine de pages dans cet ouvrage, à savoir un seul tiers du livre…
Mais réduire la publication à cela serait une erreur. Car au-delà de son rapport limité au rock’n’roll, elle constitue d’abord et avant tout une histoire de la villa Nellcote d’hier à aujourd’hui. Si son titre sera à cet égard trompeur, son sous-titre remettra donc le lecteur sur la bonne voie !
Dans cette optique, la lecture des premiers chapitres séduira rapidement, tant les auteurs Benoît Jarry et Florence Viard fournissent un travail critique et livrent quantité de détails intéressants. On apprendra ainsi que Samuel Lévi Goldenberg, l’un des propriétaires des lieux aura réchappé au naufrage du Titanic, étant même le seul passager à avoir emporté ses bagages lors du sauvetage. On découvrira encore que, lors de l’installation des Stones dans la région, le bassiste Bill Wyman emménagera dans la maison voisine du peintre Marc Chagall !
Les auteurs jetteront encore la lumière sur la parenthèse nazie de la French Riviera, en prenant toutes les précautions d’usage quant à l’occupation de Nellcote durant la Seconde Guerre mondiale.
En conclusion, derrière un titre légèrement trompeur, Les Rolling Stones & Nellcote présente une histoire particulièrement riche et intéressante de Nellcote, replaçant le lieu dans son contexte historique et géographique. De la Belle Époque au « Café Keith » en passant par la crise de 1929, l’ouvrage présente un panorama de l’existence de ce qui est aujourd’hui un « monument historique du rock ».
Cinquante ans après la location des lieux par Keith Richards, il était fortement intéressant de revenir sur l’histoire d’un lieu mythique ayant vu défiler plus d’une dizaine de propriétaires. Faisant preuve d’un recul et d’une objectivité particulièrement bienvenues, les auteurs sauront greffer un contexte historique aux magnifiques clichés de Dominique Tarlé.
En résulte un ouvrage riche qui jettera la lumière sur la Villa Nellcote. Si les Rolling Stones seront finalement peu présents tout au long de la centaine de pages que constitue ce texte, il n’en reste pas moins un merveilleux éclairage sur un lieu mythique du rock’n’roll !
Une chronique à retrouver sur Le Suricate Magazine
Histoire, généalogie, recherche : Florence Viard est sans conteste une passionnée. Une passion qui l’a emmenée là où elle ne s’y attendait pas… Du côté du rock et des Rolling Stones !
Elle pose fièrement avec le magnifique ouvrage qu’elle a écrit à quatre mains avec son frère Benoît Jarry : « Les Rolling Stones & Nellcote, la véritable histoire d’une villa mythique ». L’histoire a commencé de façon inattendue, comme bien souvent. « À Nice, un ami de mon frère a acheté un bateau d’intérêt patrimonial, Romance. Il voulait en savoir un peu plus sur ce vieux gréement et connaître les noms des propriétaires passés. Alors nous avons fait des recherches et découvert que l’un d’eux, Alexandre Bordes, avait également été propriétaire de la villa Nellcote à Villefranche-sur-Mer ». La villa Nellcote ? Un « palais » parmi tant d’autres qui jalonnent la Côte d’Azur, une magnifique demeure Belle Époque. Elle est connue des amateurs de rock car elle a abrité les Rolling Stones en 1971, huit mois durant lesquels le groupe anglais a enregistré une partie de l’un de ses chefs-d’œuvre, le double album Exile on Main Street. Stars du rock, mais aussi diplomates, industriels et résistants ont vécu dans cette fameuse villa. Alors, il y a deux ans et demi, Florence Viard et son frère se sont engouffrés dans l’histoire et ont proposé un projet de livre à une maison d’édition, Le Mot et le Reste. Banco ! L’éditeur a équilibré le livre entre l’histoire de la villa et le passage des Stones, en l’illustrant du fonds photographique de Dominique Tarlé, qui a partagé durant six mois le quotidien de Keith Richards, Mick Jagger et leurs nombreux invités. À l’arrivée, le livre est un très bel objet qui raconte une double histoire, celle d’une maison plus que centenaire et celle d’une époque rock’n’roll.
Transmettre
Ce qui anime avant tout Florence Viard, c’est la recherche, la découverte, les histoires. Généalogiste autodidacte, elle aime « retracer des moments oubliés, entrer dans la grande Histoire par la petite porte ». Depuis vingt ans, en parallèle de sa vie de mère au foyer, elle a épluché des registres, consulté des actes, sillonné les salles de lecture des Archives, cherché et trouvé. Les anecdotes sont nombreuses et sa passion, elle sait la transmettre. « J’ai retracé le parcours de vie de Pierre Thomas, indien originaire de Pondichéry marié en 1755 à une alréenne, raconte-t-elle. C’était le premier mariage mixte à Lorient ! »
Ces deux ans et demi de travail ont donné des ailes à Florence Viard. Celle qui a toujours fait ses recherches « pour le plaisir » a l’envie désormais de faire profiter les autres de son expérience. Alors, elle travaille à son projet d’entreprise et compte bien aider ceux qui le souhaitent à écrire leur histoire familiale. Elle a réussi à remonter la sienne… Jusqu’en 1485 !
Un portrait à retrouver dans Lorient Mag
Benoit Jarry, co-auteur des Rolling Stones & Nellcote était au micro de Radio Grille ouverte pour l’émission La parlotte des agités.
Une interview à réécouter en ligne
Ce sont des moments uniques, des moments qui changent une vie et qui restent à jamais gravés dans la mémoire de celui qui a pu les vivre. En 1971, pendant près de 6 mois, Dominique Tarlé, photographe et grand fan des Rolling Stones, a vécu au côté du mythique groupe.
Dans Bonus Track ce mercredi 12 mai, il revient sur ces moments magiques. Une opportunité rendue possible lorsque les Rolling Stones sont venus enregistrer Exile on Main Street dans la villa Nellcôté sur le Côte d’Azur. De ces 6 mois, ressortent de nombreux souvenirs, et des centaines de photos que vous pouvez retrouver sur le site de La Gallerie de l’Instant.
Dominique Tarlé a également sorti un livre, en collaboration avec Benoît Jarry et Florence Viard. Les Rolling Stones et Nellcôte, la véritable histoire d’une villa mythique retrace les 6 mois de rêve vécus sur place, avec des photos qui offrent des moments uniques, et un cadre idyllique, dans la baie de Villefranche-sur-Mer. Dominique Tarlé est également l’auteur de nombreuses autres séries de photos sur les stars de la chanson comme Johnn Lennon, Jimmy Hendrix ou encore Led Zeppelin…
Dans trois semaines, la cité phocéenne accueillera en son Stade-Vélodrome une vaste exposition consacrée aux Rolling Stones, “The Rolling Stones Unzipped”. Cet événement ne manquera pas de faire écho à une autre date légendaire : l’emménagement des Rolling Stones sur la Côte d’Azur.
C’était il y a cinquante ans exactement. Les musiciens britanniques, en délicatesse avec le fisc, avaient pris la poudre d’escampette dans une villa de maître à Villefranche-sur-Mer. Pratique, à quelques kilomètres des meilleurs dealers au monde et surtout au calme pour y enregistrer ce qui demeure comme l’un de leurs classiques : Exile on Main Street. Durant plusieurs mois, les Rolling Stones séjourneront à la villa Nellcote, un ancien QG de la Gestapo pendant l’Occupation dont Les Pierres qui Roulent vont eclipser les démons du passé. Avec l’aide d’un jeune photographe français, Dominique Tarlé, ils vont lui offrir une autre légende : Mick découvrant en fin de dîner une nouvelle composition de son complice Keith ; Keith sur sa Telecaster crème offerte pour ses 27 ans par son ami Eric Clapton ; la muse Anita Pallenberg ; du cristal, des moulures, des hauteurs de plafond vertigineuses… Toutes ces photos à nouveau regroupées narrent une histoire qu’on ne se lasse pas de redécouvrir.
Une brève à retrouver dans la newsletter du Journal de Demain
Je rédige cette chronique comme il me semble que vous devriez lire ce livre : en écoutant Exile on Main Street, le double album des Pierres qui roulent enregistré dans cette villa. Le livre est sous-titré : la véritable histoire d’une villa mythique, le texte est signé par Benoît Jarry & Florence Viard, la préface et les photos du groupe sont de Dominique Tarlé. Vous avez compris, ce livre est en quelque sorte double. D’une part, il raconte la villa, ses propriétaires et ses occupants de 1898 à aujourd’hui et, d’autre part, il fait la part belle au séjour des Stones dans ces murs. Mais que diable venaient-ils faire en France ? Et bien, quasiment ruinés par leur manager US et pressurés par le fisc anglais (83 % d’imposition sur les revenus directs, 98 % sur les revenus indirects), ils quittent la Grande-Bretagne pour la France. De plus, il a été demandé à Keith Richard de fournir un disque en solo, ce qui priverait le groupe de son soliste pour minimum un an, la solution étant que le groupe enregistre un album. Ce qui sera fait avec le double album cité plus haut et considéré comme un des meilleurs du groupe… Keith Richard loue la villa pour huit mois à raison de 10 000 euros par mois et s’y installe avec la tribu qui l’accompagne. Tribu dont les frasques locales ne sont pas du goût des autochtones, on s’en doute. Vous pouvez regarder les images, elles sont, à mon humble avis, typiques de ce début des années 70… et de l’esprit de ‘liberté’ qui soufflait encore. Si je devais retenir une seule image, ce serait celle de la page 87, même si on peut penser qu’elle soit ‘choquante’ pour certains parents.
Je sens que vous voulez savoir dans quel état ces ‘saltimbanques’ ont laissé la villa. Et bien, au risque de vous surprendre, ils n’y ont pas joué aux vandales… J’entends une question. Le photographe ? Et bien en tant qu’amateur chanceux il n’a pas été apprécié par les professionnels mais il a conservé l’amitié de Keith Richard. Ce qui, quoiqu’on en pense, n’est pas rien…
Dernière note : les amateurs nostalgiques (?) viennent encore se faire selfier devant le portail de la villa.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Daily Passions
Dans la sélection livres de la semaine : une villa Belle Epoque transformée en studio d’enregistrement et un périple dans l’Europe centrale avant et après la chute du mur de Berlin.
Pour les afficionados du légendaire groupe de rock, la villa Nellcôte est le lieu mythique où les Rolling Stones enregistrèrent leur sublime album Exile On Main Street durant l’hiver 1971. Au printemps de la même année, les Stones doivent quitter leur Angleterre natale pour des raisons fiscales et le guitariste Keith Richards loue la villa Nellcôte à Villefranche-sur-Mer, près de Nice. Mick Jagger s’installe à Paris tandis que les autres membres rejoignent le sud de la France. Le sous-sol de Nellcôte devient alors leur studio d’enregistrement improvisé à l’aide du camion de leur studio mobile. Pour Keith Richards, l’atmosphère du sous-sol s’est gravée sur le disque : «C’était vraiment funky comme endroit. J’ai dû marcher dans un couloir pendant cinq bonnes minutes pour trouver Charlie Watts. C’était de la folie. Mais quand tout a été enregistré, on savait qu’on tenait quelque chose. C’était organique.» Cet enregistrement – désormais entré dans la folle histoire du rock – a été immortalisé par le photographe Dominique Tarlé, qui vécut six mois à leurs côtés. Ses photos sont le cœur révélateur de ce livre tandis que Benoît Jarry et Florence Viard se sont penchés sur l’histoire de ce bâtiment Belle Époque construit en 1905 et sur ses occupants successifs : milliardaires, diplomates, industriels réputés, ou stars du rock. Par leur travail minutieux, ils nous invitent à un voyage sur la Côte d’Azur du début du XXe siècle et dans l’intimité des Rolling Stones, lors d’une session créatrice parmi les plus fécondes de leur histoire.
Une chronique à retrouver sur La Gazette Nord pas de calais
C’est un lieu mythique pour les fans du groupe. En 1971, les Rolling Stones quittent l’Angleterre pour venir s’installer à Villefranche-sur-Mer dans la villa Nellcote louée par Keith Richards. Un séjour de plusieurs mois immortalisé à l’époque par les clichés du photographe Dominique Tarlé, et raconté aujourd’hui dans un ouvrage venant de paraître à l’occasion des cinquante ans de ce séjour mythique.
En 1971, les Rolling Stones plaquent l’Angleterre pour raisons fiscales et décident de rallier le sud de la France. Le groupe s’installe à Villefranche-sur-Mer sur la Côte d’Azur dans une immense demeure, la villa Nellcôte. Un séjour de plusieurs mois dans lequel va se retrouver embarqué un jeune photographe français de 23 ans, Dominique Tarlé, fan de musique et installé à Londres depuis trois ans pour suivre cette nouvelle génération de musiciens.
A Nellcote, le photographe qui connaît déjà bien les membres du groupe et leurs proches va réaliser des centaines de clichés témoignant de cet exil sous le soleil, durant lequel naîtra l’album Exile on Main Street, le troisième et le meilleur des Stones pour beaucoup de fans du groupe.
“Les Rolling Stones et Nellcote” : c’est le nom de l’ouvrage de Benoît Jarry et Florence Viard qui vient de sortir à l’occasion des cinquante ans de la venue de Keith, Mick, Charlie et les autres à Nellcôte. Un livre préfacé par Dominique Tarlé et qui reprend bon nombre de ses photos prises sur le vif. Moments intimes ou séances d’enregistrement nocturnes dans les immenses caves transformées en studio d’enregistrement. Une période qui marqua durablement l’histoire de la villa, en faisant d’elle un lieu mythique de l’histoire du rock.
Et ce livre est l’occasion pour les auteurs d’aller plus loin et de nous raconter aussi l’histoire de Nellcote, construite au début du 20e siècle, l’une des plus belles demeures surplombant la baie de Villefranche et qui appartient aujourd’hui à un oligarque russe. A delà des Stones, Benoît Jarry et Florence Viard ont minutieusement dressé la généalogie de la villa et ses propriétaires successifs, milliardaires, diplomates, industriels réputés, survivants du Titanic, résistants, et stars du rock donc.
Un article à retrouver sur France Info Culture
Dominique Tarlé était au micro de Laurent Goumarre dans son émission Coté Club sur France Inter pour raconter l’aventure qu’il a vécu avec les Stones à la villa Nellcote.
Interview de Benoît Jarry dans La page niçoise sur France 3 !
À revoir sur France TV épisode du 28 avril
L’auteure lorientaise, Florence Viard, signe avec son frère Benoît Jarry l’histoire de la mythique et somptueuse villa Nellcote en bord de Méditerranée, où ils enregistrent l’album Exile On Main Street. Un ouvrage nourri de photos inédites de Dominique Tarlé, photographe des Rolling Stones en 1971.
Ils étaient littéralement exilés en France, en quête d’un souffle fiscal. Taxés à 83 %, les Rolling Stones, l’un des plus célèbres groupes de rock au monde, se réfugient au printemps 1971 en bord de Méditerranée, à Villefranche-sur-Mer. Et va trouver sa niche. Au bout du bout de la pointe de Saint-Jean-Cap-Ferrat, surplombant le turquoise méditerranéen, dans un havre de rêve, la villa Nellcote.
Les Stones y trouvent un goût de paradis et l’inspiration. C’est ici, dans les sous-sols du palace, que sera écrite composée et enregistrée une pièce maîtresse de l’œuvre des Stones : Exile on Main Street.
La Lorientaise (Morbihan) Florence Viard et son frère Benoît Jarry le racontent dans un ouvrage aussi magnifique que passionnant, paru le 22 avril 2021 aux éditions Le Mot et le Reste. Le livre est préfacé et illustré par Dominique Tarlé qui fut photographe officiel des Stones. « J’étais jeune photographe inconnu et fauché, passionné de musique, j’ai quitté Paris pour Londres en 1968. J’y ai été accueilli à bras ouverts. » Sous son objectif, défilent les figures de proues du rock : les Who, les Kinks, John Mayall, les Yardbirds, Led Zeppelin…
Retrouvez l’interview de Florence Viard dans Ouest-France
Les Stones, mais aussi les Who, les Kinks ou Led Zeppelin : Dominique Tarlé a vécu sa double passion du rock et de la photo au plus près de groupes cultes. Et passé six mois dans la villa d’un certain Keith Richards occupé à enregistrer un joyau nommé Exile on main street. Un livre raconte tout ça.
Certains auraient vendu père et mère pour être à cet endroit-là, à ce moment-là, avec ce groupe-là. Au printemps 1971, Dominique Tarlé se rend à la Villa Nellcote qui domine Villefranche-sur-Mer. Prenant un peu de distance avec le fisc britannique, les Rolling Stones se sont installés dans le sud de la France et Keith Richards a jeté son dévolu sur cette magnifique bâtisse de la Belle Époque.
« Je devais m’y rendre pour une journée, le temps d’un reportage. Et j’y suis resté six mois », résume Dominique Tarlé. Alors qu’il s’apprête à repartir, Anita Pallenberg, la blonde et sculpturale compagne de Keith lui lance : « Mais pourquoi tu pars ? Ta chambre est prête ».
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Les Who, Led Zeppelin, Clapton, les Kinks… Dominique Tarlé est une mémoire vivante du rock. Et un grand photographe comme en témoignent ces images qui illustrent l’ouvrage que Benoît Jarry et Florence Viard consacrent à la Villa Nellcote (Les Rolling Stones & la Villa Nellcote, chez Le Mot et le Reste, 120 pages, 35,00 €). Un petit fragment des centaines d’images qu’il avait prises…
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L’article est à retrouver en intégralité dans les DNA
Comme l’indique le titre de cet ouvrage, les auteurs vous relatent ici l’historique de la Villa Nellcôte. La table des matières se décompose de la manière suivante: “Préface”, “L’histoire de la villa Nellcôte”, “Nellrock”, “L’après Rolling Stones”, “Annexes”.
Benoît Jarry (journaliste puis auteur de récits de vie) et Florence Viard (passionnée par les recherches généalogiques familiales) mettent en lumière la généalogie de cette magnifique demeure, bâtiment Belle Epoque bordant la baie de Villa France-sur-Mer ainsi que celle des personnes ayant possédé cette superbe demeure. Parmi les travaux auxquels se sont livrés les deux auteurs figurent également de formidables clichés et documents d’époque. Ils ont décomposé leurs travaux en différentes périodes: 1898, 1898–1905, 1905–1916, 1916–1919, 1919–1953, 1942–1944, 1953–1971, 1971, 1971–2021. Ceci étant dit, on se doute bien que ce qui nous intéresse plus particulièrement dans ce beau livre, c’est surtout et presque exclusivement le laps de temps pendant lequel les pierres qui roulent et leur équipage se sont installés à cet endroit-là, précisément, pour y enregistrer l’un de leurs plus beaux albums, le seul double album qu’ils n’aient jamais proposé à leur public, Exile on Main Street!
Le livre fait 119 pages et ce qui intéressa plus particulièrement les fans des Stones et les amateurs de muqieu rock, ce sont les 27 photos de Dominique Tarlé et le récit de la période pendant laquelle les membres du groupe britannique composèrent et enregistrèrent les titres de ce superbe album! Songez également que le jeune Dominique Tarlé est allé, seul, se présenter aux Stones à la Villa Nellcôte, et alors qu’il pensait y rester un ou deux jours, il y resté des semaines et des semaines, partageant la vie des Stones… et devenant un de leurs amis pour la vie.
Lisez et relisez ce superbe ouvrage et réécoutez d’urgence _Exile on Main Street_… tout en relisant ce que vous en dit Dominique Tarlé. Vous en aurez des frissons. Sans doute l’ouvrage le plus indispensable de cette année et de cette décennie!
Une chronique à retrouver sur Paris Move
Véritable “monument histoire historique du rock” depuis son occupation par les Rolling Stones à l’été 1971, la villa Nellcote à Villefranche sur Mer fait partie intégrante de la mythologie stonienne, en partie grâce aux centaines de photos prises à l’époque par Dominique Tarlé.
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Entamé comme une enquête historique sur les différents propriétaires de la villa Nellcote (dont un rescapé du Titanic), le livre a ainsi pris une tournure nettement plus Rock’n’roll, avec un long développement sur le séjour des Stones qui ravira les fans du groupe. Mais les amateurs d’histoire locale y trouveront aussi leur compte car on y apprend beaucoup de choses.
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Un article à retrouver en intégralité sur Inout Cote d’Azur
Cinquante ans après l’enregistrement de l’album «Exile On Main Street» dans la cave de cette demeure de Villefranche-sur-Mer, un livre retrace l’épopée mouvementée du lieu. Le photographe des tumultueux rockers se souvient lui aussi.
Il comptait passer une après-midi à photographier Keith Richards dans son nouvel environnement, une superbe demeure de Villefranche-sur-Mer, baptisée villa Nellcote. Il y restera six mois au total. En 1971, Dominique Tarlé, 23 ans, fut le témoin privilégié du séjour des Rolling Stones sur la French Riviera. «À la fin de la journée, alors que je remercie tout le monde pour cette superbe après-midi, Keith me demande: ‘‘Où vas-tu? Ta chambre est prête.» C’est à l’issue du dernier concert d’une tournée britannique couronnant la sortie printanière de Sticky Fingers que Bianca Morales, future Mme Jagger, avait mis le jeune Français dans la confidence. «Elle m’avait dit que les gars allaient s’exiler dans le sud de la France pour raisons fiscales.”
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