Revue de presse
“Eric Doidy, déjà auteur sur le blues de Going Down South (Le mot et le reste, 2020,) s’associe ici à la photographe Lola Reynaerts pour nous donner un ouvrage idéal pour le néophyte.”
”Éric Doidy et Lola Reynaerts pour le livre “New Orleans : 100 ans de musique” (Le Mot et le Reste). Jazz, rhythm’n’blues, funk, hip-hop… La Nouvelle-Orléans est le creuset d’une musique bien à elle, qui ne cesse de surprendre par son inventivité. Des cultures venues des colons européens, des Amérindiens d’origine, ou encore de la diaspora africaine, émerge un son métissé unique en son genre. Tout ce qui constitue la ville se retrouve dans ce dernier, des traditions des Mardi Gras Indians à la violence sociale ou aux dangers climatiques. En cent albums, cette anthologie donne les clés pour comprendre la richesse de cette scène urbaine, en offrant un voyage au coeur de la second line et des brass bands : des pionniers comme Fats Domino, Little Richard, Louis Armstrong ou Dr. John, à des artistes d’aujourd’hui comme Jon Batiste ou Big Freedia, représentante d’une culture queer qui a trouvé sa voix. La sélection a deux critères : représenter tous les styles de musique joués à La Nouvelle-Orléans ; et que chaque morceau n’ait pu naître nulle part ailleurs. Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.”
L’intégralité de l’émission ici
“Depuis plus de 150 ans, une communauté noire de la Nouvelle-Orléans arbore des costumes flamboyants lors du carnaval, pour rendre hommage aux Indiens qui les ont autrefois accueillis lors de l’esclavage : ce sont les Black Indians.
Chaque Mardi Gras, les rues de la Nouvelle-Orléans sont teintées de couleurs vives et de plumes. En marge du défilé traditionnel, les Black Indians arpentent la ville vêtus de costumes gigantesques, avec au sommet des plumes rappelant les costumes indiens. “Les Black Indians célèbrent les forts liens qu’il y avait entre les populations noires et les populations locales indiennes, notamment au temps de l’esclavage. Puisque les esclaves noirs en fuite trouvaient refuge chez les Indiens. Et donc ils leur rendent hommage”, explique Eric Doidy, co-auteur du livre “New Orleans – 100 ans de musiques” (avec Lola Reynaerts, édition Le Mot et le Reste).”
Un article a retrouver en intégralité ici
“Ce livre fera date de par sa pertinence, son éclectisme dans le choix des artistes ainsi que dans le rôle essentiel joué par NOLA dans le développement de la musique populaire, toutes générations confondues….NOLA le valait bien !”
Ouverte aux cultures française, espagnole, américaine et des Caraïbes, La Nouvelle-Orléans est, de par sa position géographique et son histoire, un carrefour où se sont mêlés et développés pendant un siècle tous les styles musicaux : le jazz, le blues, le gospel, le rhythm and blues, les chants des Mardi Gras Indians, le rock, la soul, le funk, le zydeco, la musique cajun et le rap.
L’intégralité de l’article ici
Jazz, rhythm’n’blues, funk, hip hop… La Nouvelle-Orléans est le creuset d’une musique bien à elle, qui ne cesse de surprendre par son inventivité. Des cultures venues des colons européens, des Amérindiens d’origine, ou encore de la diaspora africaine, émerge un son métissé unique en son genre. Tout ce qui constitue la ville se retrouve dans ce dernier, des traditions des Mardi Gras Indians à la violence sociale ou aux dangers climatiques.
En cent albums, cette anthologie donne les clés pour comprendre la richesse de cette scène urbaine, en offrant un voyage au cœur de la second line et des brass bands : des pionniers comme Fats Domino, Little Richard, Louis Armstrong ou Dr. John, à des artistes d’aujourd’hui comme Jon Batiste ou Big Freedia, représentante d’une culture queer qui a trouvé sa voix. La sélection propose deux critères : représenter tous les styles de musique joués à La Nouvelle Orléans ; et que chaque morceau n’ait pu naître nulle part ailleurs.
Toutes les clés pour saisir la richesse de cette ville multi-culturelle.
« New Orleans, 100 ans de musique » débute par une succulente anecdote sur Dr John avant d’enchaîner avec une sélection de 100 albums emblématiques de la musique de la ville. La musique, ou plutôt les musiques, car là-bas, la profusion de styles est comme la population, bigarrée, venue d’horizons divers et rendant cette ville unique au monde.
Le sociologue Éric Doidy et la photographe et chroniqueuse, Lola Reynaerts, tous les deux passionnés de blues. rendent hommage à cette culture magnifique, hétérogène à travers des albums représentatifs allant du jazz au hip-hop. Les choix ont été judicieusement orientés : que chacun des artistes n’ait pu naître nulle part ailleurs.
Cette anthologie s’attarde sur Fats Domino, Louis Armstrong, Louis Prima, Mahalia Jackson, en passant par le formidable Walter « Wolfman » Washington, les familles Marsalis et Neville, jusqu’au Galactic, Trombone Shorty et Ion Batiste. On y découvrira de nombreuses pépites et des histoires incroyables sur chacun des artistes et leurs albums. Chacun y trouvera son compte. Une petite bible à avoir absolument chez soi.