25.00 €
À paraître le 21/03/2025
Un livre indispensable pour tous les passionnés de la musique du Diable.
Christian Le Morvan – Blues magazine
Rendre compte de l’histoire du blues et de sa découverte à travers 150 disques glanés au fur et à mesure d’investigations provoquées par des concerts, des citations, des articles, des rencontres, tel est l’objet de ce livre.
Il ne s’agit pas d’être exhaustif, mais de proposer un choix parmi les œuvres les plus marquantes de ce genre musical immortel et bien vivant, depuis Bessie Smith et Robert Johnson jusqu’à Otis Taylor en passant par le blues rural des origines, les hurleurs des années quarante, précurseurs du rock’n’roll, le Chicago blues, la vague britannique de la fin des années soixante et le blues moderne où se mélangent rock, pop, funk et soul.
Seuls les albums vinyles ont été retenus, la priorité ayant été donnée à ceux contenant des morceaux remarquables, qui ont fait connaître l’artiste ou laissé une trace dans l’histoire du genre, soit directement, soit par le biais d’un grand nombre de reprises.
Tous les grands noms (BB King, Muddy Waters, John Mayall, Ray Charles, Buddy Guy, Animals, Elmore James, Fleetwood Mac, Ten Years After, John Lee Hooker, Skip James, etc.) sont bien sûr présents ainsi que d’autres moins connus mais qui ont produit quelques joyaux à redécouvrir absolument.
Revue de presse
Je vous propose aujourd’hui dans cet « Arts et essais » spécial musique, deux ouvrages particulièrement exhaustifs sur le rock sudiste et le blues, des biographies édifiantes sur Nico, Janis Joplin et les Beatles et des BD documentaires sur Nick Cave, Johnny Cash, Bob Marley et Jacques Brel… Que ce soit dans le rock, le blues, la pop, le folk, la country, le reggae ou la chanson française, ces noms et ces styles musicaux ont marqué de leur empreinte l’histoire de la musique ! Bonnes lectures à toutes et à tous… Et bonne écoute, car nul doute que vous n’aurez plus qu’une seule envie… Les réécouter !!!
Le blues, né de l’esclavage des noirs dans le sud-est des USA dans la seconde moitié du 19ème siècle, s’est développé avec l’arrivée des nouvelles technologies d’enregistrement et de diffusion de la musique au début du 20ème siècle. Philippe Thieyre, grand passionné de blues devant l’éternel, nous relate dans cet ouvrage extrêmement bien documenté, ses origines, ses grands courants et les artistes qui en ont fait sa renommée, présentant pour chacun des artistes retenus, sa biographie (courte mais exhaustive !), son album emblématique (uniquement des vinyles) et la reproduction de sa pochette, ainsi que l’année où il a été édité et la maison de disques qui l’a diffusé. Il retrace cette épopée musicale en cinq grands chapitres, commençant par le « pré-War blues » (country blues et jazz blues), né dans les champs, qui s’est développé sur les routes et dans les villes au début des années 20 dans le delta du Mississipi. Un blues itinérant étroitement lié au jazz dont les figures les plus emblématiques sont certainement Big Bill Bronzy, Lightinin’Hopkins, Robert Johnson, Memphis Slim, Bessie Smith ou Sonny Boy Williamson (une vingtaine d’artistes au total vous est présenté). Le second chapitre est consacré aux années 40 (shouters, combos et rythm’n blues) où le blues devenu citadin se produit de Los Angelès à New-York, de la Nouvelle Orléans à Chicago, donnant naissance au Jump blues qui puise ses racines dans le swing et le jazz dont l’union engendrera le Rythm’n blues et le rock. Il nous présente ainsi 14 artistes dont Ray Charles, Billie Holiday, Big Joe Turner ou T.Bone Walker. C’est ensuite au blues urbain et électrique (Chicago, West Coast, Texas…) qu’il nous convie, avec la naissance du blues moderne dont les dignes représentants sont Luther Allison, George Coleman, Buddy Guy, John Lee Hooker, BB King, Nina Simone, Hound Dog Taylor et bien d’autres encore, puisqu’il nous présente pas moins d’une soixantaine d’artistes ! Il nous convie ensuite à un panorama du « British blues » qui a incité bon nombre de musiciens venant des scènes rock, folk et jazz à s’y convertir, comme the Animals, Fleetwood Mac, Rory Gallagher, John Mayall ou Ten Years after (14 artistes présentés). Enfin, le dernier chapitre nous offre une sélection d’artistes dont les productions sont parues au cours de ces quarante dernières années, comme les Allman Brothers, Canned Heat, Ry Cooder, Jimi Hendrix, Stevie Ray Vaughan, ZZ top ou encore les Blues Brothers ! Les plus mordus trouveront en annexe de ce bel ouvrage une bibliographie pour se documenter encore davantage… Mais avec le fabuleux travail qu’a réalisé Philippe Thieyre, vous n’en n’aurez sans doute nul besoin ! A sa lecture, préparez-vous à ressentir une irrépressible envie d’écouter ou de réécouter les chefs d’œuvre de cette musique qui vient de là, qui vient du blues !!!
Lisez les chroniques du #41 en ligne
To be blues. « le blues est bien né au sein de ces communautés d’Africains transplantés de force dans les terres du sud-est des Etats-Unis », l’émergence de paroles d’esclaves, séculières et profanes, une musique « rythmée pour boire, pour danser, pour s’amuser ». Le blues n’est pas que tristesse et lenteur.
Philippe Thieyre nous propose une histoire du blues à travers 150 disques, albums vinyles. « Ce parcours est une promenade balisée par des rondelles de cire, et non une encyclopédie exhaustive ou un volumineux dictionnaire ». Un choix subjectif.
En introduction, l’auteur revient sur les premiers blues, les enregistrements, les différentes transformations du blues – présentées en cinq périodes : « Pré-War blues, country blues et jazz des villes », « Les années quarante : shouters, combos et rhythm’n’blues », « Blues urbain et électrique : Chicago, West Coast, Texas… », « Le British blues », « Blues toujours ».
Des vinyles et des pochettes, des musiques aux racines géographiques et culturelles plus ou moins spécifiques.
Pré-War blues, country blues et jazz des villes. Une prédilection pour la guitare, les routes, « Le blues est né dans les champs, s’est développé sur les routes et s’est enregistré dans les villes », la traditions orale et les nouveaux supports de diffusion, les disques de race music…
Les années quarante : shouters, combos et rhythm’n’blues. Loin du Delta du Mississippi et de la vie rurale, une approche radicalement différente, les transformations musicales de l’ensemble des musiques, le jazz, le blues, le rhythm’n’blues, le rock’n ‘roll…
Blues urbain et électrique : Chicago, West Coast, Texas….les déplacement vers le nord, Chicago, « A la violence du travail répondent la puissance sonore, la crudité et l’agressivité des textes et des sonorités », la multiplication des maisons de disques, les réputations et les singles…
Le British blues. Le blues des iles britanniques, des bases sociologiques différentes, des fans et des collectionneurs, la remise à jour d’un patrimoine quelque peu oublié de l’autre coté de l’atlantique….
Blues toujours. S’extraire de sa condition, subvenir à ses besoins, une aventure qui se poursuit…
Une invitation à ouvrir les oreilles, à découvrir ou redécouvrir des musicien·nes, et pas seulement de blues.
Nos « trop rares » lectures ont souvent un lien avec la musique, nous avons décidé de vous parler de nos différents coups de cœur d’encre et de papiers.
C’est lors du dernier Disquaire Day que j’ai découvert la maison d’édition marseillaise « Le mot et le reste » à travers son stand aux Docks des Suds. Un représentant chaleureux, un catalogue assez bluffant toujours en rapport avec la musique et une trame graphique bien distincte. J’avais l’impression de trouver le Graal, LE stand qui allait me remettre à la lecture. Après quelques hésitations j’ai finalement opté pour ce Parcours Blues en 150 albums de Philippe Thieyre.
L’idée de l’auteur est simple: raconter l’histoire du blues – vieille de plus d’un siècle – en 150 albums. Le but n’étant bien sûr pas d’être exhaustif (cela étant impossible pour une musique aussi riche) mais simplement de nous donner des pistes pour découvrir ce courant musical majeur.
Pour chaque album passé en revue, le livre s’organise de la façon suivante: la pochette, la maison de disque et l’année de sortie puis une ou deux pages de présentation de l’artiste et de son oeuvre. On peut ainsi le lire en plusieurs fois, disque par disque.
Depuis le mois d’avril, je reviens régulièrement à ce bouquin pour y piocher une suggestion d’écoute. Aujourd’hui, par exemple, je me suis laissé tenter par George Coleman et son album Bongo Joe que Thieyre présente comme un blues primitif dépouillé d’orchestration. En une page, c’est donc un nouveau pan de la musique qui s’ouvre à moi.
Tout au long de ces 150 albums, on voyage de l’Amérique de BB King à la Grande-Bretagne de Clapton. On passe du blues rural de Robert Johnson au Psyché/blues d’Hendrix. Bref, 150 albums et autant de facettes qui prouvent une fois de plus que le blues est à la source de beaucoup de choses qui nous font encore vibrer aujourd’hui.
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Dans son émission du samedi 23 avril 2011, Joe Farmer a invité le journaliste Philippe Thieyre, dont le dernier livre Parcours blues vient de paraître aux éditions Le Mot et Le Reste, à proposer aux auditeurs de RFI un voyage musical à travers des albums représentatifs de l’évolution du Blues.
Depuis plus d’un siècle, la communauté noire américaine veille à préserver un patrimoine qui a posé les bases d’une épopée sociale et raciale inédite. Les artisans de cette forme d’expression séculaire s’appelaient Robert Johnson, Lightnin’ Hopkins ou Bessie Smith… Leur complainte dans une Amérique ségrégationniste a dessiné les contours d’un univers sonore que l’on continue de célébrer au XXIème siècle !
Pour autant, l’histoire personnelle et artistique de ces pionniers est toujours mal connue.
Qu’ont-il apporté à leurs héritiers ? Quel fut leur quotidien ? Quelle place occupent-ils dans notre mémoire collective ? Que faut-il retenir de leur destinée souvent douloureuse ?
Ces questions légitimes restent souvent sans réponse…
Le journaliste Philippe Thieyre, auteur de nombreux ouvrages consacrés à la culture pop, nous propose un voyage musical à travers 150 albums représentatifs de l’évolution du Blues. Souvent incontournables, ces enregistrements de référence datent les fractures du temps, et révèlent des personnalités qui deviendront des légendes : B.B. King, John Lee Hooker, Muddy Waters, Buddy Guy, mais aussi Jimi Hendrix, John Mayall ou Stevie Ray Vaughan…
« Parcours Blues » (Ed. Le Mot et Le Reste) est le moyen idéal de se retourner sur un passé beaucoup plus lumineux qu’il n’y paraît…
De 1911 à 2011, une identité afro-américaine s’est épanouie, et le Blues en est la plus belle illustration !
”
Réécouter l’émission L’EPOPEE DES MUSIQUES NOIRES
Après un travail colossal en investigation, l’auteur Philippe Thieyre, libraire, disquaire, éditeur, journaliste (Rock & Folk), a relaté l’histoire du blues à travers 150 disques parmi les plus marquants. Ce choix se déroule en cinq chapitres, le Pré-war blues : Country blues et Jazz blues de Big Bill Broonzy à Sonny Boy Williamson…, Les années quarante : Shouters, Combos et Rhythm’n Blues de Ray Charles à Louis Jordan…, Blues urbain et électrique, le chapitre le plus important, rassemblant beaucoup de monde de Luther Alison à Junior Wells, en passant par Magic Slim…, Le British blues allant des Animals à John Mayall et enfin Blues toujours, qui fait référence aux Allman Brothers, ZZ Top… Ces sélections ne concernent que des enregistrements à partir de disques vinyles. Pour chaque artiste une biographie, suivie d’anecdotes, complètent la photo de la jaquette de l’album choisi. On trouve une mine de renseignements souvent sortis de nos mémoires, on y croise des artistes oubliés comme Boz Scaggs et le disque éponyme de 1969.
Sans être exhaustif, bien entendu, vous retrouvez dans cet ouvrage les oeuvres les plus importantes de tous ces grands noms qui ont marqué l’histoire du blues.Un livre indispensable pour tous les passionnés de la musique du Diable.
Cette semaine, c’est littérature.
Je vais vous parler d’un bouquin sympa mais aussi d’un éditeur marseillais, Le Mot et le Reste.
Fondée par Yves Jolivet cette maison propose un catalogue riche de surprises mais en ce qui nous concerne, des ouvrages que l’on peut relier au blues.
Quoi, des éditeurs Marseillais (aidés par la Région Paca) publient sur le blues, alors même que cette musique est depuis longtemps tombée dans les oubliettes de la culture méditerrannéo-méditerrannéenne chère à nos élites?
Les bras m’en tombent mais je les récupère vite fait pour vous en dire un peu plus.
Le livre qui m’a permis de découvrir cet éditeur courageux c’est Parcours Blues de Philippe Thieyre.
Ce journaliste chez Rock’n’folk et chroniqueur à France Inter a travaillé plus de 20 ans à la librairie Parallèles à Paris comme disquaire, libraire et éditeur.
Ce sont 150 disques reflétant ses découvertes (vinyl de rigueur) qu’il chronique et détaille avec des anecdotes sur l’enregistrement, sur la carrière de l’artiste, le contexte de l’époque.
Le livre est divisé en 5 chapitres; le blues d’avant guerre (deuxième), les années 40 et la naissance du rythm and blues, le blues urbain et électrique, le British blues et enfin le blues plus moderne depuis les seventies.
Pour chaque chapitre il se fend d’une introduction pédagogique et utile qui a le mérite de ne pas être trop longue et touffue mais au contraire assez synthétique et parfois lumineuse.
Exemple tiré de celle sur le “pré-war blues”: “le blues est né dans les champs, s’est développé sur les routes et s’est enregistré dans les villes”.
Je sens que je vais lui piquer cette belle image lors d’une prochaine conférence.
La preuve que nous avons affaire à un connaisseur et un amoureux du blues, ces quelques lignes sur T bone walker: ’‘T-Bone Walker est le guitariste quintessentiel du blues moderne et, par contrecoup, du rock; son influence fut considérable, son invention sans limite et ses prestations scéniques incandescentes;(...); Il y a deux manières de jouer de la guitare (électrique me semble-t-il bon de préciser modestement ici): avant et après lui.
On trouve au fil des pages des anecdotes savoureuses par exemple sur Litghtnin’ Hopkins: ’‘Il avait notamment pris l’habitude de s’arrêter après une prise de son, demandant alors de toucher son cachet avant d’entamer la suivante, et ainsi de suite. Il mettait l’argent dans ses chaussures ou dans une poche secrète.’’
Au fil de ce livre précieux vous pourrez découvrir (ou en savoir plus sur) des artistes connus comme Buddy Guy ou BB King, Bessie Smith ou Big Bill Broonzy mais aussi d’autres moins célèbres tels Sonny Landreth (roi du slide moderne), Son Seals dont je parlerai bientôt dans le blog et des curiosités, je pense ici à George Coleman surnommé Bongo Joe et dont je n’avais jamais entendu que pouic.
Bref vous l’aurez compris je ne peux que vous engager à vous procurer cet ouvrage écrit par un passionné pour d’autres passionnés.
Vous pouvez commander en ligne ici http://atheles.org/lemotetlereste/commander?ref_livre=2369 ou chez votre libraire ou plateforme habituels.
Je vous conseille de parcourir attentivement les différents catalogues de l’éditeur, il y a des ouvrages sur le rock, le hard rock, le jazz… et beaucoup d’autres domaines passionnants extérieurs à la musique mais là on sort du champ et du chant du blog.
On se quitte avec un petit blues, le Bright Lights Big City de Jimmy Reed que j’aime bien jouer live, par Taj Mahal au chant et avec le fils de Jimmy Reed à la guitare (le black avec un chapeau de cow boy et une barbichette).
Philippe Thieye nous propose un « parcours blues » en 150 albums. Tout de suite on se précipite sur le chapitre consacré au British Blues : on veut savoir, plus de quarante ans après, comment sont évalués les disques qui ont marqué ce mouvement (1966–1969).
Les Animals, de Newcastle, ont pris ce nom « à cause, dit-on, de la sauvagerie de leurs prestations scéniques. » En quoi résidaient leur force, leur talent, leur charme ? « Dans l’alliance entre la voix rocailleuse, « noire » du chanteur Eric Burdon, qui, en outre, affichait une conviction farouche, les nappes d’orgue distillées par Alan Price pour instaurer le climat des chansons, et le jeu en arpège du guitariste Hilton Valentine. »
Thieyre n’oublie pas le Forty Blue Fingers des Chicken Shack (un groupe que j’ai vu sur scène à Bath en 1969). « La prestation de Chicken Shack est suffisamment convaincante pour que le producteur Mike Vernon les signe sur le label qu’il vient de créer, Blue Horizon, en même temps que Fleetwood Mac. »
Si Fleetwood Mac a existé, c’est parce que Fleetwood s’était fait virer des Bluesbreakers, « pour être monté saoul sur scène ». « On est étonné par la maîtrise avec laquelle ces jeunes Anglais ont assimilé le blues dans sa forme et dans son esprit. » « Black Magic Woman » sera classé dans les charts. « Ce morceau deviendra un hit universel dans la version de Santana. »
Dans la chronique de Blues Breakers with Eric Clapton, on apprend que John Mayall est un ancien militaire (trois ans dans l’armée, en Corée). Cet album est devenu « la référence du British Blues » « Clapton ne se contente pas d’imiter le jeu des bluesmen américains, il propose un son et un style totalement nouveau alliant vitesse d’exécution, inspiration, puissance explosive et sonorités limpides quels que soient les effets utilisés. »
Quant à Hendrix, « les références au blues sont constantes dans son œuvre. »
Un regret, que les pochettes ne soient pas reproduites en couleur. Dommage aussi que Ph. Thieyre ne parle ni de Crusade (John Mayall, 1967) qui reste un album séminal, ni de Led Zeppelin, mais ce n’est déjà plus tout à fait du British Blues… Cream également passe à la trappe… C’est peut-être bien de la musique psychédélique ?!?…
Très classique dans son écriture (trop classique ?), Philippe Thieyre signe un livre sans flamme ni chaleur. C’est dommage. Le sérieux et son masque grave ont envahi une certaine critique. Pourquoi parler du blues d’une façon aussi neutre ? S’agit-il d’un ouvrage de commande ? Où est passée la flamme ? On sent juste une petite lueur quand l’auteur évoque Hendrix ou le jeu de Clapton (passage cité) : on sent qu’il aime Axis : Bold as Love, qu’il l’apprécie vraiment, mais le reste relève trop souvent du catalogue. Où est passée l’écriture rock ? On n’a plus que des compte-rendus d’huissiers. C’est surtout ça qui me donne le blues…
Parcours blues fait partie des “livres de la semaine” de l’émission Easy Rider sur radio pfm.
Pour écouter l’émission : http://www.radiopfm.com/spip.php?article2751
(...)
Dans son introduction Philippe Thieyre décline le blues depuis ses origines, explicitant les différentes transformations de ce genre musical, s’attachant à définir ses choix qui bien évidemment ne reflètent qu’une toute partie de la production musicographique. Puis en cinq chapitres copieux il recense les incontournables représentants, même si ceux-ci ne sont pas forcément connus, du blues vocal et instrumental.
(...)
Chaque article consacré à un musicien, ou groupe, comporte la reproduction d’une ou deux pochettes de disques, en noir et blanc faut pas être trop exigeant quand même, les dates et lieu de naissance, date et lieu de décès éventuellement, une présentation biographique et le parcours de l’artiste. A chaque fois deux ou trois pages fourmillantes de détails et bien sûr des anecdotes relatives aux enregistrements.
Des notules qui donnent envie de découvrir celui qui se cache sous le sillon des vinyles que l’on peut écouter parfois sur les ondes des radios spécialisées Jazz et Blues, mais rares sont celles-ci qui diffusent nationalement. Les grincheux trouveront peut-être saumâtre de ne pas voir de petits Français dans ce catalogue, mais personnellement je ne regrette pas ce choix, nos artistes, malgré leur valeur tel Paul Personne, et dans un registre moindre Benoît Blue Boy, n’arrivent pas à la hauteur de l’interprétation, mais ce n’est que mon avis personnel.
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Mystère Jazz