Revue de presse
“Alexandre Higounet n’a pas la prétention de dénouer ce nœud gordien. Il se contente d’exposer les faits, soutenu par nombre d’interviews d’archives, et de lancer des pistes de réflexion en apportant ses propres clés pour la compréhension. On aurait pu faire plus court dans le chapitre sur les analyses de chansons, qui intéressera essentiellement les fans finis, aussi nombreux soient-ils (particulièrement au Québec !)”
“Tout aussi bien fait et original, Gilmour Vs Waters qui explique comment Pink Floyd est devenu ce qu’il est précisément grâce à cette lutte de pouvoir entre deux ténors du rock. L’auteur, Alexandre Higounet, en est à son troisième ouvrage sur le groupe. C’est dire si on est en terrain de confiance, et cette fiabilité se sent à chaque page et à chaque anecdote retracée.”
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“Dès lors, pourquoi tant de haine ? Pourquoi y a-t-il eu incompatibilité d’humeurs ? Pourquoi cette lutte de pouvoir ? L’enquête est menée par Alexandre Higounet qui, tout au long de ces 240 pages passionnantes pour les fans du Floyd, expose ses réponses aux questions qu’ils se sont posées. Les faits, rien que les faits, qui sont analysés depuis leur amitié commune avec Syd Barrett à l’aube des sixties, le leader incontesté de la première période du groupe, jusqu’à cette ultime tentative de réconciliation (ne parlons même pas de « reformation ») qui les a vus arpenter la même scène, le 2 juillet 2005, à l’occasion du Live 8 organisé par Bob Geldof (par ailleurs acteur dans le film « The Wall »). Combat de chiffonniers ou guerre des empires ? A votre tour de juger. Ce qu’on ne leur enlèvera jamais, c’est la trace indélébile que Gilmour et Waters laisseront, à jamais et ensemble, dans l’Histoire de la musique populaire.”
_Qui fut l’âme de Pink Floyd ? À qui doit-on vraiment le génie et la beauté des albums Meddle, Wish You Were Here ou Dark Side of the Moon ? Roger Waters ou David Gilmour ?
Cette question, tenace, constitue l’un des plus célèbres conflits de l’histoire du rock, et continue d’animer les deux principaux intéressés, qui n’ont toujours pas enterré la hache de guerre et semblent avoir atteint le point de non-retour, si l’on en juge par leurs derniers échanges sur la place publique._