Parution : 21/03/2025
ISBN : 9782384315772
152 pages (148 x 210)

17.00 €

Pink Floyd Animals

Un ouvrage entier consacré à Animals l’album-concept des Pink Floyd le plus virulent.
1977. Le punk bat son plein et Johnny Rotten se balade en arborant un tee shirt « I hate Pink Floyd ». C’est ce moment que choisit le groupe pour sortir son album le plus agressif. S’appropriant la critique du régime soviétique par George Orwell dans La Ferme des animaux, Waters s’en prend au capitalisme. Comme si la foi perdue depuis Wish You Were Here était revenue, c’est un groupe resserré et terriblement efficace qui enregistre ce nouvel opus. Pourtant les dissensions au sein du groupe atteignent leur paroxysme lors du dernier concert de leur tournée à Montréal. Souvent sous-estimé, Animals a aujourd’hui retrouvé grâce auprès des fans. Les solos flamboyants de Gilmour, la hargne de Waters, les derniers éclats de Wright et la batterie fougueuse de Mason font d’“Animals” un album essentiel.

Revue de presse

Quand la pop-culture crée des images inoubliables Frédéric Vandecasserie RTBF // Classic 21 29 mars 2025
Le loup et les trois petits cochons Bruno Ledez Culturesco 20 mars 2025

Quand la pop-culture crée des images inoubliables

“La centrale électrique de Battersea à Londres pour Pink Floyd, la banane du Velvet underground, le pendu de ” Can’t Stand Losing You ” de Police, le bébé nageur de ” Nevermind ”… sans compter que le cinéma a aussi enfanté quelques images cultes. On fait le point… Sorti en janvier 1977, Animals (photo) est le dixième album studio de Pink Floyd. Inspiré par le livre ”La Ferme des animaux” de George Orwell, Animals utilise des métaphores animales pour dépeindre les différentes classes sociales et les luttes de pouvoir au sein de la société. Mais le disque se distingue également par son artwork emblématique, conçu par Storm Thorgerson. La pochette représente une vue saisissante de la centrale électrique de Battersea, située à Londres. Ce bâtiment, avec ses quatre cheminées emblématiques, est un symbole de l’industrialisation et de la modernité. Sur cette image, un énorme cochon gonflable, surnommé “Algie”, flotte au-dessus de la centrale, créant un contraste frappant entre l’innocence de l’animal et la froideur de l’architecture industrielle. Ce cochon, qui représente l’avidité et la déshumanisation, est un élément central de la critique sociale que Pink Floyd développe dans l’album. Pour réaliser cette pochette, le groupe a utilisé une photographie prise par Thorgerson, à laquelle ils ont ajouté le cochon en post-production. Le processus a été complexe, nécessitant des ajustements minutieux pour s’assurer que le cochon semblait flotter de manière réaliste. Ce souci du détail témoigne de l’engagement de Pink Floyd envers une esthétique visuelle qui complète leur musique. Depuis sa sortie, la pochette de Animals est devenue une icône dans le monde de la musique. Elle est souvent citée comme l’une des meilleures couvertures d’album de tous les temps, et elle continue d’inspirer des artistes et des designers. Le cochon d’Animals est même devenu un symbole de Pink Floyd, apparaissant dans divers concerts et événements liés au groupe. On signalera encore la sortie d’un excellent bouquin (par Philippe Gonin aux éditions Le Mot et le Reste) uniquement consacré à ce disque mythique.”

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Frédéric Vandecasserie
RTBF // Classic 21 29 mars 2025

Le loup et les trois petits cochons

“Ah ça, on ne l’avait pas vu, en regardant la vitrine du petit disquaire près de la gare de Lille, ce matin glacial de Janvier 77. L’album Animals venait d’arriver. Avec sa photo d’usine (La Battersea Power Station) et son cochon, mis en avant à côté des bouclettes de Peter Frampton (Comes Alive), du triangle cosmique de Tangerine Dream (Stratosfear), et du portrait en noir et blanc de Patti Smith (Radio Ethiopia). Finalement, on avait pris le vinyle noir, car moins cher et plus résistant d’après le vendeur. Tant pis pour le rose. Quelques heures plus tard, l’écoute. On avait été surpris par la vignette acoustique du chanteur / bassiste Roger Waters en intro. Heureusement débutait ensuite une longue pièce, comme pour Atom Heart Mother et Meddle, avec une série d’accords de guitare acoustique accompagnée de l’orgue de Rick Wright, puis le chant de David Gilmour, tout de suite vindicatif. Après lui, le déluge…”

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Bruno Ledez
Culturesco 20 mars 2025
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