Revue de presse
“Rarement un ouvrage aura aussi finement disséqué les connexions entre le rock, le contexte social et politique, les enjeux économiques et commerciaux et les innovations technologiques. L’objectif de Thomas Meyer : retracer “la préhistoire du hard rock et du metal”, analysant pourquoi, de 1962 à 1970, la musique pop est passée des Beatles à Black Sabbath. (...) Passionnant !”
Chronique à lire dans le Longueur d’ondes n°102
”Play It Fuckin’ Loud, un livre à l’érudition vertigineuse qu’il consacre aux années 1965–70, “ce moment où l’on bascule de la pop des Beatles, avec leurs harmonies délicatement ciselées, au heavy metal et à ses stridences de guitare saturées.”
Article disponible sur le site de Dernières Nouvelles d’Alsace
“Dans les années 1964–1965 surgit une génération de jeunes énervés, très différents de leurs parents et qui avaient bien des choses à dire et à hurler, face à un monde trop violent. Les emplis et les guitares leur permettent de s’exprimer et on assiste à une intensification du son notable en l’espace de seulement cinq ans. Cette histoire, l’historien mélomane Thomas Meyer la raconte dans son livre « Play it Fuckin’ Loud » aux éditions Le mot et le reste. Le livre est un triple récit politique, technologique et musical qui tente de montrer comment et pourquoi on est passé d’un monde où la musique se fabriquait avec des sons très maitrisées (la variété, les harmonies vocales, la country…) à un horizon sonore décapant où hard rock, métal et le punk étaient déjà nés.”
“Et comment on passe de la pop des Beatles au heavy-metal de Black Sabbath ? Réponse dans l’excellent Play It Fuckin Loud (Le Mot et le Reste) qui raconte l’histoire du heavy, une histoire où l’on croise les Who, Grafeful Dead, Vanilla Fudge ou encore Led Zeppelin, parmi bien d’autres… Pete Townsend revendique même la paternité du genre “Nous avons en quelque sorte inventé le heavy metal avec Live At Leeds, a-t-il expliqué au Toronto Sun.” Beaucoup de groupes nous ont copiés, principalement Led Zeppelin — vous savez une batterie lourde, une basse lourde, une lead guitare lourde et quelques-uns de ces groupes, comme Jimi Hendrix par exemple, l’ont fait beaucoup mieux que nous. Cream avec Clapton, Jack Bruce et Ginger Baker sont arrivés en 1967, la même année que Jimi Hendrix, et ils ont un peu volé notre place dans un sens. Mais il y a plein de groupes qui peuvent fournir aux gens ce vieux son “heavy metal”.
Article entier à lire sur le site de la RTBF
“C’est vrai ça ! Comment est-on passé de la pop au métal ? Comment la bleuette « Love me do » (1962) des Beatles a vrillé en « War Pigs (1970) de Black Sabbath ? Huit ans ont suffi pour que les enfants d’après-guerre quittent les amours juvéniles pour des combats anti militaristes, voire prennent partis pour les jets de pavés avec « Street fighting man » des Stones dès 1968. C’est à cette question que Thomas Meyer tente de répondre dans « Play it funckin’ loud ». Et il y arrive !”