Revue de presse
Le livre de Sylvain Bertot est présenté en fin d’émission !
Sylvain Bertot était l’invité du Mug d’ouverture sur la RTBF en ce lundi de rentrée.
L’émission est à réécouter en ligne
Un bouquin signé Sylvain Bertot vient de sortir il y a quelques semaines chez Le Mot et le Reste, et je vous le conseille ! Le parfait cadeau pour un amateur de hiphop (mais pas que) ou pour soi-même histoire de se déconnecter des écrans.
Pour l’occasion, j’ai pu poser quelques questions à son auteur, Sylvain Bertot :
Salut Sylvain, ton bouquin Rap/hiphop vient de sortir, peux-tu nous le décrire en quelques mots ?
Avec plaisir. Il s’agit d’une longue histoire du rap et du hip-hop, principalement américain, illustrée par la présentation détaillée de 200 albums (voire mixtapes), certains des classiques reconnus, d’autres des coups de cœur personnels. C’est en fait la refonte, avec beaucoup de nouveau contenu, d’un autre livre publié il y a dix ans, devenu entretemps un ouvrage de référence. Il est destiné tout autant aux néophytes qui veulent découvrir la riche épopée de cette musique, qu’aux connaisseurs qui cherchent une vue d’ensemble et des compléments à leur culture musicale.
D’où vient cette passion pour le hiphop ?
Elle est venue progressivement. D’abord, ça a été de la curiosité et de l’intérêt pour des groupes tels que les Beastie Boys, De La Soul, Public Enemy, suivie d’une conversion totale et absolue à la grande époque du milieu des années 90, grâce à Dr. Dre et au Wu-Tang Clan. A l’époque, il y avait une sorte de concurrence entre les « musiques de jeune », rock indé, metal, musiques électroniques et hip-hop, et ces gens m’ont convaincu que c’était là, dans le rap, sans vouloir dénigrer les autres genres, qu’il se passait les choses les plus passionnantes. Je m’y suis plongé corps et âme. […]
Découvrez l’interview de Sylvain Bertot en intégralité sur Samples.fr
Il y a dix ans sortait Rap, hip-hop – 30 années en 150 albums, un passionnant ouvrage retraçant l’histoire de la musique rap de ses origines à nos jours, essentiellement sur sol américain. Logiquement, son auteur Sylvain Bertot – rédacteur en chef de plusieurs webzines spécialisés et auteur de nombreuses publications sur le sujet – a remis l’ouvrage sur le métier afin de tenir compte des dix années écoulées depuis 2011. Intitulé Rap, hip-hop – 40 années en 200 albums, cette nouvelle mouture de sa bible musicale propose une sélection de 200 œuvres fondatrices ou marquantes de ce genre désormais bien établi. Non content de reprendre ce qui avait déjà été fait, Sylvain Bertot a réécrit de nombreuses chroniques et modifié sa longue introduction historique.
[…] En prenant de la hauteur, ce livre offre un regard éclairé.
Un article à retrouver dans La Liberté
Les éditions Le mot et le reste nous ont habitué depuis quelques années à sortir de très beaux livres sur la musique et notamment sur le rap. Cette anthologie intitulée « Rap, hip-hop : 40 années en 200 albums » ne fait pas exception.
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Côté anthologie, le défi est de taille : sélectionner 200 albums en ne citant qu’une fois chaque artiste. On y retrouve des choix évidents (Run DMC, Dre, le Wu-Tang Clan, Jay-Z, etc.) mais aussi des noms plus étonnants dont certains même assez peu connus. Sylvain Bertot joue ainsi l’équilibriste entre des incontournables et des partis-pris plus audacieux, que ce soit dans le choix des artistes (la présence de Sage Francis, de Plies ou encore de G-side) ou dans le choix de l’album présenté (le deuxième Dizzee Rascal plutôt que le premier par exemple). Cette limite de 200 disques permet en effet de surprendre le lecteur, chose positive car lire toujours sur les sempiternels mêmes classiques aurait pu être ennuyeux. Ici, chaque page tournée peut mener à une réaction d’étonnement. […]
Chaque album choisi est accompagné d’une chronique ciselée pour le présenter ainsi que d’une sélection d’autres projets du même artiste ou de musiciens à l’univers proche qui permettent d’approfondir chaque scène en découvrant des disques plus souterrains. En bref, il s’agit d’un livre très pertinent pour redécouvrir de grands classiques mais aussi pour découvrir des œuvres importantes mais plus anonymes dont on peut avoir entendu parler sans jamais s’y plonger. Une vraie bible qui donne envie de se pencher sur tous les albums qu’elle aborde.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Le Bon Son
Un disque = une double-page. C’est la loi du livre que Sylvian Berthot réédité et augmenté le 25 septembre chez Le Mot et le Reste. Selecta de retour, toujours aussi perso et documentée. Revue de 528 pages de heavy street sugar.
Il faut choisir. On aime ou on déteste les listes d’albums, avec des arguments plus ou moins justifiés, mais le bouquin de Sylvain Bertot, Rap, hip-hop – 40 années en 200 albums est définitivement un objet à caler dans sa bibliothèque. Et ce, qu’on soit un newbie comme on disait sur les forums dans les années 2000, ou un fin connaisseur du genre. En parlant de l’Internet d’avant, l’auteur connait bien puisque c’est lui qui anime depuis un paquet d’années le site/blog Fake For Real qui fut, de mémoire d’internaute, l’un des premiers à avoir capté une communauté hip-hop sur la toile en France à cette époque. Du web au papier il n’y a qu’un pas. Franchi une nouvelle fois avec cette édition augmentée. « Dresser une liste des 200 plus grands albums (ou mixtapes) du rap est illusoire », précise avec lucidité Berthot dans le préambule du livre. Il lui a donc fallu imposer quelques critères de sélection, comme la représentativité ou l’esthétique, mais aussi jouer à l’équilibriste. Choisir une seule œuvre d’un même artiste ou groupe n’a rien de simple. Sylvain Bertot complète sa selecta avec un long texte retraçant 40 ans d’un hip-hop qui a tant évolué, et dont la « naissance remonterait aux alentours de 1973, au moment où DJ Kool Herc, important de sa Jamaïque natale le principe du sound system, commença à jouer de ses platines dans les rues délabrées du Bronx ».
Passée les amabilités introductives, place au plat principal : la liste. Organisée de façon chronologique, de 1980 à 2020, elle se présente simplement et astucieusement au lecteur : une double page = un album. De l’est à l’ouest en passant par le sud des États-Unis, la France et même l’Angleterre, les scènes musicales et les époques renaissent avec nostalgie dans ces pages. Même les grosses sucreries certifiées sorties en 2019 ou 2020, comme si c’était déjà loin. Enfin, petit plus dans cet art subtil qu’est la prescription musicale : pour chaque disque chroniqué, des renvois sont proposés vers d’autres œuvres du même artiste mais aussi vers des albums de certains complices. Des repères, du bonus, un guide. On le sait tous très bien quand on fait ce genre de métier : faire des choix, c’est se faire du mal.
Une chronique à retrouver sur PointBreak.fr