Revue de presse
Pour savoir tout tout tout sur les chansons des Beatles… le critique musical British Ian MacDonald nous raconte en détail la genèse des 241 titres composés par le quatuor de Liverpool. Chanson après chanson, tout y est minutieusement décrypté et analysé afin de comprendre comment les Fab Four ont définitivement révolutionné l’histoire de la musique. En studio avec les Beatles, comme si vous y étiez !
Cet ouvrage richement documenté analyse en détail et de manière chronologique les enregistrements des Beatles tout en les replaçant dans le contexte sociologique et musical de l’époque. The Beatles De « Love Me Do » en 1963 à « I Me Mine » en 1970 en passant par les tout premiers enregistrements amateurs de 1957 jusqu’aux titres démos de John Lennon « Free as a Bird (composée et enregistrée pour la première fois par John Lennon vers 1977 puis retravaillée par les trois Beatles survivants en 1994) et « Real Love sortie en 1996, sans oublier les nombreux inédits publiés dans le Live At The BBC et les trois volumes de la série Anthology, Ian Macdonald revient sur les thèmes développés dans les chansons, mais aussi leur élaboration technique, les interactions entre les musiciens. De la genèse à la réalisation en passant par les dates d’enregistrement et de mixage, le nombre de prises, toutes ces cruciales informations sont ici formidablement documentées. Quant à « Eleanor Rigby», « Tomorrow Never Knows », « Strawberry Fields For Ever » ou « A Day in The Life » considérées musicalement comme plus complexes dans leur construction, l’auteur consacre à chaque chanson un chapitre complet, à travers lequel il se livre à un décryptage des plus minutieux. Le livre apporte un éclairage aussi bien conceptuel que technique sur le processus créatif des Fab Four. Recettes de studio, instruments, innovations musicales, tout est passé au crible pour apprécier leur extraordinaire démarche artistique. Un angle original pour observer John, Paul, George et Ringo, comme vous ne les avez jamais encore vus… ou plutôt entendus !
Une chronique à retrouver sur Gonzo Music
Chaque chanson des Beatles semble écrite demain. Ils sont toujours en avance et le restent. Leur sonorité est indémodable. Leurs voix éternellement jeunes. Il y a les Beatles, et puis tous les autres.
Indispensable livre sur les Beatles, une nouvelle fois chez Le mot et le reste, cet éditeur désormais parmi les leaders des livres sur la musique. A se procurer sans hésitation. Il contient la genèse de toutes les chansons des Quatre garçons dans le vent. La date de leur composition et qui a fait quoi. La plupart sont signées Lennon-McCartney même quand elle n’est que de l’un ou l’autre. Ils ont toujours associé leur nom respectif alors que George Harrison en a signé quelques-unes (toutes magnifiques, aussi) de son seul patronyme.
Quand j’écoute n’importe quelle chanson des Beatles, je me projette dans les années 1960. J’ai été en osmose totale avec eux sans connaître un seul mot d’anglais, ou si peu. Ils me parlaient quand même. Un mélange de musique, d’attitude, de joie, d’intelligence. Ils me touchaient autant par la musique que par les textes. Je saisissais la rythmique de leur langage. L’auteur Ian MacDonald (1948–2003) révèle que Lennon ne partageait pas toujours le point de vue de McCartney. John ne voulait écrire que sur sa propre expérience, à partir du «je» alors que Paul aimait plus raconter une histoire. John disait qu’on atteignait l’universel par le biais de sa sincérité. Paul objectait qu’un sens général touchait plus de public. C’est ainsi qu’ils étaient complémentaires. Ils n’avaient pas peur des mots : le terme génie leur convient. Ils ont la grâce d’écriture. Harrison aussi. Ringo Starr, le batteur, lui a mis son génie dans sa vie mais il a aussi beaucoup de talent. Il faut aussi parler de leur producteur (George Martin) et de leur manager (Brian Epstein), deux pièces essentielles dans l’histoire du groupe mythique, celui du Scarabée.
Les Beatles se sont séparés deux ans après la mort de leur manager c’est dire son importance dans la cohésion. Les Beatles ne sont restés ensemble qu’une décennie, celle des années 1960. Ils ont influencé la jeunesse du monde entier. Ce n’était pas des produits même s’ils en sont devenus un, et le plus important, performant comme personne avant eux. Dès que leurs nouvelles chansons étaient chez les disquaires, elles se vendaient comme des petits pains. Ils avaient une imagination débordante, une inventivité musicale jamais entendue auparavant. Leurs albums font office de Pléiade. Leurs chansons phares correspondent à L’Etranger de Camus ou à Guerre et Paix de Tolstoï. Les Beatles avaient de l’humour. Ils communiquaient de la gaieté. Les Rolling Stones faisaient plus voyous.
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Le critique musical anglais Ian Macdonald nous raconte la génèse des 241 titres composés par le quatuor de Liverpool. Chanson après chanson, tout y est décrypté, analysé et expliqué afin de comprendre comment les Beatles ont définitivement marqué l’histoire de la musique.
« Si vous vous voulez comprendre les sixties, écoutez la musique des Beatles ». Aaron Copland.
Cet ouvrage extrêmement bien documenté analyse en détail et de manière chronologique les enregistrements des Beatles tout en les replaçant dans le contexte sociologique et musical de l’époque. De « Love Me Do » en 1963 à « I Me Mine » en 1970 en passant par les tout premiers enregistrements amateurs de 1957 jusqu’aux titres démos de John Lennon « Free as a Bird (composée et enregistrée pour la première fois par John Lennon vers 1977 puis retravaillée par les trois Beatles survivants en 1994) et « Real Love sortie en 1996, sans oublier les nombreux inédits publiés dans le Live At The BBC et les trois volumes de la série Anthology, Ian Macdonald revient sur les thèmes développés dans les chansons mais aussi leur élaboration technique, les interactions entre les musiciens. De la genèse à la réalisation en passant par le les dates d’enregistrement et de mixage, le nombre de prises, toutes ces principales informations sont ici formidablement documentées. Quand à « Eleanor Rigby», « Tomorrow Never Know », « Strawberry Fields For Ever » ou « A Day in The Life » considérés musicalement comme plus complexes dans leur construction, l’auteur consacre à chaque titre un chapitres complet à travers lesquels il se livre à un décryptage des plus minutieux . Cet ouvrage apporte un éclairage aussi bien conceptuel que technique sur le processus créatif des Fab Four. Techniques de studio, instruments, innovations musicales, tout est passé au crible pour apprécier leur extraordinaire démarche artistique. Un angle original de voir John, Paul, George et Ringo comme vous ne les avez jamais encore vus.
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Ian Macdonald s‘est livré à une analyse scrupuleuse des enregistrements des Beatles couvrant un peu moins de dix ans d’une carrière symbolique des glorieuses sixties.
Si Revolution In The Head n’est pas la bible du Beatlemaniaque, ça y ressemble énormément. L’ouvrage signé par le critique musical anglais Ian Macdonald décédé en 2003, fait l’objet d’une réédition qui réjouira néophytes et fans avertis. L’auteur a choisi de décrypter l’œuvre des Beatles par ordre chronologique d’enregistrement. La toute première chanson mise en boîte le 22 juin 1961 en studio à Hambourg, fut la reprise de My Bonnie avec le chanteur Tony Sheridan et Pete Best à la batterie. L’ultime étant une composition de George Harrison, I Me Mine, enregistrée le 3 janvier 1970 sans John Lennon. Entre les deux, 237 titres sont ici décortiqués dans les moindres détails. S’ajoutent les chansons Free As A Bird et Real Love, réalisées lors de la brève reformation de 1977. Dans ce travail de bénédictin, Ian Macdonald n’a décidément rien oublié. À lire en réécoutant religieusement les Fab Four.
Les éditions Le Mot et le Reste rééditent la traduction du livre déjà classique de Ian MacDonald sur la musique des Beatles, sorti en 1994 et paru en France en 2011. En dehors des apports toujours actuels de Revolution in the Head, c’est l’occasion d’esquisser un état des lieux du dynamisme actuel des parutions consacrées aux musiques populaires, qui questionne le sens donné à leur héritage aujourd’hui.
Dans Les mondes de l’art, Howard Becker s’arrêtait momentanément sur le traitement critique subi aux États-Unis par les quatre « garçons dans le vent » au plus fort de la Beatlesmania qui s’empara des années 1960. Le sociologue et jazzophile analysait la tendance des critiques (et la sienne) à supposer que la musique des Beatles, nécessairement irréfléchie, trahissait une absence de connaissances musicales forcément coupable. Son explication reposait sur les tensions sociologiques entre la culture musicale savante et distinguée, et une culture populaire alors naissante – Pierre Bourdieu aurait certainement préféré les termes de culture légitime ou illégitime.
Plus d’un demi-siècle après les premiers tubes des Beatles, la donne a bien changé. La réédition de Revolution in the Head en est un indice parmi d’autres. D’abord en termes de forme : Ian MacDonald, critique musical et essayiste spécialiste autant de rock que de Chostakovitch, décédé en 2003, suit chronologiquement les presque 200 titres enregistrés par le groupe anglais en studio. Il en fournit des commentaires parfois très longs, toujours marqués par une érudition formidable, mise au service d’analyses esthétiques directement inspirées des pratiques de la critique des œuvres dites de musique classique. Revolution in the Head est la première somme livresque notable cherchant à traiter des Beatles en adoptant une forme discursive issue de la « culture légitime ». À ce titre, il faut comprendre le livre comme un symptôme pionnier de la maturation des cultures populaires de l’après-guerre, mais aussi comme l’expression d’antagonismes au sein du champ intellectuel et artistique, à une époque où le rock cherche à se faire une place parmi les ors des arts respectés par les élites culturelles.
Depuis vingt-cinq ans, Revolution in the Head incarne ainsi cette respectabilité croissante des Beatles, et avec eux de pans entiers de la culture populaire, auprès d’élites qui les ont longtemps méprisés comme trop vulgaires, superficiels, dénués d’intérêt. En France, le mouvement est plus tardif au point de vue éditorial – cela est moins sûr sur le plan discographique – mais connaît ces dernières années un dynamisme inédit, dont les éditions Le Mot et le Reste sont l’un des fers de lance : traductions de « classiques » anglo-saxons (dont En studio avec les Beatles, mémoires de l’ingénieur du son du groupe, Geoff Emerick), nombreuses monographies sur des artistes de rock, hip-hop ou jazz, parmi lesquelles les travaux enthousiasmants d’Aymeric Leroy sur le rock progressif et la scène de Canterbury (Soft Machine, Caravan, Robert Wyatt, etc.) Ainsi se constitue depuis au moins une quinzaine d’années un corpus de plus en plus important, en qualité comme en quantité, d’ouvrages consacrés à des questions longtemps réservées aux magazines et blogs spécialisés, ou au bouche-à-oreille des fans de ces musiques qu’on appelle bien improprement des « niches ».
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Je vous propose aujourd’hui dans cet « Arts et essais » spécial musique, deux ouvrages particulièrement exhaustifs sur le rock sudiste et le blues, des biographies édifiantes sur Nico, Janis Joplin et les Beatles et des BD documentaires sur Nick Cave, Johnny Cash, Bob Marley et Jacques Brel… Que ce soit dans le rock, le blues, la pop, le folk, la country, le reggae ou la chanson française, ces noms et ces styles musicaux ont marqué de leur empreinte l’histoire de la musique ! Bonnes lectures à toutes et à tous… Et bonne écoute, car nul doute que vous n’aurez plus qu’une seule envie… Les réécouter !!!
Les Beatles incarnent la musique pop des années 60 de la manière la plus éloquente qui soit : leur énergie communicative et leur puissance créative (« une tempête électrique et pétillante »), mirent indéniablement le feu aux poudres à la musique de l’époque. Ces autodidactes qui refusaient toute structuration académique dans leur musique ont chacun apporté leur propre style à l’édifice, donnant à l’ensemble une production aussi riche qu’imprévisible… Leur sens de la mélodie et de l’harmonie continue encore aujourd’hui de faire l’unanimité ! De la rencontre entre Lennon et Mac Cartney en 1957 au sein des « Quarry Men », jusqu’à leur séparation et leur « reformation » de courte durée quelques années plus tard, Ian MacDonald analyse brillamment l’oeuvre des Beatles mais également le contexte politique et artistique de l’époque jusqu’à la fin des années 90, nous offrant une passionnante et longue histoire de la musique à travers une étude sociologique parfaitement argumentée. En quatre chapitres (« En route vers le sommet », « Au sommet », « Redescendre », « Retour sur le passé »), il décrypte ensuite chronologiquement 241 chansons, des premiers enregistrements amateurs de 1957 aux deux chansons de la « reformation » en 1994, nous narrant leur histoire, parsemée de passionnantes anecdotes extrêmement documentées qui nous immergent totalement dans l’univers des « Quatre garçons dans le vent ». De « My Bonnie » enregistré à Hambourg en Juin 1961 à « Girl » enregistrée en 1965 au mythique studio d’Abbey Road (qui deviendra leur « maison »), on assiste à leur ascension vers le succès, de « Tomorow nevers knows » (1966) à la reprise de « Sgt Pepper’s lonely hearts band » (1967), au sommet de leur popularité, de « Magical Mystery tour » (1967) à « I me mine » (70), à leur séparation… L’ouvrage se conclut sur les deux chansons enregistrées quelques années plus tard, « Free as a bird » et « Real love », alors que tous menaient chacun de leur côté une carrière solo. Vous trouverez également une bibliographie, une discographie et les reproductions en couleurs de la totalité de leurs pochettes de disques dans cet ouvrage aussi exhaustif qu’érudit à s’offrir… Ou à offrir de toute urgence aux fans de ces musiciens d’exception au répertoire intemporel ! Captivant !
Un pavé, une somme, une référence pour tous les enfants de la pop !
Cette première traduction française du travail du critique musical anglais Ian MacDonald, ancien rédacteur en chef du New Musical Express, nous offre une analyse méthodique, systématique et chronologique de toutes les chansons composées par les Beatles entre 1962 et 1970. L’étude n’est pas uniquement musicale—elle intéresserait dans ce cas-là les seuls fans et mélomanes—mais couvre l’ensemble du contexte social et sociologique des sixties anglaises, sans négliger les petites anecdotes qui relèvent souvent de la grande histoire. Bref, un livre à lire et à consulter, à admirer aussi avec cette sélection de pochettes de EP et de 45t qui clôt l’ouvrage. La maison marseillaise Le Mot et le Reste s’illustre une nouvelle fois par la qualité de son travail et la pertinence de sa ligne éditoriale.
La moisson est particulièrement abondante et nous vous proposons un choix de dix titres à offrir à vous-même ou aux personnes que vous aimez. En premier lieu, les Editions le Mot et le reste continuent de nous proposer des ouvrages incontournables. San Francisco, l’utopie libertaire des sixties de Steven Jezo-Vannier nous emporte dans un périple nostalgique fascinant pour retrouver les utopies, les rêves et l’idéalisme de ces hippies encore si mal connus de nos jours. Avec Revolution in the head de Ian Mac Donald, le même éditeur marque l’anniversaire des 40 ans de la séparation des Beatles et nous guide dans leur œuvre foisonnante avec une analyse impressionnante et détaillée de toutes les chansons de leur œuvre de 1963 à 1970. (...)