Revue de presse
Avec l’interview de Jean-Charles Desgroux autour de son livre sur le sujet (Le mot et le reste) et sa playlist de titres 100 % fusion avec Senser / Rage Against The Machine / Downset / Faith No More / Red Hot Chili Peppers !!! Ca va jumper dans les chaumières !
On a l’habitude – et un peu marre à dire vrai – des bouquins qui expliquent que Varg Vikernes a commis l’irréparable après qu’Euronymous ait craché dans son Yop. On a lu et relu les rapports d’enquête complotistes prouvant que, au vu du tag sanglant laissé au plafond par Kurt Cobain, il ne pouvait bien évidemment pas s’agir d’un suicide mais plutôt d’un meurtre politique fomenté par un grand laboratoire pharmaceutique sud-africain servant de couverture au Mossad. On a baillé plus d’une fois sur des mémoires universitaires nous expliquant doctement que si les métalleux se jettent les uns sur les autres dans les pits c’est parce qu’ils sont jeunes et en mal de sensations fortes, et que s’ils portent pleins de patches au dos de leur veste c’est pour afficher leur attachement à leurs groupes préférés et se signaler comme appartenant à la communauté des Brothers ov Metôôl. Bref cet été, pour lire sur la plage, on était à deux doigts d’opter plutôt pour le dernier Guillaume Musso, quand le Mot et le Reste nous a soudain signalé son intention de publier Rock Fusion, un petit pavé consacré à cette scène quasi-oubliée qui a un jour décidé de prendre le meilleur de différents mondes pour vérifier si, la musique offrant un champ des possibles plus large encore que les maths, le résultat ne pourrait pas être plus grand plus beau plus fort que la somme de ses composantes.
Petit mot rapide sur l’auteur qui, je l’avoue, était de moi inconnu avant l’achat de ce bouquin (je n’aurais pas dû résilier mon abonnement à Metal Pipolz) : Jean-Charles Desgroux a usé ses oreilles et ses stylos Bic dans les colonnes de Rock Sound ou encore Rock&Folk. Il a par ailleurs déjà publié des bouquins consacrés au Hair Metal, au Stoner, à Alice Cooper et à Iggy Pop. Du coup 1) pas étonnant que je n’ai pas croisé ce nom jusqu’ici 2) peu de chances que ce nouvel ouvrage évoque le métissage Disco / Grind de Not A Br(a)in…
Pour bien cerner le contenu de Rock Fusion – qui, vous l’aurez remarqué, met en avant le terme « Rock » plutôt que « Metal », ce qui est raccord avec le background de J.C. – il faut ne pas survoler trop vite le sous-titre : Funk, Hip-Hop, Nü-Metal & autres métissages. En effet si les 2 premiers termes n’ont rien de choquant – rappel : les Anglo-Saxons ne parlent jamais de Fusion (ou en tous cas pas dans ce contexte) mais plus communément de Funk Metal ou de Rap Metal – l’ajout de Nü-Metal à cette liste enfonce un clou déjà passablement martelé par la pochette de Korn (visible à la droite de celle de Rage Against The Machine) : on va trouver des porteurs de baggy au sein d’un nombre conséquent des pages de cet ouvrage. Et j’avoue que de mon point de vue cet aspect est plutôt à ajouter à sa colonne Débit qu’à sa colonne Crédit. D’autant que sans aller jusqu’à une scène de niche comme le Nawak Metal (on en reparle plus loin), une autre Fusion aurait pu plus naturellement trouver sa place ici : le World Metal qui, au-delà de System of a Down, nous a donné les Orphaned Land, Dirty Shirt, Russkaja, Kultür Shock et autres Viza. Mais n’étant pas du genre à balancer une pizza à la poubelle parce qu’un cuisiner farfelu y a placé quelques tranches d’ananas à la place du basilic, cette peau de banane thématique n’allait pas arrêter un lapin jaune lancé poignée en coin sur la route de Fusionland. […]
Retrouvez la chronique en intégralité sur Core and co
Cet ouvrage peut prêter à débat, mais il a en réalité toute sa place ici. D’abord, l’auteur a consacré l’un des livres de référence sur le Stoner-Rock en français, chroniqué dans ces pages. Avec « Rock Fusion », Desgroux revient sur les années 1990, lorsque le rock décida de copuler sans complexe avec la musique du moment.
Jusqu’au début des années 1980, le Heavy-Metal ne trouvait l’inspiration que dans ses racines, aussi obscures furent-elles. La reprise de ‘Walk This Way’ d’Aerosmith avec Run DMC va ouvrir la voie des fusions sonores ouvertes et outrancières. On ne peut dire inédites, car le rock flirte depuis vingt ans avec la musique noire : blues, soul, funk…
Les années 1990 vont ouvrir la voie à une fusion des genres musicaux, et le stoner en est l’un des fruits. Il provient autant du proto-heavy-metal anglais, que des racines proto-punks US, en passant par le jazz-rock anglais de Soft Machine et Nucleus.
L’ouvrage se consacre à la période des années 1990 où le rock se mélangea avec tout ce qui faisait la scène musicale, mais de manière outrancière. Il n’était plus question de fusionner quelques éléments de funk ou de reggae dans du rock. L’alchimie était désormais faite à ciel ouvert. Si l’ensemble des disques proposés ne semblent pas parler à la scène Stoner, certaines formations sont déjà à la frontière : Tool, Audioslave…
L’ouvrage révèle les copulations avec des genres musicaux étonnants. L’assemblage de disques ne peut que révéler l’incroyable évolution du rock. On le sait peu, mais le début des années 1990 produira autant de disques mythiques que la fin des mythiques années 1960 : Pearl Jam, Nirvana, Soundgarden, Metallica, Slayer, Rage Against The Machine…
Une chronique à retrouver sur La planète du stoner
Raconter une histoire, c’est se raconter soi-même ? L’adage s’applique à Jean-Charles Desgroux, journaliste chevronné, animateur radio et auteur de Rock Fusion dans lequel son regard passionné tente de dresser le tableau périodique (et inédit) du rock métissé.
De son propre aveu, il n’y a pas de « cohérence » dans la somme de ses écrits… Des bios sur Ozzy, Iggy et Cooper aux essais sur le stoner, hair metal et aujourd’hui la musique fusion (funk, hip-hop ou nü metal), on y lit pourtant en pointillés une tentative constante de réhabilitation des marges. Modeste, Jean-Charles Desgroux y voit principalement une « pulsion de fan » autant qu’un besoin d’éprouver « ce qu’il a vécu ».
Curieusement, personne ne s’était d’ailleurs confronté à cette indescriptible “fusion“ – pas même les Anglo-saxons. Et pour cause : à défaut d’unité technique, le genre est avant tout une communauté d’esprit… sans idéologie. « Tout le paradoxe de circonscrire dans un livre un univers musical qui n’a pas de frontière ! » Mais surtout : le terme reste endémique à la France (« Le livre va avoir du mal à s’exporter », chambre-t-il) ne s’appliquant outre-Atlantique qu’aux fourneaux.
Est-ce par pudeur des sujets raciaux ou pour banaliser l’aller-retour d’influences qui fait, par définition, l’essence de la musique ? Jean-Charles n’a pas creusé, mais note le souci du détail du Ricain (« funk rock, rap metal… ») quand, en France, on préfère mettre des épithètes sur des bulles : « J’ai moi-même participé à ces fanions fanatiques ! » L’exception culturelle serait-elle aussi sémantique ?
À vouloir donc nécessairement documenter son empirisme, pas étonnant que l’intéressé ne puisse répondre aux commandes (« Même contre un chèque, je n’écrirais pas la bio de Coldplay ! »). D’autant que si le terme fusion porte d’abord sur le jazz 60s et les expérimentations d’Hendrix, permettant alors de caractériser des innovations, c’est au début des années 90 que Jean-Charles a son épiphanie. Et, en pleine montée de sève, trouve à 15 ans sa 1re fève.
Car c’est bien dans la 2e partie amoureuse du livre – faisant état de ses 100 disques-totems – qu’un récit personnel se tisse … Le rayonnage permet même quelques généralités : « 2/3 de la fusion proviennent de la West coast américaine, 1/3 de New York ; la majorité venant du punk hardcore, dont la philosophie est… de casser les codes. » Un déstockage massif qui s’avère souvent un survivalisme : « Contrairement au classique ou au jazz, le rock s’est vite confronté à ses limites. Contestataire par nature, il a besoin de renouveler ses sources d’énergie, dont la redite malmènerait l’authenticité. »
Ironie de l’histoire : le rock est lui-même un mariage arrangé entre musiques blanches et noires… Tout un symbole ? « L’homme a besoin de regarder à côté pour pouvoir s’enrichir ! » Raison de plus pour constater que ces brassages sont souvent le fait de fortes concentrations urbaines, où les polarités sont exacerbées.
Or, si Jean-Charles est lui aussi né sur la côte Ouest, son amour des mélanges s’est – lui – concrétisé en opposition : « C’est cette fausse décontraction et mon inadaptabilité qui ont provoqué ma rébellion. Biarritz, c’est plus la Promenade des Anglais et le casino que Venice beach », confesse le double prénom, dont la conversion rock s’encre depuis à même la peau… Mieux que cinq fruits/légumes par jour, il doit sa culture à « cinq magazines par mois et quelques clips sur M6 ».
30 piges plus tard, ce brassage est contenu dans une pièce où l’intégralité de Neil Young cohabite avec celle de Ministry, les goodies glam et autres pass de concerts thrash. Preuve non seulement qu’il n’y a rien de plus punk que de « refuser les cahiers des charges », mais également de son lien réel avec la musique… Fusionnel ?
Une interview à retrouver sur Rolling Stones
Jean-Charles Desgroux est visionnaire. Ou gonflé. Car consacrer un livre sur la scène crossover du rock entre 1985 et les années 2000 est précurseur. Mais important. Oui, le rock n’était pas mort en l’an 2000. Il fusionna avec de multiples influences depuis le milieu des années 1980, et offrit de sacrés groupes et albums, oubliés ou undergrounds. Suicidal Tendencies, Korn, Porno For Pyros, Red Hot Chili Peppers… On les aime, on les déteste. La variété est immense, entre le néo-metal, le proto-prog, le rap-metal, le groove-metal… Jean-Charles Desgroux a décidé de ne pas attendre la postérité morbide pour mettre en valeur les meilleurs guerriers. Indiscutablement, Rage Against The Machine, Primus, Suicidal Tendencies ou Anthrax montrent l’incroyable ouverture intellectuelle du séminal rock’n’roll. Le rock continue à vivre, mais il se régénère auprès de multiples sources : rap, funk, hardcore… Lorsque vers 2010, il devint impensable de tenir une guitare, une basse et une batterie, cet esprit de fusion aussi fou que généreux s’éteint.
Ce livre est un état des lieux de cette copulation magnifique des sonorités, qui, comme dans les années 1960, régénéra la rock-music. Ces superbes fusions seront les derniers vestiges d’une démarche intellectuelle aujourd’hui disparue. Ils sont le symbole de la créativité toujours vivace de cette époque, juste avant que les plateformes de téléchargement ne broient tout cela et imposent le son du moment. Ce livre explique comment on peut faire du rock et vibrer avec d’autres sources, et comment c’était magique.
Une chronique à retrouver dans Blues Again
Rock fusion de Jean-Charles Desgroux est dans Les Essentiels de Basique sur France 2 !
Jean-Charles Desgroux était l’invité de l’émission La Musique se livre sur Fréquence Protestante pour parler de son livre sur le rock fusion.
Ce livre est le premier à s’intéresser aux genres musicaux que l’on a rangés à partir des années 90s sous le terme “fusion”, à savoir le funk metal et le rap metal. Comme le souligne Jean-Charles Desgroux (journaliste chez feu Rocksound, Rock ‘n’ folk, HardForce.com) cette appellation reste cepenadnt à ce jour purement française.
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Bref, un livre qui se veut “plus initiatique que définitif” mais où les experts comme les novices trouveront leur compte.
Vous le savez, sur cette chaîne on adore les musiques Fusion et Hybrid ! Du coup, il semblait indispensable d’interviewer celui qui a sorti récemment la première “bible” sur le sujet en langue française : Jean-Charles Desgroux. Ce dernier, véritable spécialiste de la musique rock et heavy, est tour à tour Journaliste (Rock Sound / Rock & Folk), Auteur (aux Editions Le Mot et Le Reste) et Animateur Radio (Heavy1). Il à écrit de nombreux ouvrages majeurs sur notre style musical préféré, dont le dernier, pour lequel il répond aujourd’hui à nos questions : “Rock Fusion : Funk, Hip-Hop, Nü-Metal & autres métissages”. Pendant 1h, il nous parle de la genèse du genre, et de son histoire, via les groupes et albums marquants. Avec bien entendu, une partie sur le Neo Metal. Un grand merci à lui d’avoir accepté cette interview !
L’interview est à écouter sur Youtube
Avec en sous-titre Funk, hip-hop, nu-Métal & autres métissages. J’adore ce genre de livre pour une raison fort simple : il vous permet de vous situer et de ne pas dire d’âneries si vous conversez avec des plus ou moins spécialistes. Je suppose, en écrivant cela, que vous vous contentez d’aimer et d’apprécier la musique que vous écoutez sans participer aux chapelles d’inconditionnels plus ou moins radicaux. Le mot clé de ce livre est « métissage ». On dira qu’il s’agit d’un mixage de deux musiques ensemble. En ce sens il me semble que nous le connaissons depuis plus longtemps que ne le signale l’auteur (1986). Certain Pachelbel, Albinoni ou Aranjuez avaient connu ce genre d’aventure moderne et même un certain Miles Davis avait lié jazz et musique espagnole… Mais cela n’était que des exceptions… En mêlant le rock d’Aerosmith et le rap de Run-DMC, le producteur Rick Rubin va faire école puisque d’autres font faire d’autres métissages… L’auteur nous propose une anthologie de trente-cinq ans de métissages et analyse cent et plus (voir addenda) albums des plus représentatifs.
Conseils de lecture : lisez d’une traite les 78 premières pages pour vous familiariser avec l’idée ; laissez reposer un peu le temps d’aller confronter votre discothèque avec la table des matières et de tirer des rayonnages ce que vous en avez (si vous n’en avez pas – ce qui serait très étonnant – foncez chez vos fournisseurs habituels) ; enfin prenez le temps de lire dans l’ordre qui vous convient comme il vous plaira mais en écoutant LA musique… Et posez-vous des questions : quels métissages préférez-vous ? Ceux qui respectent les partenaires, ceux qui les transcendent où ceux qui dénaturent… Faites partager vos impressions.
Bonnes écoutes.
Une chronique à retrouver sur Daily Passions
En 1986, le producteur new-yorkais Rick Rubin – l’homme derrière le son mécanique et abrasif des Beastie Boys et de LL Cool J – a l’idée de ressusciter le morceau Walk This Way d’Aerosmith en y ajoutant ses nouveaux protégés, les rappeurs de Run DMC. Carton planétaire et première étincelle d’un incendie qui va consumer le rock jusqu’à nos jours. Jean-Charles Desgroux, déjà auteur de Stoner, un recommandable ouvrage sur le stoner rock aux Editions Le Mot et le reste, remet le couvert avec une nouvelle histoire, celle du rock fusion. Ou quand les guitares s’abreuvent aux mamelles funk, punk, rap, pop et metal…
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Un article à retrouver sur La liberté
Jean-Charles compilait les perles, Jean-Charles Desgroux les aligne. Troisième somme de ce type par ce type, faisant suite aux remarquées anthologies « Hair Metal : Sunset Strip Extravaganza! » en 2016 puis « Stoner : Blues for the Red Sun » de 2019, ayant réussi la gageure de tout dire sur deux genres musicaux dont l’unité ne sautait pas aux mirettes du profane, l’un défini par un néologisme synecdochique (le metal « à cheveu »), l’autre par un état physique et mental troublé (le metal « défoncé »). Desgroux n’aura mis que deux années à coucher sur le papier son exhaustive idée de ce qu’on appelle dans le (vaste) Landerneau le « Rock Fusion » ou « La Fusion ». Jamais deux sans trois, le théoricien ne délivre aucune définition précise de la classification ici défrichée dans ses moindres arbrisseaux ; tout juste se borne-t-il à rappeler la, ou plutôt les, confusions lexicales en la matière, sous-produits des époques ainsi que des continents, et s’en rapporte dans ses prolégomènes à des allégories culinaires.
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A l’image de ses deux devanciers, cet opuscule est divisé en deux parties. La première consiste en un long récit, intitulé quasi-mensongèrement « Introduction », scindé en une quinzaine de sous-titres se succédant chronologiquement ou logiquement. Servie par un français cossu, la narration s’ouvre sur un opportun rappel de ce qu’est intrinsèquement le rock’n’roll : une fusion depuis le début de styles culturels et sonores (et là, Bon Scott en surplis anglican apparaît instantanément dans votre tête…).
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Ce palpitant historique une fois englouti, le lecteur ne pourra s’empêcher de dévaler spontanément d’une seule traite la seconde partie, une série de cent-neuf chroniques d’albums arbitrairement choisis s’étalant de la page 80 à la page 279.
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« Rock Fusion » comporte enfin et à l’instar des deux bouquins antérieurs un Addenda, une liste de cent-vingt-trois albums supplémentaires (vingt-trois de plus que dans celle de « Stoner », gare à l’inflation !), ayant pour intérêt de donner autant de pistes de réflexion à l’afficionado (ainsi que bonne conscience au rédacteur ayant été contraint de choisir donc d’exclure des artistes de sa liste principale…). L’ouvrage de référence sur le style. Au niveau mondial.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Art’n’roll
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Jean-Charles Desgroux, auteur de plusieurs livres sur le hard rock chez Le Mot et le Reste, dresse l’historique d’un mouvement éminemment étasunien et propose une anthologie chronologique de cent disques selon lui essentiels.
Pour bien parler d’une époque, il faut l’avoir vécue et cela ne semble faire aucun doute en ce qui concerne l’auteur. Son admiration pour certains groupes transparaît ainsi dans son texte, mais pas au point qu’il perde l’objectivité et le recul nécessaires à l’écriture d’un tel ouvrage. En soixante-dix pages, il retrace tout d’abord les grandes lignes de cette décennie où l’hybridation des genres a donné naissance à quelques-uns des plus grands albums de métal du siècle dernier; parce que c’est bien de métal dont il s’agit, ou du moins de rock musclé, en témoigne la sélection de l’auteur qui suit sa chronique. Les pères fondateurs sont honorés comme il se doit mais c’est la frange la plus violente du rock qui va le mieux s’acoquiner avec ces syncopes hip-hop, ces slaps ravageurs, ces scratches de DJ, ces rythmes à sauter sur place, et qui occupe donc la plus grande partie de l’ouvrage. [...] Desgroux remet aussi à l’honneur les rares groupes français ayant percé au sein de ce genre musical, dont certains sont un peu (voire totalement) tombés dans l’oubli, tandis que d’autres ont su franchir le cap difficile de la valse des modes. Parmi ces fers de lance hexagonaux qu’on trouve dans les pages de Rock Fusion, il y a Mass Hysteria, Pleymo, Lofofora, Silmarils, Carnival In Coal, FFF, No One Is Innocent et… Shaka Ponk !
Avouons-le, malgré son titre, cet ouvrage s’adresse principalement aux métalleux, tant le genre y est proéminent. Qu’il s’agisse des quadras qui ont baigné dans cette période ou des jeunes pousses avides d’explorer la diversité de leur univers musical, on sait cette communauté suffisamment vaste (et ouverte d’esprit) pour donner à ce livre la possibilité de devenir une référence.
Une chronique à retrouver sur Chromatique.net
Effusion de chants…
Au mitan des années 1980, le rock est à un tournant. Même si quelques grands noms comme U2, Bruce Springsteen ou Queen remplissent toujours les stades, cette musique longtemps symbolisée par les Rolling Stones, Led Zeppelin ou Pink Floyd est à bout de souffle. Elle va pourtant trouver son salut dans une mutation, un variant inattendu dont les effets commencent à se faire sentir en 1986 et que l’on nommera bientôt et pour les décennies à venir : le rock fusion.
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Jean-Charles Desgroux, dont nous avons plusieurs fois souligné ici la grande compétence et la parfaite expertise à travers maintes contributions (Iggy Pop, Alice Cooper, Stoner, Hair Metal), brosse en détail l’histoire du rock fusion qu’il fait suivre (à l’image de la charte de cette collection) d’une remarquable sélection de disques représentatifs d’un mouvement à (re)découvrir. Enfin, il n’oublie pas d’évoquer quelques avatars hexagonaux tels que FFF, Mass Hysteria, Pleymo ou Shaka Ponk qui soutiennent sans rougir la comparaison avec nombre de leurs confrères anglo-saxons.
Retrouvez la chronique en intégralité sur Les obsédés textuels
Une Anthologie en 100 disques!
Principe même de l’audace musicale, aux confins de ses chapelles, la fusion — ici dans son acceptation moderne — embrasse ce que les anglo-saxons déterminent à la fois comme le rap metal et le funk metal, des nébuleuses apparues dans le courant des années 80, accidentelles ou orchestrées: n’est-ce pas le gourou producteur Rick Rubin, que l’on retrouve au détour de mille autres initiatives, qui précipite la rencontre alors improbable entre les pionniers du hip-hop Run-D.M.C. et le groupe de hard-rock américain, Aerosmith?
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Retrouvez l’article en intégralité sur Paris Move
Découvrez le nouvel ouvrage de Jean-Charles Desgroux intitulé Rock fusion
ROCK FUSION, est le tout premier livre sur le sujet. En effet, curieusement depuis sa naissance, cette tendance n’avait jamais été analysée et disséquée au sein d’un ouvrage. Sa première partie d’une centaine de pages raconte l’histoire de la fusion, et en particulier de celle du rap metal et d’un autre funk metal, à partir du milieu des années 80.
Cette anthologie regroupe 100 disques incontournables choisis par l’auteur et représentatifs du genre depuis 35 ans. Cette sélection ne présentent pas nécessairement les cent meilleurs albums, mais ceux qui brassent le plus de styles artistiques compris entre rock, metal, punk, et hip-hop, funk et electro.
Retrouvez l’article sur Rock Metal Mag
Après les biographies d’Alice Cooper et Iggy Pop, ainsi que les anthologies sur le stoner et le hair-metal, Jean-Charles Desgroux revient dans les librairies avec Rock Fusion – funk, hip-hop, nu-metal et autres métissages, en 300 pages.
Principe même de l’audace musicale, aux confins de ses chapelles, la fusion – ici dans son acceptation moderne – embrasse ce que les anglo-saxons déterminent à la fois comme le rap-metal et le funk-metal, des nébuleuses apparues dans le courant des années 80, accidentelles ou orchestrées : n’est-ce pas le gourou producteur Rick Rubin, que l’on retrouve au détour de mille autres initiatives, qui précipite la rencontre alors improbable entre les pionniers du hip-hop RUN-DMC et le groupe de hard-rock américain, AEROSMITH ?
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Rock Fusion, c’est avant tout le tout premier livre sur le sujet : curieusement, jamais cette tendance n’avait été analysée et disséquée au sein d’un ouvrage depuis son existence. Sa première partie d’une centaine de pages raconte l’histoire de la fusion, et en particulier de ses chapelles plus précises, rap-metal et autre funk-metal, à partir du milieu des années 80.
Rock Fusion, c’est surtout une anthologie de 100 disques choisis par l’auteur, 100 disques incontournables, cultes ou parfois plus confidentiels qui représentent le genre depuis 35 ans : non pas nécessairement les cent meilleurs albums, mais une sélection censée photographier le spectre le plus large possible de ces brassages artistiques entre rock, metal, punk, et hip-hop, funk et electro.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Hard Force