Revue de presse
L’émission Entrez sans frapper diffusée sur La Première RTBF a consacré un épisode avec Christophe Brault autour de son nouveau livre.
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Historiquement Vôtre réunit des hommes en noir : “Le Prince Noir” Edouard de Woodstock qui doit ce surnom à la couleur de son armure, ou peut-être à la noirceur de son âme et à la terreur qu’il faisait régner… Puis “l’homme en noir” de la musique : le chanteur et guitariste Johnny Cash dont les tenues noires cachaient un message. Et un “homme en noir” qui voit tout en noir pour mieux sublimer son architecture : l’architecte Jean Nouvel.
Christophe Brault était invité dans l’émission.
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Christophe Brault ouvre Rock’n’roll sur une « Introduction » claire et bien conçue, qui permet de comprendre l’émergence du rock, en tant que genre musical mais aussi en tant que phénomène culturel – avec un détour intelligent, car souvent négligé par les évolutions technologiques qui ont permis cette émergence. Cette « Introduction », en retraçant l’histoire du rock avec honnêteté (oui, le rock est mort, mais vive le rock !), permet de comprendre cette fulgurance qui marqua la seconde moitié du XXe siècle. Et les notices qui suivent incitent donc à aller à sa rencontre.
Brault a cette autre intelligence : celle de proposer des choix discographiques pertinents pour notre époque ; foin d’albums certes datés de la grande époque du rock mais souffrant d’un manque total de cohérence puisque composés de quelques hits puis de reprises destinées au seul remplissage : Brault renvoie à des compilations conçues depuis l’avènement du cd par des connaisseurs qui ont séparé le bon grain de l’ivraie. Grâce à ces références, le néophyte peut partir à la découverte de Big Joe Turner ou de Little Richard en ayant l’assurance qu’aucun titre ne sera superflu. D’un autre côté, Brault étant un spécialiste de son sujet, il n’évite pas quelques artistes somme toute secondaires mais dont il célèbre l’un ou l’autre enregistrement, en particulier à partir de la fin des années soixante. Qu’à cela ne tienne : cet ouvrage est avant tout destiné à faire découvrir, pas à convaincre – et quiconque pense parvenir à aimer le rock intellectuellement, juste à partir d’une encyclopédie bien fournie, se trompe : ce que Brault propose, c’est de partir plus avant à la découverte d’une musique déjà appréciée, parce qu’un groupe actuel en joue ou parce qu’une radio dédie une partie de sa programmation à ce genre.
Une chronique à retrouver en intégralité sur La Cause littéraire
Christophe Brault en véritable érudit de la musique populaire nous fait cadeau de Rock n’roll où en disquaire émérite il nous établit sa liste des incontournables qu’il faut posséder sur ses rayonnages si ont veut vraiment représenter ce segment de l’histoire musical qui nous a donné tant de noms glorieux, ne serait-ce que Elvis Presley. Ce rock si reconnaissable en tant que résultant de la fusion du style afro-américain avec le country des blancs. Si tous les grands noms du panthéon du genre s’y trouvent, on va à la découverte de perles moins connues comme cet album, “Bear family” de Duane Eddy. Ce guitariste relégué un peu dans l’ombre a été un pionnier en la matière et prolifique pour le nombre de microsillons lancés dans un laps de temps assez court. Même si le rock n’roll vous indiffère, on prendra quand même plaisir à en apprendre sur les vies de ces artistes, car l’auteur nous gâte avec ces anecdotes à profusion.
Une chronique à retrouver sur Culture hebdo
Emission spéciale Rock’n’Roll à l’occasion de la sortie du livre “Rock’n’roll: Rhythm’n’blues, Rockabilly, Revival” de Christophe Brault, aux éditions Le Mot et le Reste.
1947 : Amos Milburn – Down The Road Apiece
1947 : Hank Williams & His Drifting Cowboys – Move It On Over
1950 : Joe Liggins & His Honeydrippers – Pink Champagne
1955 : Chuck Berry – Thirty Days (To Come Back Home)
1958 : Eddie Cochran – Summertime Blues
1959 : The Coasters – That Is Rock & Roll
1978 : Hank C. Burnette – Dirty Boogie
1981 : Stray Cats – Storm The Embassy
2020: Tammi Savoy & The Chris Casello Combo – Fine And Dandy
Christophe Brault était invité sur le plateau de TVR Soir afin de présenter son dernier ouvrage Rock’n’roll, Rythm’n’blues, Rockabilly, Revival.
Avec pour sous-titre : Rhythm’n’Blues, Rockabilly, Revival et en illustration un choix consensuel et incontestable : Chuck Berry, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Little Richard. Même en sachant que vous auriez, selon vos goûts, remplacé un des quatre par votre chanteur préféré, vous ne pouvez nier la pertinence du choix. Je suis bien embêté pour vous parler de ce livre, pour deux raisons. La première est que je ne connais pas l’âge moyen de mes lecteurs, la deuxième relève de ma pudeur naturelle à ne pas trop parler de moi. Je vais supposer d’abord que vous n’avez pas tous grandi avec le rock – à moins que vos parents n’aient juré que par lui. Vous devez lire l’explication des origines… Il me semble qu’au fil de mes chroniques je vous ai déjà préparé. Dans le genre anecdote, j’ajoute qu’au moment où j’ai lu ce livre je regardais le film de Jim Jarmush sur les Stooges dans lequel Iggy regrette le passage de Presley à Dion… C’est aussi dans le livre… Ensuite allez regarder dans la discothèque des ‘vieux’ que vous connaissez quels albums de la liste sont présents (ne vous arrêtez pas à la première série, la deuxième est à mon sens aussi intéressante). Et rappelez-vous dans Retour vers le futur… la fête de l’école… c’est Chuck Berry. En résumé on doit pouvoir dire que le rock c’est des jeunes qui chantent et parlent pour des jeunes… Pour ma part, je regretterai le décalage entre la découverte que ma génération en fit presque tardivement en Europe – excepté pour ceux qui n’étaient pas loin d’une base américaine ou qui connaissaient des Anglais. Et je rappellerai que bien avant nos ‘idoles’ Boris Vian, Henri Salvador et Michel Legrand avaient fait du rock’n’roll – Rock Hoquet, Rock’n’roll Mops par exemple… Je ne vous livrerai pas mon top ten des deux sélections parce qu’elles sont remarquables et bien commentées. En revanche je vous proposerai de comparer les versions originales de certains titres avec disons, par hasard, la version John Lennon ou les versions françaises…
Une chronique à retrouver sur Daily Passions
Lorsque Bill Haley devient n° 1 des ventes de disques aux États-Unis le 9 juillet 1955 avec « Rock Around The Clock », il ouvre une nouvelle ère pour la musique populaire, celle du rock’n’roll. C’est le premier style musical destiné aux jeunes, porté par des artistes de leur âge, dans une société américaine rigide. Grâce à des stars tels Elvis Presley, Little Richard ou Buddy Holly, le rock’n’roll révolutionne la musique. Voici son histoire avec ses hauts et ses bas, par Christophe Brault, conférencier rock et disquaire pendant quinze ans. Il a collaboré à de nombreuses radios pendant vingt ans, et signé aux éditions Le Mot et le reste, « Rock garage », et « Power Pop ». Il évoque les pionniers, les majors, les labels indépendants, les cas de Nashville et la Nouvelle-Orléans, les évolutions technologiques (les formats de disques, magnétophones et instruments), les médias (presse, radio, cinéma), 1955–1958 : l’âge d’or du rock’n’roll, (cinéma et télévision, revanche du show business), 1959–1962 : le déclin (teen-idols, twist & rock instrumental, le rock’n’roll anglais, 1963–1967 : le désert 1968–1975 : revival rock’n’roll (festivals, cinéma), 1969–1984 : revival rockabilly, 1985–2000 : passage à vide, et 2001–2021 : le rock’n’roll au XXIe siècle. Avec une liste supplémentaire de 100 albums, le top des 100 singles premiers 1945–1955, compilations, bibliographie et sites, podcasts et blogs. Le principe de chaque entrée : un artiste ou un groupe, leur histoire, leur style, leurs concerts, leurs disques et une pochette en illustration. On n’est jamais déçu avec cette collection. Un chouette cadeau.
Un article à retrouver sur Le Blog des Arts
Christophe Brault signe avec ROCK’N’ROLL un ouvrage dense sur ce genre musical connu, qui mérite de l’être encore davantage. La plume de l’auteur est riche de contrastes : encyclopédique mais vulgarisatrice, simple mais agréable.
L’essai prolifique ROCK’N’ROLL de Christophe Brault s’ouvre sur une vaste introduction, encyclopédique mais loin d’être poussiéreuse, s’articulant en grandes thématiques, dans un ordre chronologique. Cette configuration nous permet de mieux saisir les nuances, comme les fulgurances, de ce genre musical inspiré tout autant qu’inspirant, respirant souvent fortement et parfois plus faiblement. […]
Le rock’n’roll n’en finit pas de s’auto-renouveler et semble fonctionner par cycles. Les trois derniers chapitres de l’introduction (une cinquantaine de pages captivantes) le confirment. Nous passons ainsi du revival rockabilly (1969–1984) à un grand passage à vide (1985–2000). Pour conclure, Christophe Brault s’interroge sur le rock’n’roll aujourd’hui. L’introduction cède alors sa place à des chapitres nous présentant des musiciens phares du genre : chaque artiste de la sélection exhaustive a droit à une biographie souvent riche d’anecdotes. Sa discographie développée invite à une écoute synonyme de découverte emballante. Des photos de pochettes d’albums agrémentent le tout. En bref, ROCK’N’ROLL est une bible fiable et pratique : embrasser l’histoire de ce style musical devient accessible pour les néophytes. Les amateurs éclairés se laisseront également tenter.
Une chronique à retrouver en intégralité sur Avoir à lire
Ombline Roche parle de Ritchie Valens et des artistes présents dans le livre Rock’n’roll. Rythm’n’blues, rockabilly, revival de Christophe Brault.
Une émission à réécouter sur Europe 1