Plusieurs livres ont déjà été publiés sur le Velvet Underground. Mais peu sont allés aussi loin dans le détail et les anecdotes que l’ouvrage de Richie Unterberger.
Maxime Lachaud, Obsküre Magazine
Le Velvet Underground est un des plus grands groupes de l’histoire du rock. Cette formation de légende, dont l’aura mythique empêche parfois de bien la connaître, est née de la rencontre de personnalités fortes et disparates : Lou Reed, John Cale, Nico… Sans parler d’Andy Warhol qui produisit le groupe et dessina cette pochette devenue une image -icône du XXe s. : la fameuse banane, Peel Slowly and See…! S’il connut peu de succès commercial du temps de son existence, le Velvet a durablement influencé la scène artistique et musicale, donnant une empreinte fondatrice aux courants punk, new-wave et no wave qui ont suivi.
White Light / White Heat, du nom de leur album sans doute le plus exigeant, ou le Velvet Underground au jour le jour, est l’ouvrage le plus complet et le plus documenté paru à ce jour sur le groupe. Depuis la préhistoire du groupe jusqu’à l’explosion en 1973 puis les quelques rares retrouvailles (une tournée européenne en 1993), tout y figure de manière encyclopédique : les concerts, les enregistrements, les changements de casting et de management, les interviews…
Revue de presse
Tout le monde le sait : Le Velvet Underground a 50 ans. Pour cet anniversaire, CULTUROPOING s’associe aux éditions LE MOT ET LE RESTE qui éditent deux ouvrages essentiels pour saisir l’importance d’un mythe qui résonne encore et qui n’est pas près de s’éteindre.
En avril 1966, Lou Reed, John Cale, Sterling Morrisson et Moe Tucker, accompagnés du mannequin Nico, s’enferment dans le studio de Scepter Records de New-York pour accoucher, sous le sceau d’un pacte faustien, d’un album devenu mythique.
Cinquante ans plus tard, malgré une aura sulfureuse mâtinée d’héroïne, le syndrome du « vieux beau » menace cette pièce maîtresse du rock contemporain au risque de séculariser la subversion qui l’anime et de standardiser la création qui l’habite. Pourtant, l’album à la banane résiste : il hante encore nos platines comme au premier jour et accompagne inlassablement les fins de soirées éthyliques. Objet séduisant et mystérieux, il élargit toujours davantage son influence et convertit toujours plus d’adorateurs.
D’une intensité qui semble inépuisable, l’expérience velvetienne reste une expérience intime et très intérieure, quelque chose à la fois d’évident et d’essentiel pour chaque auditeur dont la vivacité ne pourra nous être volée par les musées et la pipolisation.
« On ne devient pas un groupe comme le Velvet Underground sans s’adresser à toutes les dimensions de l’existence »
Richard Unterberger, « White light, white heat : le Velvet Undergroud au jour le jour » (Éditions Le mot et le reste, Réédition mars 2016).
« S’adresser à toutes les dimensions de l’existence » : il y a peut-être là une clé pour mieux comprendre l’éternelle jeunesse d’une expérience qui semble faire peau neuve à chaque audition, encore aujourd’hui et sûrement demain. Embrasser l’existence toute entière, c’est en visiter les moindre recoins et secrets, sonder ce qui l’anime en profondeur et qui parfois la dépasse. C’est oublier le fait, mettre de côté la petite histoire et les anecdotes pour s’approcher d’idées essentielles et fondatrices, oser s’emparer de concepts à l’inéluctable omniprésence : c’est côtoyer la vie comme la mort, explorer les tensions multiples entre moi et le monde. Des idées universelles qui soulèvent autant de questions essentielles dont l’auditeur est à la fois le centre et l’enjeu. A travers ses multiples formes, la littérature est déjà habitée par cette agitation métaphysique et sait mettre en jeu l’essentiel d’une vie. Privilège de l’âge : le rock, lui, est encore bien jeune et il n’est, en 1966, qu’un adolescent naïf et insouciant qui découvre son corps et sa sexualité. S’il a déjà connu ses premiers flirts et quelques belles érections, c’est en compagnie du Velvet Underground que le rock visitera les arcanes complexes de l’existence humaine, à la rencontre de quelque chose qui vient de loin, quelque chose de primitif et de profond qui la précède et lui survivra, quelque chose d’archaïque qui sommeille, en nous, dans le monde et au-delà.
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Alors que la Philharmonie de Paris s’apprête à ouvrir ses portes à une exposition monumentale autour de l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock (indé), entre le 30 mars et le 21 août 2016 (informations ici), Silence is sexy vous propose une courte sélection de publications majeures sur le Velvet, à découvrir en librairie ou à chiner chez le brocanteur. De quoi permettre à ceux qui auront la chance d’y aller de faire de sérieuses révisions avant de s’extasier comme des enfants gâtés devant l’édition originale de l’album à la banane d’Andy Warhol, et à ceux qui seront recalés par manque de places ou parce qu’ils habitent loin de se consoler avec de beaux livres. Trois publications différentes mais qui se complètent.
White Light White Heat, Richie Unterberger (Le Mot et le Reste, 2012, réédition 2015, 461 p.) Les éditions marseillaises ont eu la très bonne idée de rééditer récemment la somme déjà publiée en 2009 (2012 pour la première édition française) par le journaliste américain spécialisé dans les sixties. Le terme de “somme” n’est pas anodin, puisque l’auteur s’est employé à retracer de manière rigoureuse et ultra précise l’histoire du Velvet, de ses débuts (voire un peu avant) jusqu’à sa lente disparition. Grand format illustré de superbes photos, l’ouvrage fourmille de détails, égrainés au fils d’un récit passionnant qui n’est autrement rythmé que par les mois, les semaines et parfois même les jours qui ont forgé le mythe. A la lecture de ce livre, on sait tout de la manière dont les disques ont été enregistrés, dont les membres sont devenus amis puis ennemis, et pourquoi le couple Nico-Reed n’a pas tenu… Un très bel objet, avec du fond en plus !
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Tout est dit dans le titre. Tous les faits et gestes marquants du groupe et de ses membres, agencés de façon chronologique. Évidemment un must pour les fans. Mais le néophyte ne commencera pas par ce sommet d’érudition velvetienne.
Niveau de fan requis : 5/5
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Plusieurs livres accompagnent le 50ème anniversaire du célèbre “album à la banane”, qui suscite, au Musée de la Musique du 30 mars au 21 août, une exposition “immersive” retraçant le parcours du mythique groupe de rock américain, The Velvet Underground.
“Comment un groupe boudé par le succès durant sa brève existence (1965–1970) s’est il progressivement révélé jusqu’à devenir la légende rock par excellence ?” C’est à cette question que se propose de répondre l’exposition “The Velvet Underground – New York Extravaganza” qui s’ouvre mercredi 30 mars, et jusqu’au 21 août, à la Philharmonie de Paris. Pour ce faire, le Musée de la Musique propose aux visiteurs un parcours en six étapes, autant chronologique que thématique, permettant d’appréhender l’univers d’un groupe mais aussi d’une époque. Une exposition immersive tant elle s’appuie sur de multiples supports : photos, musique, films, œuvres d’artistes contemporains, archives télévisuelles, etc.
Pour accompagner cet événement et pousser plus loin l’immersion, plusieurs livres permettent aux fans comme aux néophytes d’appréhender les multiples facettes du groupe. Le très beau catalogue de l’exposition est une coédition La Découverte-Dominique Carré-Philharmonie de Paris, signée par ses deux commissaires, Christian Fevret et Carole Mirabello. En librairie depuis le 24 mars, il sera suivi d’une version album disponible le 14 avril.
Chez Actes Sud, avec The Velvet underground, Philippe Azoury et Joseph Ghosn, signent une histoire du groupe qui se mêle à celle du New York des années 60, parue le 26 mars. C’est sur la personnalité d’une de ses figures emblématique que se concentre Philippe Margotin dans Lou Reed et le Velvet underground, un beau livre richement illustré prévu le 20 mai chez Chronique.
Deux ouvrages ont par ailleurs été consacrés au groupe par les éditions Le Mot et le reste : la réédition, en novembre 2015, de White light, white heat : le Velvet Underground au jour le jour de Richie Unterberger, biographie parue initialement en 2012 mais épuisée depuis lors ; et Nico : femme fatale, en librairie depuis le 19 février, un portrait de la chanteuse du Velvet Underground que l’auteur, Serge Féray, a plusieurs fois rencontré avant sa mort.
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Des pochettes de disques, des guitares, des groupes cultes, des mouvements explorés en détail et une pincée de sable du désert.
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La fille dans le groupe
L’histoire du groupe culte américain Sonic Youth vu par la bassiste Kim Gordon. Même si ce livre respire l’amertume de sa séparation d’avec le chanteur-guitariste Thurston Moore et la colère d’une femme trompée, c’est un excellent témoignage de première main sur l’underground new-yorkais des années 1980 et 1990.
Le Velvet jour après jour
Le Velvet Underground est l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock, même s’il ne connut qu’un succès modeste lors de ses années d’activité. L’éditeur marseillais Le mot et le reste réédite l’ouvrage de Ritchie Unterberger qui documente, jour après jour, l’histoire de cette formation légendaire. À signaler que le Velvet Underground sera au cœur de l’actualité en 2016, avec l’ouverture d’une grande exposition à la Philharmonie de Paris, en mars.
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Indie ou psyché ?
C’est l’une des spécialités de l’éditeur Le mot et le reste : faire découvrir un style musical à travers une large sélection de disques commentés, certains fameux, d’autres obscurs. On conseille le très bon Indie pop de Jean-Marie Pottier, explorant la musique british, et le plus pointu Rock psychédélique de David Rassent, qui explore ce genre protéiforme, depuis ses débuts en 1966, jusqu’à ses formes les plus récentes.
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A peine cinq années d’existence, quarante de rayonnement, et combien de commentaires ? Encore plus souvent cité qu’écouté, le Velvet Underground doit beaucoup à la critique rock, intarissable sur ce séisme musical. Avec Richie Unterberger, la fascination atteint le stade pathologique.
L’incroyable postérité éditoriale du groupe trouve souvent un public dans l’évocation de son environnement esthétique, social, voire mondain (le N_Y des 60s, Warhol et la Factory). Ici, ne privilégiant aucun angle, le critique se fait mémorialiste et retrace pour les inconditionnels ce qui fut aussi, prosaïquement, un quotidien. Des années de formation à la gloire relative (66–70), et de l’amère dissolution à nos jours, aucun détail n’est épargné : le travail d’Unterberger rassemble la totalité des informations disponibles – glanées par ses propres soins, ou éparpillées dans les ouvrages de ses devanciers. Jusqu’au dernier compte-rendu du moindre concert…
Une austère chronologie ?
La lecture en est d’autant plus instructive : de cette succession d’interviews, de coupures de presses, d’anecdotes, le lecteur tire sa propre compréhension du genre d’équilibre instable qui fait et défait toues les grandes formations rock. Et saisit qu’en marge des étincelles du couple Lou Reed – John Cale, par exemple, le discret Morrison entretenait la radicalité du groupe avec une foi de vestale (tandis que Nico pratiquait la manipulation à un niveau olympique). À l’heure des come-backs, des tribute bands et des concerts reconstitués, cette somme définitive rejoue dans l’ordre tous les épisodes de ce mythe new-yorkais. Mais n’essayez pas de le refaire à la maison. Et pour l’hygiène de vie, préférez quand même la méthode Servan-Schreiber.
Un beau livre maniaque sur le plus grand groupe de rock de l’histoire.
Que d’encre a coulé depuis la sortie en mars 1967 sur le label Verve du premier album, à la très stylée pochette bananée, d’un jeune groupe new-yorkais gravitant dans la galaxie Warhol. Quarante-cinq ans après, l’étoile Velvet Underground brille toujours au firmament du rock.
De cette incandescence persistante témoigne notamment l’abondance de publications consacrées à Lou Reed et sa bande. À l’initiative de l’excellente maison marseillaise Le Mot et le Reste vient de s’ajouter, traduit en français, un volume de choix (et de poids) avec le White Light/White Heat – Le Velvet Underground au jour le jour de Richie Unterberger. Retraçant la trajectoire du groupe avec force détails et citations, ce livre constitue une véritable somme à l’usage des néophytes comme des auditeurs plus avertis. Presque aussi large qu’un album et épais qu’un dictionnaire, il se prête sans doute davantage à la consultation qu’à la lecture dans la continuité.
Attention, toutefois : dès qu’on l’ouvre, on n’a plus du tout envie de le refermer…
Plusieurs livres ont déjà été publiés sur le Velvet Underground. Mais peu sont allés aussi loin dans le détail et les anecdotes que l’ouvrage de Richie Unterberger, paru aux Etats-Unis il y a trois ans et qui bénéficie d’une traduction française éditée par Le Mot et le Reste. Ce critique musical, spécialiste des années soixante, a mis toute sa passion pour explorer chronologiquement et jour après jour l’évolution de ce groupe devenu culte, ainsi que les projets parallèles de ses membres durant les années d’acitivité de cette entité singulière qui a su insuffler – du moins dans ses deux premiers albums – un esprit d’avant-garde dont on ressent encore l’impact sur des formations actuelles. Les drones de violons de John Cale et les incantations de glace de Nico n’ont, il est certain, pas laissé de marbre de nombreux artistes que vous pouvez lire dans les pages d’Obsküre.
Obsküre : Quels furent tes sentiments la première fois que tu as entendu la musique du Velvet ?
Richie Unterberger : Je fus d’abord très surpris. Ils étaient réputés être si radicaux que quand j’ai écouté leur premier album, celui avec la banane, je ne m’attendais pas à une chanson aussi belle et mélodique que “Sunday Morning”. Bien sûr il y avait aussi les titres plus agressifs et bruyants : “I’m waiting for the man”, “Venus in furs”, “All tomorrow’s parties”. Mais il y avait aussi ces très belles ballades, “Femme fatale” et “I’ll be your mirror”. Donc ils m’ont surtout semblé bien plus variés que l’image que je m’en étais faite. C’était fou toutes les idées qu’il y avait dans ce même album – l’équilibre entre les jolies chansons, la noirceur proto-goth et les titres avant-gardistes, mais aussi la façon dont les morceaux touchaient à des émotions humaines comme l’amour, le sexe, les drogues et la quête incessante pour un sens plus profond à l’existence. Ils n’ont pas fait d’autres albums studio avec le même équilibre et la même richesse, bien qu’ils aient embrassé un spectre très large d’expressions textuelles et musicales.
On est surpris de voir que les deux premiers albums, qui ont été les plus influents, ont été très mal reçus, alors que les deux suivants ont suscité des réactions très enthousiastes alors qu’ils sont moins marquants. Bizarrement, le premier album des Stooges, produit par Cale, sera bien plus acceptable pour la critique de l’époque. White Light / White Heat, l’album à la banane, tout comme The Marble Index et Desert Shore de Nico, étaient jugés comme ennuyeux et morbides.
Je pense que la réaction critique aux deux premiers albums du Velvet et aux disques de Nico était plus perplexe que vraiment négative. C’était si inhabituel par rapport au rock de l’époque. Ils ne savaient tout simplement pas quoi en penser. Les troisième et quatrième album du Velvet ont été mieux accueillis car ils étaient aussi bien plus accessibles. L’album The Velvet Underground de 1969 était constitué essentiellement de jolies chansons et Loaded en 1970 s’apparentait plus à du rock conventionnel. Il faut se rappeler que c’était le début de la critique rock, et quand les premiers disques du Velvet sont sortis, il y avait très peu de journalistes expérimentés, en particulier aux Etats-Unis.
A la fin des années soixante, des critiques comme Lester Bangs et Lenny Kaye commençaient à être publiés et ils avaient aimé les premiers albums du Velvet et avaient à présent l’opportunité de parler intelligemment des deux suivants. C’est aussi vrai pour le premier album des Stooges, qui aurait sûrement reçu des critiques très mauvaises ou aurait été ignoré s’il était sorti un an ou deux plus tôt.
C’est quand John Cale quitte le groupe que leur son devient plus acceptable. Penses-tu que l’aspect intransigeant venait avant tout de lui ?
Il a été dit que Reed aurait viré Cale en partie car ses idées devenaient trop bizarres et que Reed voulait suivre une direction rock plus traditionnelle.
Quel est ton titre préféré du Velvet ?
La version live de “White Light / White Heat” sur l’album 1969 Live. Elle est bien supérieure et plus longue que celle qui apparait sur leur second album. L’équilibre parfait entre le rock blanc et le bruit blanc.
Le Velvet Underground a été avant tout la rencontre entre des personnes que rien ne destinait à se connaître. Quels points communs entre Lou Reed, rockeur new-yorkais de Brooklyn à qui les parents avaient fait subir des électrochocs pour ses présumées déviances sexuelles, John Cale, esthète gallois passionné par l’avant-garde, ou Nico, mannequin allemand à la beauté mélancolique ? Et que dire d’Andy Warhol, artiste excentrique et controversé, sans qui le premier album du groupe n’aurait sûrement jamais vu le jour ? C’est pour le moins un destin atypique que les leurs, et Richie Unterberger a décidé de suivre l’évolution de chaque membre séparément, au jour le jour, au sein du Velvet mais aussi dans ses projets personnels. Selon lui, la force du groupe est celle d’avoir abordé des sujets qu’aucun autre musicien de rock n’avait traités auparavant, tout en y mettant beaucoup d’honnêteté et d’humanité. Il se distingue ainsi des historiens de la musique qui en ont fait les stéréotypes d’un groupe inaccessible servant de contrepoint à la mode hippie et la culture peace & love. Il analyse également en détail chaque morceau, ainsi que toutes les versions alternatives publiées sur de nombreux live ou bootlegs. Mais il ne s’arrête pas au Velvet et se penche aussi sur tous les enregistrements que John Cale a produits dans les années soixante, notamment le premier album des Stooges et bien évidemment les albums de Nico, The Marble Index et Desert Shore, premières œuvres véritablement gothiques de l’histoire du rock. Il s’intéresse aussi aux expérimentations de John Cale en compagnie de compositeurs contemporains et minimalistes comme Terry Riley, La Monte Young ou Tony Conrad. Cette alternance entre évènements factuels et appréciations personnelles rend la lecture de cet ouvrage particulièrement agréable, et on ressort avec délectation nos albums d’époque qui en sont la bande-son idéale. Riche en anecdotes, l’ouvrage tente d’éclaircir certains mythes autour du groupe, tout en égratignant parfois les personnages (la mythomanie de Nico). Même les fans les plus assidus devraient y apprendre des choses.
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